Citations de Céline Langlois Becoulet (85)
-Mais elle est tellement belle, raffinée, élégante! Comment fais-tu pour ne pas succomber à son charme?
Brad me caresse tendrement la joue. Dans la pénombre, je distingue mal ses traits.
-Toi aussi, tu es belle, Livia. Tu es aussi belle à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est étrange que tu ne t’en rendes même pas compte, murmure-t-il d’une voix douce.
-… Pour toi, pour nous, je n’hésiterai pas à me battre. Je ne laisserai personne se dresser entre nous; ni Jessica, ni Lyle, ni même… Fabio. Je t’aime, jolie sirène, et je ne renoncerai pas à toi pour tout l’or du monde. Tu as changé ma vie, tu as conquis mon cœur, tu es plus importante que tout le reste, mon travail y compris.
-Eh bien, c'est l'histoire de deux frères lycans qui sont amoureux de deux vampires. Cela ressemble fort à une malédiction, non?
Les lycans et les vampires se détestent depuis des siècles, c’est ainsi. Nous n’avons rien à faire ensemble.
-Conrad est un vampire intransigeant et impitoyable, mais il a un point faible : sa fille, Malia.
Je serre les poings, le cerveau soudain saturé d’images érotiques. Cette femme, arrogante, sûre d’elle, diaboliquement séduisante, est sans conteste une descendante de l’impitoyable reine des succubes.
-Je regrette que tu ne sois pas une lycan, dit-il d’un ton mélancolique.
-Je regrette que tu ne sois pas un vampire.
— Pavel dit décidément beaucoup trop de choses, je ne le savais pas aussi bavard. Et même s’il a raison, je ne courrai pas ce risque.
— Mais moi, je suis prête à le prendre ! Je refuse de vivre sans toi ! Je t’aime, Lachlan.
— Moi aussi, je t’aime. Hélas, nous ne sommes pas destinés à être ensemble.
Je ne dois pas espérer la moindre compassion ni le moindre secours des gens vivants dans cette maison. Les larmes me montent aux yeux. Désespérée, je rends les armes et cesse toute résistance. Lachlan récupère alors sa poupée, parce que c’est ce que je suis pour lui : une poupée gonflable, un jouet sexuel.
Mon passé est peu reluisant, mais il est derrière nous. Et, au cas où tu en douterais, je serai d'une fidélité sans faille, comme tout Olyen ayant trouvé l'amour de sa vie. Elles n'étaient rien pour moi. Toi, tu es tout.
Il fallait savoir que les olyens, malgré leurs grandes capacités intellectuelles et leurs nombreuses facultés, ne pouvaient aimer qu'une seule femme au cours de leur longue existence. Si jamais le deuil venait les frapper, il leur était impossible de tomber de nouveau amoureux.
- Vous avez des cheveux vraiment magnifiques, dit Grania d'une voix admirative en enfoncant doucement l'aiguille.
- Le blond est une couleur assez banale chez les humains. Je ne saisis pas pourquoi vous en faites tout un plat.
- Parce que nous, nos cheveux sont foncés et une chevelure comme la vôtre ne peut que nous faire rêver.
- Pourquoi vous ne rentrez pas chez vous ? Retournez sur votre planète et laissez-nous la nôtre.
- On l'a sauvée votre planète. Un peu de reconnaissance serait la bienvenue car sans nous, vous ne seriez plus là, gronda Zélio.
Evana bondit sur ses pieds, ses yeux bleus luisant de colère.
- Oui et merci, mais combien de temps doit durer notre gratitude? Eternellement ? Vous avez peut-être stoppé la guerre, mais vous en avez profité pour prendre le pouvoir et nous réduire à des moins que rien. Combien d'entre vous s'estiment supérieurs à ces pauvres humains tellement fragiles, stupides et minables?
-Nous ne pensons pas tous comme ça, protesta Zélio. Nous vous avons offert une vie meilleure.
Evana ricana.
Elle n’est pas ce que j’appelle un canon de beauté, mais il émane d’elle une gentillesse et une douceur qui me plaisent. Et puis, j’ai déjà vingt-six ans et très peu de temps pour rencontrer d’autres femmes.
Talia est belle, tout comme d’autres filles dans ce lycée, sauf qu’elle possède ce petit quelque chose en plus que je ne saurais
définir et qui lui confère un charme fou, unique, dangereux. Est-ce l’étincelle qui brille en permanence dans son regard bleu ? Ou son sourire délicieusement mutin ? Son
accent chantant ?Sa démarche gracieuse ? Sans doute, tout ça à la fois et plus encore…
Danser avec Talia ? Il en est strictement hors de question. Si je la serre dans mes bras, je ne pourrai pas lutter contre l’envie de l’embrasser, la toucher, la caresser… Non ! Je ne peux pas courir ce risque. Dieu, qu’elle est désirable dans cette petite robe noire qui épouse admirablement les courbes parfaites de son corps ! Je cours à ma perte.
La jeune demoiselle, elle, n’a pas froid aux yeux. À chacune de nos rencontres,elle me décoche des regards de braise et des sourires à faire fondre la banquise. Je les ignore tant bien que mal. Il est clair que je suis la prochaine
victime sur sa longue liste de conquêtes masculines, mais elle ne connaît pas Stephen Wilson. Elle aura beau user de tous les stratagèmes imaginables, je ne
céderai pas.
Mais qui est donc cette fille qui
produit un tel effet sur moi au bout seulement de deux minutes ? J’obtiens la réponse à ma question rapidement, car je me retrouve en cours d’histoire et de mathématiques avec elle. Talia Banks. On m’informe aussi que c’est la fille du grand patron de Banks Images, une société connue dans tous les États-Unis.
En revanche, ce que l’on m’annonce ensuite me remplit d’effroi. Talia représente tout ce que j’exècre en ce bas monde, à savoir une ado gâtée,capricieuse et arrogante qui, d’après la rumeur, a dépucelé la moitié des mecs du lycée, picole allégrement dans les soirées et peut se montrer particulièrement odieuse dès qu’on la contrarie.
J’ai côtoyé des personnes adorables ; j’ai vécu des choses qui m’ont marquée au fer rouge ;
je me suis assagie ; j’ai mûri ; je
ne suis plus la garce que j’étais autrefois. Une boule d’angoisse me serre l’estomac. Ici, j’avais une vie paisible et heureuse. À Seattle, tout mon passé ne manquera pas de ressurgir pour m’exploser en pleine figure. Je le sais d’avance. C’est inéluctable…
Les insultes, les moqueries, les médisances, je les ai toujours encaissées avec stoïcisme , alors pour quelle raison est-ce tellement différent cette fois-ci ? Je ne saurais le dire…