AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Charlene Kobel (52)


- Qu'est-ce que tu fais encore ici ?

...

- J'aimerais juste goûter à l'un de tes fameux cupcakes. Surprends-moi avec l'arôme. Et un grand café, s'il te plaît.

- Arôme mort aux rats te conviendra parfaitement, cracha-t-elle.

Il ne put retenir un éclat de rire, mais espérait toutefois qu'elle n'irait pas jusque-là.
Commenter  J’apprécie          00
- Je ne bougerai pas d'ici !

- Vraiment ?

- Parole de scout.

Il s'approche, un air joueur accroché au visage.

- Mia... gronde-t-il.

Je relève le menton, prête à camper sur mes positions. Je le nargue.

- Allons, il faut bien utiliser tes muscles pour autre chose qu'impressionner les filles. A moins que ce ne soit que du chewing-gum.

- tu l'auras voulu ! s'écrie-t-il en saisissant les poignées de la brouette.

Je m'apprête à crier victoire avant de reconnaître la direction qu'il prend. Il se dirige vers le tas de fumier. Il n'oserait pas ?

- Tu ne vas pas dans la bonne direction, crié-je pour qu'il s'arrête.

- Non, en effet, ricane-t-il.
Commenter  J’apprécie          30
- T'as le choix... soit tu cours en direction de la terrasse et tu finis dans le jacuzzi, toute habillée, soit tu vas à droite, et c'est la douche. Tu préfères quoi ? s'amuse-t-il.

J'avise un verre d'eau à moitié plein sur la table et retiens de justesse un sourire.

- La troisième option !

Je m'empare du gobelet et lui jette le contenu à la figure avant de détaler en direction des chambres, Lorenzo à mes trousses.
Commenter  J’apprécie          30
- Et l'autre jour, quand il m'a montré de l'affection au travail, j'ai fini par comprendre que c'était parce qu'il l'avait vu entrer. Il marquait simplement son territoire, comme un chien le ferait en pissant contre un lampadaire. Je ne suis qu'un lampadaire parmi tant d'autres. Quand je n'illuminerai plus assez la rue, il changera, simplement.

Mon ami laisse échapper un petit rire et s'excuse dans la foulée.

- Pardon, Becca, ce n'est pas drôle, mais tu utilises de drôles de métaphores tout de même- Un lampadaire, hein ?
Commenter  J’apprécie          20
- Parce que tu aurais fait quoi à ma place ? questionné-je.

Il hausse les épaules.

- Je ne me serais déjà pas amouraché de la petite soeur de mon meilleur pote... se moque-t-il.

- Merci pour cette analyse pertinente !

Je me demande pourquoi je lui ai proposé de se joindre à moi. J'aurais mieux fait de descendre des bières dans mon salon. Au moins, mes meubles auraient fermé leur gueule au lieu de dire de la merde, eux.
Commenter  J’apprécie          40
Hailey : Ecoute, je ne sais pas comment réagir avec toi. Qu'est-ce que tu attends de moi ?

Bon, bah au moins, c'est direct. Sauf que clairement, je suis incapable de lui dire ce que j'attends d'elle, je ne le sais pas moi-même.

Ashton : Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu penses que je puisse attendre de toi ? Une partie de jambes en l'air ? Un trio avec ta copine ? Le mariage ? Je ne sais quoi te répondre. Quelle réponse te ferait plaisir ?
Commenter  J’apprécie          10
Je souris. La suite de la conversation, lorsqu'elle aura raccroché avec sa soeur, sera géniale. Elle ne va pas pouvoir se défiler. Soudain, je suis pris d'une quinte de toux et je sais à cet instant que Solène m'a cramé. Je l'entends pousser un léger cri. Si Zoey ignore que je parle sa langue, ce n'est pas le cas de son aînée.

- Oh merde ! Lorenzo est avec toi ?

- Il est assis en face, ouais. Pourquoi ?

Ma belle-soeur éclate de rire. Il faudra que je pense à la remercier d'avoir emmené Zoey sur le sujet.

- Je suis désolée, il faut que je te laisse. Je t'embrasse et repasse le bonjour à Lorenzo.

Zoey fronce les sourcils, puis pose son téléphone sur la table basse. Elle me scrute d'un air perplexe, elle n'a toujours pas compris pour quoi sa soeur avait réagi ainsi. Quant à moi, je me contente de lui adresser un regard amusé. Elle est loin de s'imaginer ce qui l'attend. Dans un français parfait, je lui demande :

- Alors comme ça, tu n'arrêtes pas de penser à ce "presque" baiser ?
Commenter  J’apprécie          40
Je tire les draps à la hauteur de mon cou et commence à me replonger dans le sommeil lorsque je me relève d’un coup, en m’apercevant tout juste que je ne reconnais pas l’endroit.
Commenter  J’apprécie          20
- Tu dois être crevé. Si tu veux, tu peux aller te coucher et si tu n'es pas réveillé quand les filles arrivent, je t'envoie Solène.

J'écarquille les yeux.

- Oui, pour aller m'allonger. Non, pour Solène. Ta copine serait capable de me réveiller avec un seau d'eau glacé.

Il éclate de rire parce qu'il sait tout comme moi qu'elle le ferait. Je monte les marches et vais m'étendre dans mon lit.
Commenter  J’apprécie          30
Il prend ma main et la porte à ses lèvres. Je sais maintenant ce qu'est le véritable amour. C'est puissant et renversant à la fois. Ca effraie, mais nous rassure. C'est ce qui peut nous faire tomber, mais également nous relever. Et ce sentiment ne s'estompe pas. Pas même face aux épreuves de la vie. L'amour est le moteur de ce monde.
Son amour est le moteur de mon monde.
Commenter  J’apprécie          70
Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis complètement à l'aise, mais je me surprends à m'amuser. Nous allons tourner autour du deuxième baril. Mia avait raison quand elle disait que Chestnut adorait ça et qu'il connaissait son travail. Dernier baril et après, ce sera le sprint final. Nous le contournons, sous les cris de mes amis qui m'encouragent à laisser mon cheval aller à fond. Alors je m'exécute et Chestnut galope à vive allure, faisant s'envoler mon chapeau. J'ai l'impression de flotter au-dessus de sa selle tellement la vitesse me prend aux tripes. Une fois que nous franchissons la ligne, je place mes jambes vers l'avant et l'arrête d'un simple "Oh". L'effet est immédiat. Du galop, il stoppe dans un nuage de poussière.
Commenter  J’apprécie          00
Tu en es capable. Chasse ces pensées négatives qui envahissent ta tête. Et rappelle toi que si tu n'y arrives pas aujourd'hui, demain est un autre jour.
Commenter  J’apprécie          00
En règle générale, je ne courtise personne. Comme je te l'ai dit, aucune fille n'a été assez spéciale pour moi... Avant toi.
Commenter  J’apprécie          00
Il faut que tu acceptes que les gens tiennent à toi.
Commenter  J’apprécie          00
En faisant le premier pas, je prie pour ne pas m'étaler. Au second, je tente de sourire. Au troisième, je m'imagine, me faire un croche-pied et faire un vol plané pour finir sur le sols, les fesses en l'air. Au quatrième pas, je croise le regard de ma mère. Au cinquième, je réprime le fou rire qui menace d'exploser. Punaise ! Cet instant ne me paraissait pas si long lors des répétitions. [...]
C'est à ce moment que je crois son regard. Gautier, le frère du marié, me scrute intensément et je me sens toute chose. Bon sang ! Je devrais haïr ce type après ce qu'il m'a fait...
Commenter  J’apprécie          00
Que cette réputation fût le fruit de ragots jalousement colportés ou l’effet d’une vraie liberté de mœurs, cela importait peu. La rumeur triomphait bien au-delà des faits, et personne ne songeait à la remettre en cause. M., dans l’esprit des commères, était une fille facile, de celles qui troublent les ménages et déchirent les familles.
Commenter  J’apprécie          00
L’illusion contentait les vainqueurs, consolait les sophistes et contredisait les Cassandres qui, redoutant toujours les ambitions du Reich, déploraient la défaite et annonçaient le pire. On fit d’abord courir le bruit d’une liberté bien tempérée sous la gouverne du maréchal Pétain. On trouva aisément d’honnêtes gens pour y croire et acclamer leur chef lorsqu’il fit aux Nîmois l’honneur d’une étape en leur ville, une nuit de février 1941, avant de rencontrer Franco, à Montpellier, où les deux officiers saluèrent le bon peuple depuis le balcon pavoisé de la préfecture.
Commenter  J’apprécie          00
Parmi ses tableaux favoris figurait une toile de Jean-François de Troy, La Moissonneuse endormie, empreinte de cet érotisme léger dont le XVIIIe siècle a le secret. On y voyait une forte paysanne, assoupie dans un bois, le bras gauche replié sous sa chevelure brune, le bras droit étendu, mollement, hors d’une mousseline rabattue sur le ventre afin de libérer sa gorge. La blancheur de ses seins et d’une cuisse apparente, sous une tunique de bure, ressortait plus intense sous la roseur des joues. Un œil expert aurait pu deviner qu’elle feignait le sommeil, par honte ou par plaisir, pour mieux prolonger une jouissance jalousement arrachée, loin des hommes et des bêtes, à l’ennui du labeur des champs. Mais eux, les collégiens, loin d’avoir à l’esprit qu’un corps pouvait ruser, s’imaginaient voler à cette femme endormie un peu de son intimité. Combien de reproductions de la Moissonneuse le petit Pygmalion n’avait-il pas offertes à ses camarades pour mieux les tenir éloignés de la Jeune fille au chevreau ! C’était tant mieux pour lui qu’ils préfèrent les poitrines généreuses. L’émoi est égoïste. Qu’elle reste en son jardin et demeure à lui seul !
Commenter  J’apprécie          00
À  quinze ans, moins niais, mais plus épris, il employait son imagination au secours de ses appétits, et déplorait que la magie de Vénus ne puisse, d’une seule parole, donner vie à ce corps pétrifié, prêt à bondir hors de son socle, baigné de feuilles de lierre, arabesques mêlées, en chahut comme une chevelure.
Commenter  J’apprécie          00
Elle, émaciée, aussi, comme un reflet humain, comme une métamorphose de l’agneau affamé. Le bras gauche dessinant un vague arc de chair. Les doigts ouverts, en éventail, comme une palme légère. Rien mieux que ces deux faibles formes n’aurait pu signifier l’union de la grâce et de la fragilité.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charlene Kobel (111)Voir plus

Quiz Voir plus

Léonard de Vinci

En quelle année est né Léonard de Vinci ?

1452
1462
1472

11 questions
94 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , artiste , renaissance , italien , peinture , dessinsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}