Quand les mains sont occupées, la tête réfléchit mieux
J’ai tellement de mal à me lever. Quand j’étais enfant, j’avais développé toutes sortes de théories sur ce pays qui ne tourne pas rond, car tout, l’école, le travail et l’hôpital, commence bien trop tôt. Au fond, ça vous bousille la vie. A l’école, on nous a appris que chaque homme possède son propre rythme biologique, et on fait tout le contraire.
Une fois, j'ai eu un amant hyper-vieux. J'aime bien dire "avoir un amant", c'est franchement démodé et quand même mieux que "se faire sauter par un mec".
Elle ne veut pas se lever, jamais, comme moi jadis, mais je dois lui faire croire que c'est très important de se lever le matin et d'aller à l'école même si moi je n'en crois rien.
On rit toujours très fort de ce qui vous flanque la trouille.
J'ai du sang qui me remonte sur le cou-de-pied en passant par les orteils: risque de chaussée glissante, hémoplaning !
Et une opération, c'est un peu comme un voyage, on ne sait pas si on en reviendra.
Le pigment donne du piment. Compliments.
C'est comme d'attacher des rondelles de salami autour du coup d'un garçon mal-aimé pour qu'au moins les chiens jouent avec lui.
Quand je méprise quelqu'un sans raison valable et que j'ai une envie folle de lui taper dessus ou de lui régler son compte verbalement, c'est en général que mes règles s'annoncent. Manquerait plus que ça.
Tout le monde a du pipi sous ses chaussures orthopédiques. Voilà qui cadre tout à fait avec mon humour: je les imagine en train de trimballer ça dans plusieurs services, toute la journée, en marquant mon territoire.
Bon sang ! Dieu qui te manifestes par ton absence, fais en sorte que ça ne m'arrive pas. Sinon, j'aurai des couches à dix-huit ans. D'habitude, c'est plutôt quand on fête son quatre-vingtième anniversaire. Dans ce cas de figure, je n'aurai vécu que quatorze ans sans couche. Pas terrible pour le look, en plus...