« L’alcool est quand même la seule drogue pour laquelle on va te dire que tu as un problème si tu n’en prends pas. » (p. 91)
Et si en lisant ces lignes tu te dis : Tiens, c'est ça être alcoolique? Mais Machine, elle boit un peu comme Charlotte, non?», j'aurai peut-être gagné.
Gagné à ce qu'on remarque ces femmes qui, comme moi, boivent en cachette, de peur d'être démasquées.
Boivent parce quelles se trouvent «trop ou « pas assez».
Boivent pour un tas de raisons.
Qui sont les leurs.
Gagné car on pourra peut-être aider ces personnes, si elles le veulent, si elles l'acceptent.
Et si c'est possible.
« C’est apparemment une manière d’emmerder le monde que de picoler quand on est une nana. Tant mieux, car j’aime bien ça, moi, emmerder le monde. » (p. 75)
« Si je suis capable d’écrire ces lignes, c’est que je suis sobre. Attention ! Je n’ai pas choisi d’arrêter de boire, JE N’AI PAS EU LE CHOIX. C’était soit ça, soit la mort. » (p. 12)
Les gens me disent qu'ils auraient pu mieux faire. Mais non, puisque je n'étais pas prête à les entendre. Il faut faire son chemin.
Nous, créatures qui ne devrions être que poésie, sensualité et féminité, nous savons nous cacher pour faire les pires conneries.
Je rentre dans le moule. La bonne pâte que je suis déborde de tous les côtés, mais je rentre.
Foutu moule.
« La maladie alcoolique est le résultat d’interactions entre nos gènes et notre environnement. » (p. 46)
« Mon alcoolisme, je l’ai construit. Sournoisement. Verre après verre. » (p. 13)
Elle est quand même dingue, cette tradition française de la picole familiale.