Citations de Céline Musmeaux (526)
L’amour… Une chose bien ridicule pour moi avant ta rencontre. Depuis, je deviens une guimauve. Je rêve de toi sans que tu me le demandes. J’ai envie de toi simplement.
Alors, m’unir à toi par le chant et par nos corps, c’étaient des expériences inoubliables que je souhaite renouveler à jamais.
J’ai l’impression que cet amour qui nous lie est différent de ce que les autres vivent. On veut s’aimer intensément. On désire sauter les étapes inutiles. On souhaite se prouver l’un à l’autre que ce que nous ressentons n’est pas une illusion. On a envie de s’aimer sans filtre, sans hésitation, sans peur, sans convention… On rêve d’être libre…
— Prends le temps de réfléchir à tes choix. L’amour, c’est bien. Mais à ton âge, on ne peut être sûre de rien…
Ces mots me blessent affreusement. S’il y a bien quelque chose de sûr dans ma vie, c’est que tu fais battre mon cœur comme un tambour. Tu m’as parlé vaguement de coup de foudre et même si je ne suis pas du genre à y croire, cette fois-ci, j’ai l’impression que c’est réel.
Comment deux êtres si perdus et tourmentés que nous pourraient se tromper sur nos battements de cœur ?
Il y a tellement de mots qui me blessent depuis l’enfance. Mais je ne connaissais pas encore la souffrance de certains maux.
Je crois que c’est la première fois que mon père me frappe. Il m’a montré à quel point je le décevais. Il ne s’agit plus de ma dyslexie à présent. Je vois bien la manière dont il m’a jugée après m’avoir découverte en ta compagnie. Il me considère comme un fruit en train de pourrir. Il essaie simplement de retarder l’échéance. Mais moi, je ne souhaite plus disparaître maintenant que j’ai mon propre rêve. Je veux chanter pour toi afin d’effacer la tristesse de ton regard et trouver une utilité à ma maigre existence à travers toi…
Ce genre de garçons n’est pas fait pour toi. Il pue les ennuis. Tu ferais mieux de le fuir, à ton âge, l’amour, ça va, ça vient. C’est tout sauf stable.
On se connaît à peine. On se fréquente depuis peu, autant dire depuis aujourd’hui réellement. Pourtant, on s’aime. Je le sens dans mes entrailles.
Te quitter, c’est m’arracher mes tripes.
Te blesser, c’est me transpercer de mille lames.
Aussi, si personne ne considère rationnel notre amour, je m’en fous. Mon cœur, mon âme, mon être me pousse à croire en toi et en ce « nous » dont nous pourrions rêver…
Je sais bien que ce ne sont que des promesses d’adolescents ratés. Mais j’ai envie de penser que notre union sera notre force, peu importe où cela nous mène, je veux qu’on soit tous les deux…
— Vous êtes le genre de filles qui deviendront des femmes au foyer, pire qui tomberont enceinte avant la fin de leurs études et qui vivront toute leur vie aux crochets de leur mari !
Encore des mots blessants. C’est de pire en pire. Pourquoi ne prend-il pas une arme pour me tuer pendant qu’il y est ?
L’oublier ? C’est impossible. Il me hante. Il me captive. Je n’ai jamais été en contact avec une personne capable de me dompter et de m’attirer autant. Il n’a pourtant rien de spécial. C’est juste un garçon de dix-huit ans un peu rebelle et qui semble traîner un nuage de noirceur aussi épais que le mien.
Oui, Enzo est comme moi. Je crois que c’est ça qui me pousse à avoir besoin de lui. Je m’identifie à son côté obscur. C’est cela qui le rend séduisant et qui permet cette connexion entre nous…
Le monde, ce n’est pas le royaume des licornes.
Ne te laisse pas faire par ce genre de types ! Ils ne savent qu’intimider les faibles et n’ont aucun courage.
Ne laisse personne te piétiner. Quand on est aussi jolie que toi, les garçons devraient se prosterner à tes pieds et les filles faire profil bas. Alors, quels que soient tes problèmes, ils ne sont pas insurmontables.
Tu es comme un petit chien. Tu aboies très fort, tu mords vite, mais tu ne fais pas bien peur ni mal.
Je me sens comme une étrangère. Pourtant, je suis plutôt jolie. Peut-être trop même. Cela empêche les autres de m’aborder. Pour eux, je suis toujours trop quelque chose. J’ai tout entendu du « trop mignonne » à « trop froide » en passant par « trop facile ».
J’étudie mes camarades. Il y en a de toutes sortes. Des excentriques, des sérieux, des calmes et malheureusement, je n’arrive à m’accrocher à aucun d’eux.
Le courant ne passe pas, voici la vérité. Ils ont leur monde et j’ai le mien. Nous sommes trop différents.
Le but est simple, je désire être différente. Je souhaite tirer un trait sur mon année de galère. Je n’aspire plus à être une ombre. Je veux ma place en pleine lumière. Seulement, dans cette classe où je ne connais personne encore, m’imposer semble difficile.
Ce n’est pas vraiment un baiser, c’est un simple contact. C’est un peu comme si je lui faisais la bise.
On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre !
Je dois avoir une tumeur au cerveau et j’ai des visions qu’il semble décrire. Je ne peux pas croire en l’éternité d’un amour. Je ne peux pas accepter qu’il soit cet homme que je vois dans ce passé imaginaire.
Il y a ce garçon dans mon esprit. Il me hante. Il me torture et visiblement, il essaie de jouer au plus malin. Je ne sais pas si je m’imagine des choses. Mais il y a des sensations qui sont soit irréelles, soit irrationnelles. Je ne peux pas me souvenir d’une vie passée tout comme il ne peut pas me connaître de cette même manière.