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Citations de Christophe Tison (163)


Beau et terrifiant, l'amour : être pris dans le rêve de quelqu'un.
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La vie te prête les gens, et un jour elle te les reprend.
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Je laisse tomber.
L'amour fait chier,
C'est une maladie.
D'ailleurs, d'ailleurs,
Des gens en meurent.
p146
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La nuit tombe, le ciel est orange de plus en plus foncé et, dans le bleu profond qui flotte encore au-dessus des montagnes du côté du désert, une minuscule étoile cligne comme un diamant. Je ne peux pas la toucher mais je peux sentir sa solitude.
p65
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La seule supériorité que j'ai sur tout le monde, sur Hum et tous ces gens qui nous regardent passer et ne disent rien, c'est que je sais que je joue un rôle.
p46
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Dans quelques jours Lara partirait au bout du monde. Un bout du monde à quatre heures
d’avion, corrigea Lara, mais une retraite coupée de tout où elle allait chaque année. Il n’y avait là-bas ni portable, ni internet, ni mail, ni télé, mais une boîte aux lettres et un téléphone à l’épicerie du village et ça me faisait peur.
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C'est fou comme on préfère toujours la souffrance et l'inconfort du quotidien à l'inconnu et au bonheur possible.
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-Tu te souviens de la citation de Rûmi que tu m'avais envoyée il y a longtemps ?
-C'était quoi ?
-Ça disait : " Tu devras laisser beaucoup de maisons derrière toi avant de trouver la tienne. " En la lisant j'ai pensé que c'était toi ma maison. Et c'est devenu vrai. Puis il y avait celle qui disait : " Les amants ne se rencontrent nulle part. Ils sont l'un dans l'autre, toujours. " Et c'était vrai aussi. En te rencontrant j'ai senti ça, qu'on se connaissait et qu'on s'aimait depuis toujours.
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Toi tu es sans défauts! le parfait bon goût... inhumain, quoi!
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Pour exister un vieux doit être fun et en forme comme la grand-mère de La Boum, comme un de ces seniors qu'on voit sourire à la une des magazines et à qui on s'intéresse parce qu'ils sont encore capables de consommer.
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Toi aussi tu es une poupée. Faite pour attendre sur un lit, pour être caressée, habillée et déshabillée par d'autres que toi. Un objet de chair, mais de la mécanique quand même.
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La peur nous convainc toujours de supporter encore ce qu'on ne supporte plus. Supporter encore un peu. Comme si ça pouvait changer par miracle.
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L'heure sublime dont je rêvais lorsque j'étais enfant, l'heure où l'homme deviendrait naturellement bon parce qu'il serait moins ignorant et qu'on éclairerait sa nuit, ne sonnerait jamais : le savoir, la culture, l'intelligence même, n'ont rien à voir avec la morale ni avec le bien ou le mal, et ne rendent pas meilleurs les misérables.
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Je me souviens comme nous étions beaux. Personne n’a été beau comme ça après nous. Ce soir-là, j’ai à nouveau ce sentiment en entrant avec elle dans le restaurant. La
chaleur est toujours là, intacte.
C’est en s’asseyant à la terrasse qu’elle dit :
— Tu as eu une aventure avec Alexandra ? Je veux dire, avant moi.
— Non... Pourquoi ?
— Je sais pas, comme ça.
— Je te jure que non.
C’est la vérité mais dans ces cas-là je ne parviens pas à contrôler ma voix. On dit que personne n’a l’air plus coupable qu’un innocent et je dois avoir cet air-là. Je jure encore et elle sourit et la sono diffuse ce tube idiot « Voilà l’été, voilà l’été... ». Elle commande un bitter
Campari, moi de l’eau pétillante, et puis on parle d’autre chose.
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L’amour ne sauve pas. Il faut d’abord se respecter soi-même, ne plus se maltraiter, se morfondre et être obsédé par soi, et alors seulement on peut aimer, être disponible pour voir l’autre et aimer vraiment.

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Je ne parlais toujours pas. Didier m'avait bâillonné, lié pour longtemps encore.
Il m'avait bâti une vie pleine de violence et d'autodestruction.
Un monde sans nom, un monde sans parole, comme est toujours le monde après ça.
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Sa queue est folle et je veux qu’il en meure, que son sperme l’étouffe comme le vomi d’un alcoolique.
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Les lieux n'ont aucune valeur en eux-mêmes. C'est l'amour qui en fixe le prix et en ordonne la beauté. Je détestais mon grand et bel appartement, celui du malheur, et j'ai follement aimé de minuscules endroits aux murs gris où j'ai été heureux.
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Il doit bien y avoir une porte quelque part, une sortie secrète. Ou un ange qui vient te sauver.
[...] Il n'y avait pas d'ange ce soir parmi tous ces bonshommes.
De toute façon qu'est-ce qu'ils auraient pu me dire ?
Je suppose que même quand ils parlent de l'amour ou de l'enfer, les hommes parlent technique.
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Dans le ciel les étoiles tournent, petits diamants dans un monde de rouille, et comme moi elles ont froid.
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