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3.29/5 (sur 23 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 21/01/1968
Biographie :

Christophe Lamoure, installé à Anglet, est Professeur de philosophie dans un lycée, lecteur-correcteur et conférencier.

Il est l’auteur des très remarqués 365 petits bonheurs philosophiques, de Petite philosophie du tennis, Lettres à un jeune philosophe et, très récemment, de Petite philosophie du marcheur, tous parus dans la collection "Pause philo".

Il a également rédigé les préfaces des 4 premiers "Carrés philo" parus en mai 2007.




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Bibliographie de Christophe Lamoure   (11)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
«Une âme harmonieuse est une âme qui a le sens du rythme. Elle n'est pas bouleversée et agitée par la cacophonie de caprices et de sentiments excessifs qui, au lieu de la soulager et de la rendre contente, n'ont pour résultat que d'attiser sa rancœur et sa frustration. Libérée de ces passions tristes, l'âme éveillée par la belle musique de sentiments mesurés et de désirs élevés sait commander à ses élans et les régler selon leur valeur propre. Elle rend un son juste et cultive les passions joyeuses qui entrent en accord avec ses besoins profonds.»
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«Le marcheur n'a pas le loisir d'oublier son corps. Il en éprouve la présence constante et reconnaît ses faiblesses. Il éprouve son poids, son âge et sa forme. Il sait qu'il ne peut se soustraire au passage du temps ni aux lois naturelles qui font de lui un être en devenir. Pas d'illusion ni de mensonge, le marcheur entend son souffle, parfois court; il sent son cœur, parfois emballé. L'insuffisance est là, qui déjà fait comprendre, dans l'affolement du corps, la venue du dernier souffle, l'arrêt du cœur. Au cours de la randonnée, le marcheur se sent en communion avec la poussière légère que ses pas soulèvent, il sait qu'il en est.»
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«La marche est un milieu entre deux excès: ce qu'Aristote appelle «une vertu». Elle se tient à égale distance de l'agitation, d'un côté, et de l'immobilisme, de l'autre.»
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La marche peut être politique. On peut marcher pour défendre ses droits, ses idées, ses valeurs ; pour exprimer son désaccord, sa colère, son hostilité face à une décision politique et à ceux qui l'ont prise. Marcher est un moyen simple à la disposition du peuple pour participer au débat et faire entendre sa voix, ses espérances et ses refus. Elle est une possibilité d'intervention en dehors des cadres institutionnels de la vie politique, elle est un mode d'action démocratique. Les cortèges de manifestants parcourent les rues des villes en faisant résonner les slogans de leurs revendications. Ils marchent et, en marchant, ils luttent. De cette manière on vote aussi avec ses pieds.
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En voiture, il nous faut cinq minutes pour aller de notre domicile à notre lieu de travail, alors qu'avant l'automobile, à pied, nous aurions mis trente minutes. Mais le calcul est incomplet selon Illich. Il laisse de côté des données qui doivent entrer en ligne de compte et qui en modifient le résultat final.
En fait, nous devons aussi comptabiliser le temps qui nous est nécessaire pour payer notre voiture et l'entretenir : combien cet achat et cet entretien nous demandent-ils d'heures de travail ? En regard, combien de temps de travail nous faut-il pour l'achat d'une paire de chaussures afin d'effectuer notre trajet quotidien ?
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«Le pèlerinage est une marche vers un lieu sacré. Le pèlerin ne va pas au hasard, il marche vers ce qui fait sens à ses yeux, vers une promesse. Celui qui entreprend un pèlerinage attend ou espère que son parcours qui recouvre un sens singulier -il est un acte de foi- lui ouvre les yeux sur un sens supérieur -au contact de ce lieu sacré, se dévoile une réalité transcendante. Le pèlerin cherche du sens sous ses pas.»
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«L'effort que requiert la marche en montagne est singulier. Faire une ascension, même si le dénivelé n'est pas important, augmente la difficulté mais surtout installe un rapport à soi original. On ne marche pas contre un autre ou contre les autres, on marche contre soi.»
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Seule l'arrivée est belle pour le coureur dont tous les efforts sont focalisés sur les derniers mètres. Seul le chemin est beau pour le marcheur dont les efforts se dispersent tout le long du parcours.
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Nous avançons d'un pas toujours plus décidé vers une vie toujours plus creuse. Bronzés, minces et musclés, nous sourions à une plate existence. Nos corps sont dynamiques et cependant inanimés. Nous payons le prix d'une négligence : l'oubli de l'âme. Nos âmes sont affamées.
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Marcher sans savoir où l’on va, c’est-à-dire aussi bien sans avoir déterminé d’itinéraire que sans connaître d’avance le moment ni le lieu concluant cette marche. Partir au hasard, partir sans retour caractérise l’errance.
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