Charmaine Wilkerson

Une pépite ! C’est le seul qualificatif qui me vient à l’esprit en refermant ce livre .

Découvert par le biais d’un article consacré à la parution de ce roman sur Babelio, j’étais suffisamment intriguée pour passer à son acquisition.

Un nouveau livre sur le thème d’un secret familial dévoilé lors d’une succession me direz-vous ?

Oui mais pas que. Déjà l’originalité du fil conducteur est l’histoire de la fabrication d’un gâteau, le gâteau noir recette antillaise traditionnelle et familiale qui conduit par le biais de sa transmission entre générations à vouloir connaître le passé.

Ensuite les protagonistes de l’histoire « gens de couleur «  résultat de métissage entre différents émigrants au fil du temps, leurs difficultés d’intégration dans nos sociétés actuelles, le regard des autres, les stéréotypes amènent le lecteur à analyser pourquoi dans notre vie nous sommes si peu tolérants vis à vis de la différence entre humains et nos modes de vie.

Par le biais du récit du personnage central, l’auteur révèle également les fractures sociales importantes entre blancs et noirs dans les années soixante, la difficulté de s’imposer dans la société, l’obligation de taire certaines actions pour se protéger.

L’écriture de l’auteure est immersive, succession de chapitres courts bien rythmés qui donnent envie de tourner encore et encore les pages. Une belle réussite !

Lorsque Eleanor décède, ses deux enfants Byron et Benny ont rendez-vous chez Mr Mitch, l’avocat de leur mère. Il possède pour eux un enregistrement à écouter de la part de leur mère. Celle-ci va leur demander de partager ensemble lorsqu’ils jugeront le moment adéquat, le gâteau qu’elle a laissé pour eux. Elle va alors dérouler l’histoire de sa jeunesse, et cette femme semblait cacher beaucoup de secrets.



C’est un très beau roman que je découvre ici. Il s’agit d’une très belle histoire de transmission, de filiation, mais également une triste histoire dont bien évidemment, je ne vous dévoilerai aucun élément afin de ne rien vous spoiler.



Si le début peut paraître déroutant, dû aux nombreux changements d’époque et aux multiples personnages qui entrent en scène, je dois dire qu’une fois les éléments bien mis en place, le tout reste très aisé à suivre, et vraiment intéressant.



Il va m’être difficile de vous parler de ce roman sans trop vous en dire, tant je pense qu’il faut vraiment le découvrir par petites touches, tout comme nous est dévoilée l’histoire.



J’en ressors très émue, et j’ai trouvé que l’auteure réussit à faire passer toute une palette d’émotions. Les personnages sont très bien esquissés, avec leurs forces mais également leurs fêlures. Une multitude de thématiques seront abordées.



La plume de l’auteure est tout en douceur. Je ressors conquise par le schéma narratif de ce roman, consistant à alterner les diverses époques, le tout a l’aide de petits chapitres assez courts, ce qui rythme le récit.



Un très beau roman aux diverses thématiques. J’ai été très émue en découvrant cette histoire bouleversante. À découvrir.
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Ce livre démarre sur une île des Caraïbes et nous emmène vers l'Angleterre, tout en passant par l'Italie.



Même si le sujet de l'immigration est présent, c'est un livre centré sur la construction de soi par rapport à son héritage familial et celui que nous souhaitons laisser à nos héritiers.



Une nageuse qui fera naître une athlète de haut niveau, un gâteau noir dont la recette se transmet de mère en fille, les chinois et leur magasin, leur combat de coq, le regard des autres sur la couleur de peau, un amour plus fort que tout...avec un amalgame de culture qui nous est également proposé de découvrir.



Et puis l'enregistrement, d'une mère décédée, laissé en héritage à ses enfants et dont les révélations vont tout changer.



J'ai bien aimé cette histoire même si au départ j'ai eu un peu de mal à entrer dedans. Il faut persévérer car il nous est offert de l'Histoire, des émotions qui font de ce roman un beau récit.

Comprendre que les évènements d'une vie forment ce que nous devenons selon ce que l'on choisit d'en faire, une force ou une faiblesse. Car au final c'est un peu de nous que nous transmettons à nos enfants, alors autant choisir le bon côté de nous-même.

Eleanor Bennett a laissé un dernier message, sous forme d'enregistrement audio, à ses enfants, Byron et Benny, avant de mourir. Elle y raconte l'histoire de Lin, une jeune nageuse forcée de fuir son île des Antilles après y avoir été accusée du meurtre de son époux...

C'est peu dire que les secrets que va révéler le testament audio d'Eleanor sont lourds, avec des conséquences touchant plusieurs générations. Avec comme fil directeur la recette d'un gâteau noir traditionnel, c'est une lecture agréable sur l'identité et la transmission. Comment grandir avec le poids du passé ? Est-il possible de refaire sa vie sans conséquences ? Quel est le rapport entre Covey et les B&B, comme les appelait leur mère ?

J'ai apprécié particulièrement le lien d'amitié de Covey avec Bunny, et son lien viscéral avec la mer. Un roman qui fait voyager entre les continents, les générations et les cultures.

J'étais très impatiente de lire ce récit car j'aime énormément ce que propose la maison d'édition Buchet Castel actuellement et j'avais vu de très bon avis sur celui-ci également.



Malheureusement cette fois-ci je suis plutôt à contre courant de l'avis général, j'ai trouvé le récit tellement fouilli, je ne suis jamais parvenu à rentré dedans, il y a différentes périodes mais cela est plutôt un procéder habituel dans mes lectures et ce n'est pas ce qui m'a largué.



Ici nous sommes baladés de personnages en personnages sans véritable fil à suivre ne serai ce que le gâteau mais la encore un peu léger pour ma part, le lien je ne sais pas pour le gâteau.



Cette lecture m'a donc au final paru interminable, si beaucoup évoque un puzzle je pense que j'ai à peu près fais les contours de celui-ci mais le milieu n'est pas construit de mon côté, ce qui rend le puzzle inadéquat dans sa fonction.



Ce récit n'était en tout cas pas du tout fait pour moi.

Suite au décès d'Eleanor, son fils Byron et sa fille Benny, qui ne se sont plus vus depuis des années, se retrouvent chez un avocat pour écouter le testament audio que leur mère leur a laissé.

Une longue confession qui va bouleverser leur vie et un gâteau noir dans le congélateur, voilà leur héritage.

Best-seller aux États-Unis, ce premier roman de Charmaine Wilkerson se construit dans un aller-retour rythmé entre le passé familial d'un côté et le présent de l'autre, celui de l'enterrement d'Eleanor et de ses secrets qui se dévoilent. Comment sont reliées la petite île des Caraïbes de la jeune Covey, sa fuite en Angleterre et la vie d'Eleanor? C'est ce voyage dans les silences et les non-dits que nous invite à entreprendre Wilkerson.

Traversant plusieurs générations, et des dizaines de souvenirs, la narration se déploie en courts chapitres qui nous parlent de transmission évidemment, mais aussi d'identité, de racisme, d'amour ou d'écologie.

De tellement de thèmes et d'époques, de hasards heureux et de coïncidences improbables que le récit finit par pâtir de cette trop grande envie de tout dire, et prend parfois le chemin de la facilité et du cliché selon moi, dans une écriture qui peine à convaincre.

Un joli roman en définitive, que j'ai lu sans déplaisir, qui propose notamment une réflexion originale autour de la cuisine et de ces plats familiaux qui se transmettent de génération en génération.

Et puis je prendais bien une part de gâteau noir pour le goûter, tiens!

Une mini-série, produite par Oprah Winfrey notamment, est sortie cet automne aux États-Unis sous le titre "Black cake". Je serais curieuse de la voir!

Je remercie chaleureusement les éditions Buchet-Castel et Netgalley pour le partage de ce très bon moment de lecture.

Un voyage dans le temps, au cœur d’une famille bâtie sur des secrets inavoués. Ils se révèlent peu à peu autour d’un gâteau noir et d’un enregistrement audio. Convoqués chez M. Mitch, Benny et Byron sont donc contraints de se revoir malgré leur brouille et de se plier aux dernières volontés de leur mère tout juste décédée. « B&B, il y a un petit gâteau noir dans le congélateur pour vous. […] Je veux que vous vous asseyez ensemble et que vous partagiez ce gâteau. Vous saurez quand le moment sera venu. »

Le gâteau noir, c’est une recette venue d’une île des Caraïbes. Eléanor en a transmis les secrets à sa fille Benny. Ce gâteau, c’est le fil rouge de tout le roman, il se prépare dans le plus grand secret et se consomme pour les grandes occasions. Benny et Byron autrefois très complices, s’astreignent donc à écouter les dernières paroles d’Eléanor qui leur révèle peu à peu toute son histoire et celle de leur famille.

Nous voilà alors plongés dans une véritable saga familiale et l’histoire d’un exil des Caraïbes jusqu’en Californie, en passant par l’Angleterre. J’ai beaucoup apprécié les thèmes et les relations familiales évoquées par C. Wilkerson dans ce premier roman. Qui sont réellement nos parents ? Que nous transmettent-ils vraiment ? Quelle identité peut-on avoir lorsqu’on vit l’exil ? L’autrice y aborde aussi le thème des discriminations. Le roman s’articule selon un savant mélange d’époques et de points de vue, sa construction entretient le mystère et le style est agréable à lire.

Un roman plein de générosité, un bon moment à savourer comme le gâteau noir.

#Lespartsoubliées

#NetGalleyFrance

Sur le thème de la résilience, de l’héritage moral et du poids du passé des ancêtres, un premier roman virevoltant, au pouvoir hypnotique.
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Californie, de nos jours….

Byron et Benny se retrouvent chez leur mère tout juste décédée. Cette dernière a laissé à son avocat un enregistrement destiné à ses deux enfants ; elle a des choses à leur dire, leur apprendre, à leur avouer. Ces derniers qui ne se sont pas vus depuis un certain temps, ne savent finalement pas grand-chose sur leurs parents, leur mère.

L’histoire va donc naviguer dans le temps et surtout dans l’espace. Si nous faisons connaissance des protagonistes en Californie, l’histoire commence dans une petite île de la Caraïbe, où dans cette famille on respecte la tradition du black cake, titre original du livre, dont on déguste habituellement une part, chaque année d’anniversaire de mariage. La recette de ce gâteau se transmet de mère en fille, et c’est à l’abri des regards qu’il est confectionné à chaque grande occasion.

L’ombre de ce gâteau plane au fil de ce livre, comme le témoin des ombres et secrets qui émaillent l’arbre généalogique de cette famille.

L’image du gâteau énigmatique est une parfaite métaphore de la transmission culturelle au fil des générations. L’auteur aborde beaucoup de thème : la condition féminine, la discrimination raciale, l’homosexualité, le secret des origines. Sans doute trop, et pas toujours amenés de manière très adroite.

Il n’empêche, constitué de chapitres courts et alternés dans le temps, ce roman se laisse lire grâce à une écriture fluide, mais somme toute assez basique. On se laisse aisément emporter. Qualitativement, ce n’est pas le livre du siècle, d’autant que j’ai trouvé la fin un peu expédiée.

Un livre détente de temps en temps, cela ne fait pas de mal !


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gâteau noir dans le congélateur qu’ils devront manger ensemble quand le moment sera venu.

Ce gâteau noir, héritage de leur origine antillaise. Gâteau qui se transmet dans les cuisines de mère en fille et qui orne les repas de mariage et des événements importants. Eleanor l’a appris de sa mère. Benny a appris à son tour les ingrédients clés de cette recette et les gestes à reproduire.

Un long enregistrement avec la voix de leur mère, héritage bien gardé depuis des décennies.

Dans la maison de leur enfance, assis sur le canapé qui a vu tous les moments partagés en famille, Byron et Benny écoutent leur mère, leur conter son histoire : son enfance heureuse sur cette île des Caraïbes, son talent de nageuse, l’amitié et les premiers amours puis son départ précipité pour Londres alors qu’elle sort tout juste de l’adolescence.

Plus ils entendent leur mère et plus ils découvrent une part de cette femme qu’ils ne soupçonnaient pas. Ce sont les secrets de toute une vie qu’elle leur confie. Une part d’elle qu’elle leur a transmis et qui explique leur histoire.

De 1965 à 2018, l’auteure peint une fresque saisissante et qui nous emporte par les mystères et secrets dévoilés au fil des pages. Des Caraïbes en passant par Londres, l’Italie et la Californie, une multitude de personnages se croisent et scellent leur destin.

Les personnages se dévoilent, les temporalités s’alternent et les révélations font sens. Chaque personnage est lié par ses confidences et par les rencontres que la vie offre.

Un roman passionnant construit comme un puzzle. Au fil des pages, les pièces s’assemblent et les mystères se résolvent. Par ces secrets et ces chapitres courts, le livre nous emporte.

Une lecture plaisante et tout en douceur. De très beaux personnages et des thèmes abordés qui font sens avec l’actualité comme la protection des mers ou les discriminations dans le monde du travail.

Une histoire qui parle de reconstruction et qui traite du poids des secrets et de l’héritage caché que l’on transmet sur plusieurs générations.

Un premier roman captivant à découvrir !


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Ce livre m'a tout simplement surpris car je ne pensais pas du tout qu'un livre pareil pouvait être publié.

Il est tout simplement mal écrit. On dirait un premier jet qui n'a été ni relu ni peaufiné. L'écriture est pauvre, maladroite, et l'univers est mal agencé au point qu'il en devient très difficile de tourner les pages.

Pourtant il y a quelques idées par-ci, par là, mais elles sont littéralement noyées. Je ne sais pas si c'est le jonglage entre le passé et le présent qui n'est pas assez bien maîtrisé ou les différentes saynètes qui manquant d'accord ou les nombreux personnages qui n'ont pas tous quelque chose d'essentiel à dire. On est perdu.

Sans compter que le roman est long, dans l'exagération. 500 pages de cette qualité est incompréhensible, que s'est il passé dans la tête de l'autrice et encore plus de l'éditeur ?

Je remercie les éditions Buchet- Chastel pour la validation de ce roman sur netgalley

Celui-ci est le 1er roman de Charmaine Wilkerson paru il y'a quelques semaines.

Après un début un peu difficile pour rentrer dans cette histoire, dû sûrement au fait du nombre de personnages, j'ai été par la suite charmée par cette lecture qui nous parle de famille, de colonisation, de partage, de culture

Qui nous fait voyager des caraïbes aux États-Unis en passant par l'Europe.

Les personnages uniformes au début prennent de l'intensité au fur et à mesure de l histoire et nous emportent totalement dans les profondeurs de leurs souvenirs.

J'ai apprécié l'évolution des enfants de Eleanor, leur façon de se retrouver et d'appréhender le deuil.

J'ai découvert surtout l histoire de femmes qui après avoir vécu trop d'épreuves se font les porte parole d'un métissage culturel, cultivent la résilience, le partage.

La plume est agréable et les chapitres courts invitent à tourner rapidement les pages, surtout que l'autrice maintient une forme de suspens tout du long.

C'est une histoire d'amitié et d'amour, plus forte que les années, plus forte que les préjugés

Je recommande cette biographie originale

À la mort de leur mère, Benny et Byron decouvrent avec stupeur qu’elle a laissé à leur intention un enregistrement aux accents de confession. Alors que le frère et la sœur ne s’étaient pas adressé la parole depuis des années, les voilà dans l’obligation de se retrouver pour écouter cet étrange testament. Avec cet enregistrement, il y a le fameux gâteau noir de leur mère, laissé au congélateur et cette dernière volonté : le manger ensemble. Le moment venu. Au fur et à mesure du récit maternel, le frère et la sœur découvriront l’histoire d’une nageuse hors pair sur une île des Caraïbes qui se retrouve forcée de fuir sa terre natale à la suite d’un événement tragique, Ma leur contera l’addiction au jeu d’un homme acculé qui finira par se retrouver pris au piège et les pérégrinations d’une jeune femme prête à tout pour gagner son indépendance. Au fil des révélations de leur mère, Benny et Byron découvrent un monde qui leur était inconnu et qui pourrait bien venir bousculer toutes leurs certitudes.



Fresque familiale aux multiples tentacules, "Les parts oubliées" - bien que ne présentant aucune réelle originalité narrative - dresse le portrait d’une famille aux strates multiples qui vient interroger les notions de parentalité, d’identité et de famille. Bien que le récit souffre de quelques clichés, il offre une merveilleuse immersion au sein d’une famille bancale mais pleine d’amour.



Ode à la transmission culturelle et culinaire, ce premier roman est une belle réussite et un joli page-turner qui nous embarque pour un tour du monde des Caraïbes aux Etats-Unis, en passant par l’Angleterre et l’Italie. Charmaine Wilkerson semble une autrice à suivre, assurément !

Benny et Byron ont une sacrée surprise à la mort de leur mère. De fil en aiguille la vie de leurs parents va se dévoiler changeant leur propre vie. Charmaine Wilkerson avec "Les Parts Oubliées" offre un roman comme les auteurs américains savent si bien faire. L'histoire se déroule comme dans un film, c'est fluide, facile à lire et très sympa.

Bien sûr ce n'est pas un chef d'œuvre absolu mais il serait idiot de bouder son plaisir. C'est un bon livre avec une belle et triste histoire.

Un coup de ❤️



Benny et Byron sont frère et sœur, fâchés depuis plusieurs années, ils sont réunis autour d’un avocat, Mr Mitch pour écouter un enregistrement audio que leur maman a enregistré avant sa mort.



Ils devront également sortir du congélateur, le traditionnel gâteau noir et le manger, mais au bon moment….. avant ils doivent découvrir l’histoire de leur mère, les mensonges et les non-dits…..

À travers les enregistrements, ils vont apprendre à connaître leur maman, découvrir qu’ils ont une sœur et tout ce que leur mère a dû affronter mais ils vont aussi se trouver eux-mêmes…..



Leur mère c’est Covey, elle a dû fuir son île des Caraïbes, son père, Pearl, Benny sa meilleure amie et Gibb son grand amour pour échapper à l’accusation de meurtre de son mari (un vieux voyou malhonnête qu’elle a été forcé d’épouser) ! Alors qu’elle démarre une nouvelle vie cachée et loin de ceux qu’elle aime, elle va se retrouver à nouveau face à des drames, la perte de sa nouvelle amie, abus sexuels, changement d’identité…..et puis l’amour va changer sa vie !



L’histoire est magnifique ! Les chapitres alternent le présent et le passé, c’est très prenant ! L’histoire m’a complètement happée ! La transmission, l’héritage, l’amour sont au cœur du roman !



Une pépite !

Un coup de ❤️

Ce n’est qu’après sa mort que Byron et Benny (la quarantaine pour le premier et huit ans de moins pour la seconde) vont découvrir, au travers d’un enregistrement audio en forme de confession remis à un ami avocat, ce que leur mère Eleanor n’a pu leur dire de son vivant. On navigue ainsi entre le temps de son récit, dans les années 60, et de nos jours, avec les retrouvailles du frère et de la sœur, qui ne s’étaient pas vus depuis huit ans.

Le récit d’Eleanor débute aux Caraïbes, dont elle est originaire, avec la fuite d’une jeune mariée le jour de la cérémonie, abandonnant sa robe sur le rivage proche, où son père la trouve, et se poursuivra en Angleterre, pour s’achever aux États-Unis, où Byron et Benny sont nés. Il est tout sauf linéaire car autour de l’histoire d’Eleanor, d’autres gravitent : c’est ce patchwork d’histoires dans les histoires, habilement liées, qui compose ce roman, porté par une plume agréable et embrassant dans ses pages des thématiques variées, en prise avec notre temps et ses questionnements.

Car « Les parts oubliées », bien plus qu’un énième roman estampillé secrets de famille, évoque la transmission, le respect de la différence (de race, de sexe …), la nécessité de communiquer et le droit, pour chacun, de bifurquer et de sortir des sentiers battus. Un premier roman réussi, aux personnages attachants.
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Le gâteau noir

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Buchet Chastel pour cette belle découverte du premier roman d’une jeune auteure américaine, d’origine jamaïcaine, Charmaine Wilkerson. Et pour un premier roman, c’est vraiment réussi !

Byron et Benedetta (Benny) viennent de perdre leur mère. Elle s’est éteinte, des suites d’une longue maladie. Byron et Benny, si proches lorsqu’ils étaient enfants et adolescents, se sont plus ou moins perdus de vue, la faute à cette journée funeste de Thanksgiving, il y a huit ans Huit ans que Benny n’est pas revenue en Californie voir ses parents et son frère. Maintenant il est trop tard, son père est mort il y six ans et aujourd’hui, c’est Ma qui n’est plus là… Mais elle a laissé une sorte de testament à ses enfants, un enregistrement audio (8 heures) dans lequel elle leur raconte sa vie ou plutôt ses vies et dans le congélateur, une part de son gâteau noir.

Dès les premières pages, j’ai su que j’allais aimer cette histoire qui promène le lecteur entre plusieurs époques et plusieurs continents, les années cinquante et soixante en Jamaïque puis en Angleterre, en Ecosse, et aujourd’hui, en Italie et aux Etats-Unis.

C’est une saga familiale riche, avec des personnages féminins forts (les personnages masculins, à l’exception de Byron, sont un peu escamotés), qui soulève des thèmes actuels comme le racisme, la bisexualité, et l’urgence écologique. Il est également question d’hérédité, de transmission, de traditions, de multiculturalisme, d’amour, surtout l’amour d’une mère pour ses enfants, de deuil, et de cuisine ; le fil conducteur du roman étant ce fameux gâteau noir confectionné par des générations de femmes en Jamaïque et ailleurs.

Très belle découverte, dépaysante et émouvante.

#Lespartsoubliées de Charmaine Wilkerson.

Je vais aller à contre-courant des autres avis. Je n'ai pas été emballée par cette lecture. L'autrice que j'ai eu l'occasion d'écouter lors d'une rencontre organisée par Babelio a expliqué qu'en réalité, pour apprécier son roman, il fallait le lire relativement vite pour s'imprégner de l'histoire. Même si le roman fait un peu plus de 500 pages, il peut effectivement se lire vite car les chapitres sont souvent courts.



Je suis passée complètement à côté de ce livre. J'ai lu ce roman sur plus d'une semaine, et ai noté les principales caractéristiques des personnages pour m'en souvenir. Je ne suis pas retournée avec plaisir dans cette lecture, car souvent, je me suis retrouvée projeter dans une histoire ou époque différente. Très vite, on fait le lien mais souvent je trouve que c'est un peu tiré par les cheveux. Il y a beaucoup trop de personnages. L'autrice nous a précisé qu'au départ, elle a écrit des petites histoires qu'elle a compilées pour en faire un roman. L'autrice nous fait donc passer d'un personnage à l'autre et souvent, elle nous fait vivre un moment plus ou moins important dans la vie des personnages, chaque chapitre étant consacré à un personnage différent. Seulement voilà, je trouve que ça ralentit le rythme de l'intrigue, qui n'est déjà pas, selon moi, assez suffisant.



Il faut rester accroché car il y a en plus de ça beaucoup de changements d'époque, ce qui fait qu'il faut rester bien concentré.



Selon moi, cette histoire qui a pour but de démontrer que l'on peut recoller les morceaux au sein d'une famille ou tout du moins pardonner, était une bonne idée. Les avis semblent unanimes sur ce point mais je ne suis pas réellement d'accord dans le sens où en réalité, pour Benny, sa mère est très dure avec elle, malgré le passé lourd qu'elles ont vécu l'une et l'autre. J'ai trouvé que pour ce personnage, l'histoire n'est pas réellement résolue, contrairement aux autres personnages qui s'en tirent bien au final.



Ce livre aurait pu me plaire car j'aime beaucoup les secrets de famille, les sagas ou ce genre d'intrigue. Dans ce roman, révéler autant de secrets à ses enfants après sa mort en laissant un message, me gênent énormément. J'aurais voulu un peu plus de réactions des enfants sur ce passé lourd : de la colère, de la surprise au minimum. La seule réaction semble être que ses enfants réalisent qu'ils savaient plus ou moins ces secrets car des phrases prononcées quand ils étaient petits dont ils ne comprenaient pas le sens, ont pris tout d'un coup une autre couleur.



Bref, j'ai été déçue par cette lecture. Il semblerait que je sois l'une des rares à ne pas l'avoir apprécié puisque ce roman va être adapté à l'écran. L'autrice nous en parlera prochainement sur son compte instagram.



Je remercie Babelio et les éditions Buchet Chastel pour l'envoi du roman et cette rencontre avec l'autrice.


Lien : https://letempsdelalecture.w..

J’ai été très touchée par cette galerie de personnages. Byron et Benny, le frère et la sœur, qui ne se parlent plus, alors qu’ils étaient si complices quand ils étaient enfants, démunis devant la dernière volonté de leur maman. Eleanor que l’on découvre en même temps que ses enfants, et qui re-tricote chaque brin de son passé, en re-sortant petit à petit les différents souvenirs de sa vie. Et tous ceux qui sont passés sur la route de cette famille.

Le roman navigue entre passé et présent mais je n’ai rencontré aucune difficulté à suivre. Des sujets profonds sont abordés : racisme, violence faite aux femmes, adoption... L’écriture de Charmaine Wilkerson, traduite par Cécile Chartres, m’a semblée très riche et la lecture est fluide. Un coup de cœur.

Lors de la mort de leur mère, Benny et Byron vont découvrir son passé et tous les secrets qu'elle leur a cachés.

J'ai bien aimé ce roman choral, construit comme un puzzle, chaque pièce dévoilée l'une après l'autre, contribue à tenir le lecteur en haleine.

A travers le parcours de la mère et de sa famille, l'auteure aborde des thèmes importants comme l'exil, la condition de la femme et le racisme.