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Citations de Charles Duchaussois (22)


J'ai lu Flash ou le Grand Voyage peu ou prou lors de sa parution, là je viens de le retrouver dans une boite à livres et je le relis avec beaucoup de plaisir. Charles est un garçon intelligent, cultivé, courageux et stylé, certes pas fait pour une vie rangée. Contrairement aux autres aventuriers et c'est un aventurier, il n'a pas la Grosse Tête et n'essaie pas de se bonifier auprès de ses lecteurs. Tout au contraire son livre est un mea culpa et un acte de contrition, il ne cache rien, il n'a pas peur de se traiter de salaud et ça le rend d'autant sympathique. Disert, ouvert, astucieux, il est capable d'évoluer dans tous les milieux. S'il fréquente les drogués, son niveau culturel lui permet aussi de fréquenter la "High Society "et d'avoir des diplomates, des maîtresses dans la médecine, l'écriture, la finance et la diplomatie. Salut l'Artiste!
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Partout, par terre, dans les coins, sur les rochers, sur le sable où battent doucement les vagues, il y a de la merde.
Des paquets de merde, des couches épaisses, fumant au soleil.
Et au-dessus, volent les mouches. Des nuages de mouches bleues qui vrombissent par milliers tout autour de moi, affolées par l'odeur insoutenable.

Deuxième partie.
Les tours de la mort.
Chap 4 - p 130 -
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la route des indes est détestables, les occidentaux il y a cinquante ans sont partis mourir sur la route de Katmandou, pas étonnant que le moyen orient se soit refermer après cela ,la déchéance la pire qui soit; voila la réalité des babas cool d une certaine époque qui fait froid dans le dos
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Minuit dix, le 7 septembre 1969.
J’ai vingt-neuf ans et demi, je pèse 48 kilos.
Je suis un junkie qui va se finir dans la montagne.
Je suis ni heureux, ni malheureux, ni anxieux, ni tourmenté.
J’ai en moi la fatalité des Orientaux.
Je ne me donne pas plus de trois semaines à vivre.
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Une dernière chose que tous les vrais amateurs de hasch connaissent : il faut alterner les « crus », passer de l’un à l’autre, de l’afghan au pakistanais, au népalais, etc.
Pourquoi ? D’abord pour le plaisir. A fumer toujours le même hasch, le goût s’émousse, se lasse. C’est un peu comme avec les vins. Boiriez-vous toujours uniquement du beaujolais ?
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Le haschisch, à côté de l’opium, c’est du bouillon de légumes à côté du cognac.
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Ce mort, a mon côté, c'est moi, tel que je serai dans quelque temps, dans la neige, quand je me serai fait mon O.D...
Une haine sourde contre la drogue m'envahit. Mais il est trop tard pour revenir en arrière.
J'ai joué, j'ai perdu.
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La moitié de la seringue est à peine vidée dans ma veine que déjà le flash est en moi, que quelque chose de très étrange se produit.
Un énorme, un délectable pincement envahit tous les nerfs de mon corps.
En même temps, des picotements m’ont pris. Aux extrémités et aux muqueuses.
Mes doigts de pieds, mes doigts de mains se mettent à me piquer, ainsi que ma bouche et mon anus.
En même temps, j’ai subitement chaud, très chaud.
Cela a duré quelques secondes, une vingtaine peut-être, mais cela me laisse pantelant, la tête qui tourne, une lassitude merveilleuse dans tous le corps.
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Le haschisch, à côté de l’opium, c’est du bouillon de légumes à côté du cognac.
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La drogue est comme le vin. Elle a ses soûlards qui titubent au comptoir, et ses gourmets qui savent se délecter d'une bonne bouteille.
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Flash, en anglais, cela veut dire : éclair.
Pour un drogué, cela veut dire : spasme.
Le flash, c’est ce qui se passe dans le corps d’un drogué quand, poussée par le piston de la seringue, la drogue entre dans ses veines.
Ça a la violence de l’éclair et l’intensité du spasme amoureux.
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Tout autour de moi, dans le silence chaud et lourd de la nuit, de petites braises luisent à tour de rôle, au rythme des aspirations. Je suis bien, je suis heureux. J’ai le nez assez fin pour respirer tous les parfums du monde, le regard assez perçant et la bouche assez grande pour voir et manger tous les biens de ce monde. La nature toute entière me semble un paradis terrestre fait pour être dévoré à pleines dents étreint avec tout mon corps.
Demain, je repartirai et l’Orient m’ouvrira ses portes.
Désormais, je ne resterai pas un seul jour, une seule nuit, sans me droguer.
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Pour certains, les vrais intoxiqués, cette arrivée au Pakistan, c’est la fin d’un long calvaire.
Depuis des jours et des jours ils voyagent à petites étapes, brûlant d’impatience et de fièvre, faisant des prodiges pour se procurer de la drogue et soudain, c’est le paradis.
A des prix défiant toute concurrence, ils se voient offrir tout ce qu’ils veulent, du haschisch à l’héroïne, en passant par le L.S.D., l’opium et tout l’éventail des amphétamines. En somme, c’est le puits d’eau, tout à coup, pour le naufragé du désert qui n’a rien vu couler d’autre que sa sueur depuis des semaines.
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Une dernière chose que tous les vrais amateurs de hasch connaissent : il faut alterner les « crus », passer de l’un à l’autre, de l’afghan au pakistanais, au népalais, etc.
Pourquoi ? D’abord pour le plaisir. A fumer toujours le même hasch, le goût s’émousse, se lasse. C’est un peu comme avec les vins. Boiriez-vous toujours uniquement du beaujolais ?
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Minuit dix, le 7 septembre 1969.
J’ai vingt-neuf ans et demi, je pèse 48 kilos.
Je suis un junkie qui va se finir dans la montagne.
Je suis ni heureux, ni malheureux, ni anxieux, ni tourmenté.
J’ai en moi la fatalité des Orientaux.
Je ne me donne pas plus de trois semaines à vivre.
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La vie est formidable. La drogue nous met dans un état de force et de lucidité extraordinaires. Nous ne sommes jamais fatigués.
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...en attendant que le hasard me relance et m'emmène sur une nouvelle route capable de me tenter et m'exciter, ce qui sera dur, car j'ai besoin de poivre et d'épices très très fortes...
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Et l'envie me vient, sans cesse grandissante, de ne rien faire comme les autres, puisque je ne suis pas comme les autres.
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Flash en anglais, cela veut dire : éclair.
Pour un drogué, cela veut dire : spasme.
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Je suis maintenant comme un vrai fou. Quand je m'arrête, toutes les heures, pour me shooter, je sors ma boîte à haschisch en fer, je l'ouvre et je me regarde dans la petite glace. J'ai un visage à faire peur. Mes cheveux sont devenus longs comme ceux d'un vrai hippie, ma barbe, jamais taillée, me mange le visage. Je suis d'une pâleur effrayante. Un jour, j'ai un accès de curiosité morbide. J'imagine quelque chose qui est bien un macabre caprice de drogué jusqu'au dents. Je place la boîte sur une pierre bien calée, j'incline la couvercle en biais, je me déshabille. Entièrement. Je me rappelle, je vois les os de mes hanches, effroyablement saillants, et toutes mes côtes qui apparaissent.
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