Dan... Autrefois, le seul fait de prononcer ce prénom suffisait à déclencher des frissons de plaisir dans tout son corps. Maintenant, la seule émotion qu'elle était capable d'éprouver lorsqu'elle pensait à lui, c'était un profond ressentiment. Ce qui était tout à fait logique. Dan était entièrement responsable de leur rupture. Si seulement il avait été moins orgueilleux ! Si seulement il n'avait pas tant tenu à mener sa barque tout seul ! S'il avait accepté l'aide qu'on lui proposait... ils seraient toujours ensemble, aujourd'hui !
Nous avons tous besoin d'une petite détente de temps en temps.
Parfois, le meilleur moyen de résoudre un problème, c'est de l'ignorer.
Sherlock Holmes a déclaré un jour que le moyen le plus rapide de résoudre une affaire de meurtre consistait à éliminer l'impossible jusqu'à ce qu'il ne reste que l'improbable.
Eric ne gère pas très bien les problèmes. Placez-le devant un choix difficile, et il
optera toujours pour la solution de facilité, au détriment de tout ce qui est
raisonnable et sensé. Dans son esprit, prendre la clé des champs pendant que je m'efforce de résoudre son problème est la solution idéale.
C'est toujours plus facile quand il s'agit des enfants des autres, crois-moi. La plus grande difficulté d'être parent, à mon avis, c'est le manque de recul, le poids écrasant de la responsabilité.
Elle trouvait que le système judiciaire américain péchait trop souvent par manque d'équité, qu'il favorisait trop les prévenus ou les accusés, surtout quand ils avaient de l'argent.
— Pourquoi les relations entre un homme et une femme passeraient forcément par le sexe, selon toi ?
— Je suis une artiste. Je me nourris de sensations, d’émotions, de contacts.
— Eh bien ne compte pas sur moi pour te fournir l’inspiration. Je n’ai pas du tout le cœur à la romance, en ce moment, et, même si c’était le cas, je ne suis pas stupide au point de tomber amoureuse d’un homme qui pourrait se révéler mon pire ennemi.
La douleur était toujours là. Elle ne disparaîtrait jamais. Mais il savait
maintenant qu'avec le temps, elle finirait par devenir plus tolérable.
Après avoir fait deux fois le tour du pâté de maisons d=et failli perdre un pneu dans Pine Street à cause d'une ornière. Kelly repéra tout à coup une place dans la Deuxième Rue et s'y faufila juste à temps. Son sac fourre-tous en bandoulière, elle ferma sa voiture à clé et prit la direction de Delancey Street, une mignonne petite rue pavée, étroite et tranquille, située en plein coeur du cetre historique de Philadelphie.
Elle avait acheté, voilà deux ans, une modeste maison d'un étage, économisant sou après sou pour assurer l'apport nécessaire et rembourser le prêt. A l'exception de quelques trentenaires, ses voisins étaient plus âgés et habitaient le quartier depuis longtemps. Elle les connaissait presque tous, pour les avoir rencontrés lors d'une fête de voisinage, peu de temps après son emménagement. Ici, elle s'était sentie bien à l'abri, du moins jusqu'à ce que commencent les actes de vandalisme.