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3.81/5 (sur 89 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Christine Bell est auteur de romance contemporaine.

Elle est également auteur de romance érotique sous le pseudonyme de Chloe Cole.

Christine Bell vit en Pennsylvanie avec son mari et ses quatre fils.

site de l'auteur:
http://www.christine-bell.com/

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Il essaya de faire en sorte que la réponse de Lacey ne paraisse pas sur son propre visage, mais tout reposait sur ça. S’il voulait vraiment l’épauler — et, que Dieu lui vienne en aide, mais pour quelque étrange raison, c’était un fait — il devait la libérer. Au cours des dernières heures, il avait compris à quel point elle méritait d’être libérée et il ne trouverait la paix que quand il l’aurait fait. Il allait trouver une façon de lui montrer ce qu’elle avait raté en vivant sous la férule de ses parents. Si seulement elle le laissait faire…
Après une longue pause, elle croisa finalement son regard, une lueur prenant vie dans ses yeux, et il sut ce qu’elle allait répondre avant même qu’elle parle.
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Elle ne pouvait affirmer le contraire. De toute évidence, elle avait essayé de gagner du temps. Après avoir conduit Lacey à sa chambre, elle avait tout à coup éprouvé une envie incontournable de jouer aux machines à sous. Deux heures, quatre verres et trois cents dollars plus tard, elle était si fatiguée que les yeux lui brûlaient, mais il lui fallut tout son courage pour quitter le casino. Elle avait peur de se retrouver seule dans la même chambre que Shane Decker, parce qu’après 6 mois de célibat volontaire et pratiquement une décennie de questionnement, elle ignorait si elle pourrait retenir ses mains. Et après le troisième verre — ou était-ce le quatrième ? —, elle avait commencé à penser que Lacey avait peut-être raison. Pas à propos du fait de s’ouvrir et d’accorder à un gars une vraie chance. Ça n’arriverait pas. Mais le fait d’éliminer Shane de son système lui était apparu comme une meilleure idée après chaque gorgée.
Le désir avait été trop profondément enfoui pour qu’il refasse vraiment surface, mais si elle était tout à fait franche avec elle-même, finir ce qu’elle avait commencé avec Shane se situait vraiment sur sa liste de priorités. Mais maintenant qu’il ne restait qu’un tour d’ascenseur et un court corridor entre eux, elle songeait sérieusement à frapper à la porte de Lacey et Galen et leur demander si elle pourrait squatter leur divan.
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— Où vas-tu ? dit Galen en l’arrêtant brusquement.

— Bon Dieu, tu es rapide.

— Oui. Maintenant, réponds à ma question.

Rafe jeta un coup d’œil à l’extérieur de la tente et le long du sentier en laissant échapper un soupir de déception, sachant qu’il avait raté son occasion.

— J’allais partir.

— Pas question, fit Galen en se dressant devant Rafe, un sourire sinistre sur le visage. Tu fais partie de la fête, tu ne peux pas partir. Retourne là-bas avant de froisser ma femme.

C’était un coup bas, mais conjugué à sa culpabilité pour s’être fâché contre son ami plus tôt, il réussit.

— Reçu cinq sur cinq.

Rafe alla s’aligner avec les hommes en direction desquels Galen gesticulait tout en jurant à mi-voix. C’était de toute évidence une autre tradition stupide à laquelle il était heureux de ne plus jamais avoir à se soumettre.

— Reculez, connards.

Un jeune homme au crâne blondasse presque ras fit craquer ses jointures et s’accroupit dans une posture que Rafe reconnut immédiatement comme une position de combat.

— Quelqu’un est sur le point de faire glisser sa main sous la robe de cette poulette et je suis celui-là, ajouta-t-il.
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- S’il n’y a jamais eu dans ta vie un homme qui explore du bout des doigts chaque centimètre de ton corps nu jusqu’à ce qu’il comprenne ce qui te fait te tortiller de plaisir…

Il s’arrêta brusquement en voyant se dilater les pupilles de Lacey et son membre se mit à palpiter. Il poursuivit, déterminé à lui faire comprendre son point de vue.

— Si tu n’as jamais eu un homme qui te lèche de ton nombril jusqu’à tes genoux…

Elle passa la langue sur ses lèvres pour les humidifier.

— Si tu n’as jamais eu un homme qui se glisse au plus profond de toi pour faire des va-et-vient jusqu’à ce que ta tête s’agite en tous sens sur l’oreiller et que tu le supplies d’aller plus loin…

Sa voix était devenue rauque et râpeuse et il déglutit avant de poursuivre :

— Alors, comment peux-tu comprendre l’importance de la sexualité dans une relation ?
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Un homme… non, un géant, venait de surgir dans sa vision périphérique en lui faisant perdre toute pensée cohérente. Elle pivota sur son tabouret de Mark Sanchez pour mieux le regarder. Le type regardait dans une autre direction et elle ne pouvait voir son visage que de profil, mais merde, ce profil et ce corps musclé suffisaient amplement. Elle le scruta des pieds à la tête d’un œil expert, l’évaluant à au moins 2 mètres et 100 kilos. Il portait un T-shirt blanc usé à la corde, qui aurait dû être aussi remarquable qu’un bol de gruau, mais il lui collait à la poitrine comme s’il avait voulu remplacer sa peau. Elle aurait eu le même but dans la vie. Il avait une poitrine dont les contours étaient clairement définis par le coton léger. Elle se ferait un plaisir de lui coller à la peau pendant une nuit.

Malgré ses manières directes, elle n’avait jamais réellement eu de véritable aventure d’un soir et c’était vraiment au sommet de sa liste de priorités. Peut-être…

Elle jeta un rapide coup d’œil au visage du type pour s’assurer qu’il ne l’avait pas surprise à le fixer, puis descendit les yeux pour évaluer le reste de ce qu’il avait à offrir.

Et parlant de ce qu’il avait à offrir, oooh mama. Son jean était aussi vieux que son T-shirt et était usé à tous les bons endroits, enserrant ses cuisses épaisses et ce qui semblait être une chaussette… non, plusieurs chaussettes fourrées dans son…

— Shane ! s’écria Lacey en se précipitant vers lui.

Non. Non. Non. C’est tout à fait impossible.

Mais apparemment, ça l’était, parce que le géant sexy se retourna pour leur faire face et c’était bien lui.

Shane Decker.

Lui et Galen s’étaient connus à l’école secondaire, quand Galen était en deuxième année et Shane en première. Ils avaient créé des liens grâce au football et étaient rapidement devenus les meilleurs amis. Ils avaient tous quatre passé beaucoup de temps ensemble l’été avant que Galen quitte pour entrer à l’université, alors Lacey était demeurée en contact avec lui.

Mais pas Cat.

Ou en tout cas, pas intentionnellement. Après le départ de Galen, Shane s’était autoproclamé son gardien officiel et sa conscience officieuse. Pendant la majeure partie de sa première année, chaque fois qu’elle avait essayé d’avoir un peu de plaisir, il était apparu en fronçant un sourcil réprobateur et en lui offrant de la reconduire à la maison.

Sauf cette nuit-là.

Le souvenir — plus vivace qu’il n’aurait dû l’être après toutes ces années — lui revint à l’esprit et elle rougit. Quand Shane croisa son regard par-dessus l’épaule de Lacey, le demi-sourire qui ornait ses lèvres fermes lui donna envie de détourner le regard, mais c’était idiot. Elle était une grande fille, maintenant. Elle pouvait composer avec lui.

Elle le regarda droit dans les yeux en essayant de toutes ses forces de ne pas rougir. Il y avait longtemps qu’elle l’avait vu et les années n’avaient fait qu’avantager le salaud. Et même plus encore. Il paraissait superbe, sans compter ses yeux bleus d’enfant terrible. Comme lui-même, ils avaient toujours été un peu trop intenses, donnant l’impression qu’il pouvait lire les pensées que les gens essayaient de dissimuler.

— Salut, gamine, comment ça va ?

Il serra Lacey dans ses bras et Cat essaya de ne pas fixer ses biceps.
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Nikki fronça les sourcils et elle passa une main dans sa chevelure humide.

— Quand nous étions dans les toilettes des femmes au restaurant, je lui ai carrément demandé si elle ferait un échange et elle a dit oui…

Le visage de Lacey s’empourpra.

— Je pensais que tu parlais du brillant à lèvres.

Elle croisa les bras sur sa poitrine, se sentant tout à coup encore plus nue que quand la vague lui avait arraché le haut de son bikini.

Nikki gloussa, puis ses gloussements se transformèrent en un grand rire. Un moment plus tard, Cyrus se joignit à elle.

— Oh mon Dieu, fit-elle en essuyant ses larmes avec ses jointures. Je n’avais aucune idée de ce que tu faisais avec ça. Cy, elle a pris mon brillant à lèvres, puis m’a donné le sien et j’étais complètement ébahie. Je pensais que ce devait être une habitude au Rhode Island.
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Cat Thomas observait le couple s’embrasser à pleine bouche par-dessus la table de laque noir et grogna d’un air faussement dégoûté.

— Vulgaire. Trouvez-vous donc une chambre.

Ils se séparèrent, les joues empourprées, et Cat réprima un sourire. Elle n’était pas encore tout à fait habituée de voir sa meilleure amie et son frère se tripoter, mais malgré ses jérémiades, elle était drôlement ravie. Ils formaient un super couple — ce qui, de l’avis de Cat, était à peu près aussi rare qu’un serpent à deux têtes —, et plus tard cette année, elle allait remonter l’allée en tant que demoiselle d’honneur de Lacey. Encore une fois.

— Désolée. Ton frère est un pervers, lui répondit Lacey avec un sourire.

Elle glissa de sur les genoux de Galen pour regagner son propre tabouret, qui arborait fièrement le visage du quart-arrière Peyton Manning. Si son ami devait s’asseoir sur le visage d’un Manning, Peyton représentait de toute évidence le meilleur choix, mais le décor de ce bar pour sportifs semblait mal conçu, ce qui n’avait pas empêché Cat de passer 10 minutes à chercher un siège à l’effigie de Tom Brady pour finalement s’asseoir sur Mark Sanchez. Il lançait comme un pied, mais il était certainement beau gosse.

— Oui, je suis le pervers, dit Galen à sa fiancée avec un sourire satisfait. C’est pourtant toi qui m’as demandé de t’attacher au…

Lacey s’empressa de poser une main sur la bouche de Galen en poussant un petit cri.

— Oh mon Dieu, tais-toi ! Tu vas faire rougir ta sœur.

— Peu probable, dit Cat. Je n’y réfléchirai pas trop parce que eurk. Mais je suis vraiment heureuse qu’il t’ait décoincée un peu.

Elle regarda son amie qui riait et secoua la tête, renversée. Moins d’un an auparavant, Lacey avait surpris son tout nouveau mari, Marty, dans la lingerie de la salle de réception, au plus profond d’une de ses demoiselles d’honneur, une amie d’enfance à la fois de Cat et de Lacey. Cat en éprouvait encore des pincements au cœur quand elle y songeait, mais elle parvenait à maîtriser sa colère. Non pas en raison de sa nature indulgente, mais surtout parce que Lacey était maintenant au septième ciel et amoureuse de son béguin de jeunesse qui se trouvait être également son frère Galen.
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Six des chiots la suivaient comme son ombre, pendant que Dormeur mordillait joyeusement les talons de ses chaussures. Et quels talons ! Elle s’arrêta et tendit une jambe devant elle pour les admirer encore une fois. Des sandales à talons aiguilles Jimmy Choo. Ses petites jambes paraissaient interminables ; elle en était folle. Elle adorait tout de sa tenue, de la veste en cachemire couleur chocolat au jean de créateur qui lui allait comme un rêve. Quelques jours plus tôt, un homme était passé au volant d’une voiture noire et racée pour déposer deux valises et quatre housses pleines de vêtements. Il avait remis à Melba une somptueuse enveloppe de teinte ivoire, avant de s’en aller après une courte inclinaison du buste.
— Tu as senti ce papier sous tes doigts, Lindy ? Plus doux que les fesses d’un bébé. Je parie que ça vient de ton monsieur Phipps le Magnifique, avait gloussé la vieille dame avec ravissement.
— Ce n’est pas « mon » monsieur Phipps. N’allez surtout pas vous mettre des idées en tête, Melba. Ce n’est pas un vrai mariage. C’est un travail, rien de plus
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— Mon Dieu, qu’est-ce qui est arrivé à la tradition de laisser passer les dames en premier ?
— Je garde cette mentalité pour la chambre à coucher. À l’extérieur de la chambre, c’est l’égalité entre les joueurs, alors je commence. 
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Sauf que quand Shane la regardait, elle avait l’impression qu’il y avait là un gros problème. La musique qui jaillissait du juke-box s’atténua, étouffée par le battement de son cœur dans ses oreilles, et le souvenir lui revint malgré elle. Cette bouche qui descendait lentement le long de son cou. L’eau chaude qui battait doucement contre ses seins. Une pleine lune bien ronde dans le ciel, qui éclairait le visage de Shane. Les mâchoires serrées, les corps qui s’agitaient, Shane qui se retirait en murmurant « non ».
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