Il s'agit du premier tome d'une autobiographie écrite au fil de l'eau par Christian Guillet. Ce premier tome, qui va de l'enfance jusqu'aux 22 ans environ de l'auteur, diffère probablement des autres en ce qu'une grande partie, relative à la petite enfance de l'auteur, a été faite exclusivement de mémoire, ce dernier n'ayant pas eu l'idée de prendre des notes avant un certain âge. Le livre a été publié lorsque l'auteur avait 25 ans. On ressent l'influence proustienne, mais aussi celle de Rousseau et de ses fameuses Confessions. En effet, non seulement l'auteur ne cache pas les épisodes les moins glorieux de son existence, mais semble éprouver du plaisir à nous les narrer. En termes de style, le maître incontesté de Christian Guillet me semble être Proust, bien qu'il le conteste dans les interviews que j'ai vues de lui. A sa décharge, on peut souligner que les phrases sont souvent plus courtes, et que, si le style est le fond qui remonte à la surface, ils sont indéniablement très différents ; les histoires des deux étant même très opposées sur certains points (rapport aux parents, à la relation amoureuse, aux grands-parents, etc.). Je vais m'empresser de lire la suite !
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