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Critiques de Chuck Palahniuk (453)
Snuff

J’ai jamais réellement apprécié Chuck P. J’imagine que commencer une critique de cette façon peut paraitre improductif mais je vais tâcher de me rattraper.

En réalité j’ai découvert son œuvre via le classique cinématographique « Fight Club ». D’ailleurs je suis le premier à emmerder ceux qui commencent par voir et qui lisent ensuite. Et cette fois c’est pourtant ce qui c’est passé pour moi: j’ai pris ma claque visuelle et sonore (oui je sais c’était il y a bien longtemps) et j’ai découvert et lu le livre bien plus tard. Et la le choc: j’ai trouvé la version papier, si je m’exprimer ainsi juste nulle. Je n’ai absolument pas accroché et n’ai rien lu d’autre de cet auteur.



Déjà une courte définition de ce mythe urbain : Snuff movies (ou Snuff films) : films courts généralement sous forme d’unique plan-séquence mal filmé et instable qui mettent en scène un meurtre réel, parfois précédé de pornographie avec viols de femmes ou d’enfants.



J’ai repéré très vite ce roman sur les « à paraître » de Sonatine: le thème ultra subversif du porno, devenu presque quotidien de nos jours et un peu revenu à la mode (l’histoire du porno américain vu par ses protagonistes, sorti l’an dernier est un document historique exceptionnel sur ce milieu), m’a réellement interpellé ainsi que le titre évocateur dont la définition (ci dessus) se suffit à elle même (à tort j’imagine…).

Snuff c’est l’histoire de Cassie Wright, célèbre porn-star de son état, qui décide de battre un record mondial en tournant son dernier film. Dernier film « testament » un poil particulier dans la mesure ou il consistera à faire l’amour (ou se faire baiser) par 600 types en un jour (le jour le plus long sans aucun doute).



Le récit prend la forme de courts chapitres (bon point en ce qui me concerne) ou chaque protagoniste s’exprime en attendant son « tour ». En effet les 600 mecs attendent ensemble dans une minuscule salle d’attente (avec un cabinet…) sale en discutant, se gavant de chips et de viagra. Chaque participant au gang bang est marqué par un numéro au stylo indélébile. Le récit se concentre sur quelques « numéros »: Mr 72, Mr 137, Mr 600 ainsi que Sheila l’assistance de la porn star.



Certains dialogues sont évidemment très amusants et parfois crus (on reste dans le milieu porno) mais pas aussi « trash » qu’on aurait pu penser! Les détails techniques ainsi que les descriptions ne manquent pas (tous les films de Cassie passent en parallèle sur des écrans et chaque scène est décrite précisément). Les vieux acteurs, stars du cul, sur le retour sont d’ailleurs très ironiquement présentés; leurs noms ainsi que les titres des films de Cassie sont à mourir de rire (de la à imaginer qu’ils sont authentiques…).



Mais le plus plaisant dans ce court roman, ce sont les phases de Sheila qui décrivent la vie de tous les jours de Cassie: l’actrice principale. Ces pages sont truffées d’anecdotes sur les stars de cinéma hollywoodiennes » la vérité vraie » et cela transforme réellement la portée de ce livre. Vous apprendrez par exemple que c’est Hitler en personne qui a, le premier, tenter de commercialiser des poupées gonflables dans le but de les distribuer à ses soldats afin d’éviter le déclin racial (inutile de préciser…). Marylin Monroe était en permanence malade car elle passait ses journées à prendre des bains glacés pour raffermir son cul et ses seins…

Une ancienne actrice de Hollywood avait avalé du verre pilé dans l’objectif d’abimer ses cordes vocales pour avoir une voix plus grave. Bref ces histoires furtives hors sujet mi réalité mi légende sont un régal pour le lecteur un peu avide de scoop.



L’histoire en soi n’a presque aucun intérêt, le style est bien celui de l’auteur: censé être percutant et incisif, phrases et chapitres courts… Mais au final la recette Chuck est appliquée à la lettre et la structure narrative de l’auteur ainsi que sa technique d’écriture est reconnaissable rapidement. Un agréable moment quand même.


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Snuff

Il y a quelques années, je suis tombée sur un article qui prétendait que les femmes qui se suicidaient, ne touchaient pas à leur visage. Elles prenaient des médicaments, se tailladaient les veines…Elles pensaient peut-être pouvoir rester jolies même dans la mort, édifiant leur frivolité, jusque dans les tréfonds de l'horreur tragique. Des sortes de Belle Au Bois dormant macabre, les cheveux bien étalés sur les draps;

Je vais me maquiller,

Je vais me coiffer,

Je vais mettre mes plus beaux bijoux

Je serais épilée,

J'aurais ma plus belle robe de soie rouge...

Alors j'étais surprise en lisant le doc le Cinéma X de Jacques Zimmer, d'apprendre que certaines actrices pornos, lorsqu'elles se suicidaient, se foutaient une balle dans le crâne, laissant ainsi échapper une partie de leur cervelle et autres substances peu ragoutantes, intestins vidés avant? Probablement pas. Rappelant, ainsi que la souillure est humaine. Peut-être serait-ce intéressant de faire une étude sociologique sur le choix du suicide des femmes en fonction de leur vécu ?

Peut-être n'est-ce pas si intéressant.



Actrice porno.

Voici une motivation bien surprenante, que je ne peux pas comprendre. Même après avoir lu Porno Manifesto d'Ovidie, je ne comprends toujours pas. Argent facile avec son corps ? Ne le vendons-nous pas d'une autre manière ce corps ? Je crois que c'est surtout le fait que des inconnus me touchent qui m'horrifient. Hôtesse de caisse, je me fais moins d'argent, mais mes six-cents clients ne me tripotent pas… Si le monde du travail nous chosifie comme des pions sur un échiquier, ce serait une erreur de croire que le monde subversif du porno est différent, c'est juste qu'il rapporte plus de frics...

J'ai connu brièvement une actrice porno. J'éprouvais beaucoup de jalousies : le regard des hommes sur elle, ils la sacralisaient comme une Aphrodite des temps modernes. Et en même temps, je n'aurais pas voulu être à sa place, ou je n'aurais pas pu. Je la trouvais courageuse. Je la trouvais libre. Tandis, que je prenais conscience que la lutte pour le respect de mon corps serait difficile, je me demandais comment le serait-il pour une femme qui utilise tous ses orifices pour de l'argent ? Quel est son combat ? Il y'en a eu des féministes, comme Ovidie mais également Annie Sprinkle. Et peut-être que dans un autre monde, nous les aurions élevées au rang de déesses.

Mais les hommes cassent les poupées.

Ils enlaidissent, brutalisent, chosifient, et cette femme, au corps absolument sublime, aux fesses bien rondes, à la chevelure de rêve, à la chair veloutée, était à la fin de son ouvrage libidineux, qu'un morceau de viande dégoulinant d'un surplus de maquillage et de fluides, avec des bleus, des cheveux ébouriffés, poisseux, puants... Elle ressemblait à un steak recraché. Si nous sommes capables d'admirer Rolla de Henri Gervex, ou admirer L'Origine du Monde de Courbet, qu'en serait-il si nous pouvions les toucher à notre convenance ? La nudité n'est pas de la pornographie, mais à quel moment, pouvons-nous considérer que l'image renvoyée est ou n'est pas de la pornographie? Lorsqu'elle est souillée.



Je jalousais son corps admiré mais je ne jalousais pas le moment où il était souillé.



Si vous avez vu la série Dietland, adapté du roman de Sarai Walker (in)visible, vous repenserez au moment où Prune réalise qu'être une femme magnifique ne suffit pas pour avoir le respect des hommes... Ce moment, c'est lorsqu'elle assiste à une scène porno avec une actrice qu'elle enviait pour sa beauté...



****



Eh Palahniuk ! Qu'est-ce que tu trafiques avec ton personnage, transformé en torchon à foutres, se plombant de bites de six-cent hommes comme des coups de fusil sur le corps ? Tu la sacralises ou tu la chosifies ?

Avec un titre comme Snuff, on comprend assez rapidement que quelque chose d'encore plus moche va arriver…

Tandis que je tente de comprendre cette femme qui ne semble pas au comble de la joie, Palahniuk fait également le choix de donner la voix aux hommes qui attendent leur tour dans les coulisses de la lascivité. Je pense qu'il faut un certain état d'esprit pour participer à un Gang bang médiatique avec 600 ans autres mecs. Beaucoup d'hommes ne le feraient pas, même contre de l'argent, même avec la plus belle du monde...

Tentons de comprendre les motivations de Cassie mais également tentons de comprendre celles des hommes, qui, si elles n'étaient réduites qu'à se vider les gonades, ne feraient pas un roman…



Adieu romantisme, adieu érotisme,

adieu même, Dark romance propre.



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Snuff

Une star du porno tente de battre le record du plus grand gang bang filmé du monde, avec 600 hommes qui lui passent dessus. Mais ça va prendre une tournure tragique...



Ca aurait pu être sympa mais en fait c'est pas terrible. C'est trash pour être trash, et en fait c'est assez creux :/ Ca a le mérite d'être court et de se lire vite, et quelque part heureusement !
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Snuff

Bilan : l’impression d’avoir passé plusieurs heures la tête dans un sac en plastique bien poisseux. [...] Palahniuk conserve toute sa faconde, son flow, l’ex-mécanicien désosse toujours l’époque et ses rituels en entomologiste maniaque [...]. Mais au bout du compte, il y cette fois la tentation du « so what ? »
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Snuff

Bof bof... On m'a beaucoup vendu le livre et peut être que mes attentes étaient trop grande. J'ai pas vraiment accroché, ma lecture n'a pas été ce qu'il y a de plus palpitantes. Cependant je ne peux que saluer les qualités de ce livre : des images et symboles forts, une écriture directe et incisive, de l'humour un peu trash, un huit clos réussi, etc. Mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que ces qualités auraient pu être mieux utilisées et m'aurai bien plus plu.
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Snuff

Tout dans ce roman est malsain. L’auteur joue sur les détails scabreux, qu’il peaufine jusqu’à l’étouffement. L’oeuvre transpire l’obscénité par tous les pores. Mais peut-être le lecteur ne vaut-il pas mieux que ces personnages qu’il méprise, ou pour lesquels – au mieux – il ne ressent que pitié ou condescendance. Ne mourrons-nous pas tous d’envie d’entrer dans la salle de tournage et de constater de nos propres yeux l’état dans lequel est laissé la malheureuse ? Le doute est lentement instillé, et nous poursuivons avidement notre lecture afin de savoir si elle finira par mourir de ce déferlement d’hommes dans son intimité. Six cent individus misérables, tentés par la gloire et persuadés qu’ils écrivent l’histoire.



Tout est instrumentalisé. On en oublierait presque l’humanité de ces personnages que nous nous complaisons à dégrader. Elle semble leur être niée, dans cette salle d’attente où ils ne sont rien d’autre que des numéros, des animaux en quête de quelques minutes de plaisir. Le chiffre de chacun est écrit à l’encre indélébile sur le bras, comme on tatouerait des bestiaux ou les prisonniers des camps de la mort pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce dernier amalgame peut paraître malheureux, mais semble d’autant plus adapté quand on sait que les candidats sont parqués dans une salle d’attente avec pour seul vêtement un caleçon.



Dans la salle d’attente sont diffusés en boucle des extraits des films X, comme pour montrer aux candidats ce qui les attend. Une sorte d’avertissement leur imposant d’être à la hauteur. Pour renforcer ce sentiment de performance, d’exploit sexuel à accomplir, l’assistante personnelle de Cassie, Sheila, déambule entre les candidats pour leur vendre les petites pilules bleues, une pilule magique pour dix dollars. Le lecteur, quant à lui, n’aura besoin d’aucun stimulant pour se jeter corps et âme dans cette lecture dérangeante.



Chuck Palahniuk, qui est également l’auteur de « Fight Club », a selon moi réussi à peindre un portrait acide de l’univers pornographique et de ses nombreux adeptes. Son génie est d’avoir tourné de simples consommateurs de sexe à des acteurs glorifiés. Les frontières du bien et du mal sont floutées, jusqu’à ne plus avoir d’existence. Etant donné que Palahniuk doit sa réputation à son écriture non-conformiste et largement portée sur des thématiques transgressives, rien d’étonnant à ce que ce roman ne fasse pas dans la dentelle. Le message est bien passé, mon malaise a duré quelques jours après que je referme ce livre. Ne cherchez pas à y voir une critique du business du commerce sexuel, elle est inexistante. Cela dit, cette oeuvre ne perd rien de son intérêt littéraire, malgré une écriture simplifiée au maximum et des personnages dont l’histoire est fort peu développée. L’auteur se montre condescendant, ce qui est tout à tour agaçant et compréhensible. A déconseiller aux âmes sensibles.






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Snuff

Livre déjanté et fou, mais assez génial. Le sujet, racoleur, est traité de façon originale : les narrateurs sont trois des hommes qui patientent en attendant de participer au défi porno, et leurs monologues intérieurs sont particulièrement bien rythmés et génèrent, de façon insolite un suspense totalement inattendu.
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Snuff

Le résumé de ce livre annonce "une histoire qui se déroule entièrement pendant un gang bang". Ah, tiens, oui, c'est original ! Et on en attendait pas moins de Chuck Palahniuk, auteur d'autres romans pas vraiment moins provoc.

On s'insère dans une situation glauque dès le départ, puisque qu'une star du X vieillissante veut battre un record mondial en filmant un gang bang avec 600 mecs. On commence dans la "salle d'attente", et on alterne avec différents points de vues. Ces différentes voix dynamisent le récit, et complètent une histoire qu'on voyait moins complexe au départ : est-ce que ce sera finalement un "snuff movie" ? Personne ne peut s'envoyer 600 mecs sans y laisser sa peau ! Et il semblerait que l'actrice ai eu un enfant - et justement, un jeunot est là et prétend qu'il est son fils.

Bref, la situation devient vite assez complexe, avec des passages absurdes qui fonctionnent très bien.

Néanmoins, tout ces rebondissements sont franchement prévisibles. Le N°72 et Sheila, on le voit arriver dès le milieu du livre. Ce qui m'a un peu plus surprise, c'est le fait que "Monsieur 600" est en fait un sale type ; toutefois, on ne s'attarde pas dessus, c'est un détail. Du coup le récit n'est pas très marquant, on ne s'attache qu'à regarder sous les masques, sans aller plus loin, et c'est assez dommage.

Les rebondissements délirants (et notamment la fin) rendent ce roman jouissif, mais à part les détails, l'histoire n'est pas inoubliable et ne laisse pas un souvenir impérissable.
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Snuff

À lire pour tout les tarés qui aime la pornographie, ce livre choque et en même temps on s'y attendait, c'est répétitif et creux comme la vie de ceux qui le font et de ceux qui regardent. Sans jugement, on regarde ce monde tel qu'il est, une saloperie créait pour répondre à un besoin qui va toujours plus loin. Sans surprise on finit dégouté de l'humanité après lecture, particulièrement des hommes qui continuent à rester dans la file pour attendre leur tour alors qu'ils sont informés que c'est un suicide pour la fameuse "star".
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Snuff

Avant toute chose, je tiens à éclaircir un point important : si vous chercher une histoire sans queue ni tête, ou l'on enchaîne les scènes osées; passez votre chemin.



Car au final ce "snuff" n'est qu'un prétexte pour réunir ces destins si particuliers dans un couloir étroit et repoussant ou chacun attend quelque chose de diffèrent, mais pense qu'ils le trouvera en la personne de Cassie Wright.



Rien que sur ce personnage je pourrais vous faire une dissertation, car cette "Marilyn Monroe" qui a été mal comprise et mal aimée, synthétise à la fois une caricature de notre société, mais aussi un symbole de l'abandon et de la perte à elle toute seule.



Les autres personnages sont tout aussi percutants et attachants, bien qu'ils ne nous soient présentés que sous des numéros, on alterne leur point de vue tout au long du roman et on se rend compte que chacun d'eux est à la recherche de ce qu'il a perdu.



Les symboles de la mère, de la mort et de la sexualité, viennent imprégner nos anti-héros et donne une dimension beaucoup plus profonde et subversive au récit.



L'auteur maîtrise à la perfection son sujet et son histoire et nous livre un bijou à la fois violent, dérangeant et tellement fascinant que je ne suis pas sortie indemne de cette lecture.



La poésie et la beauté de la plume de l'auteur, m'a beaucoup marquée surtout que les images qu'il met en place contrastent énormément avec la laideur des âmes présentées, avec le bruit, les odeurs, la peur, le doute... que le travail que l'on a sous les yeux est unique et des plus marquants.



Dans cette enfer qui abrite encore quelques rayons de lumières, à l'instar des braises sous la cendre, Chuck Palahniuk montre jusqu'où la société pousse nos penchants les plus pervers, notre part la plus noire et nos carences émotionnelles et spirituelles dans leurs extrêmes.



Les destins de, ce jeune homme en quête d'amour, de cet homme qui a raté sa vie en quête de reconnaissance, et les mensonges d'une jeune femme en quête de vengeance, s'entremêlent dans le chaos de ce bâtiment ou la mort rode et attends son heure.



Je pourrais vous écrire des pages et des pages sur ce livre, tellement les références culturelles, les réflexions philosophiques, les critiques sociales et la complexité des sentiments m'ont captivée, touchée, m'ont fait réfléchir et m'ont plu. Alors je préfère m'arrêtée là et vous laissez le plaisir de découvrir cet univers par vous-même.



Enfin bref... Plus qu'un coup de coeur, une lecture que je ne peux que vous conseiller (à condition d'être majeur et vacciné), une lecture qui m'a marquée, la beauté de se texte se savoure et va au-delà du simple résumé que l'on en fait. Une expérience à faire, un huit clos dérangeant et jouissif.
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Snuff

Livre assez décevant malgré quelques pirouettes narratives maintenant l'attention du lecteur qui ne s'ennuie pas trop. Malgré cela l'histoire ne décolle jamais véritablement, peut être car si l'idée du huis clos est intéressante le va- et-vient entre les personnages (sans jeu de mot, enfin c'est vous qui voyez) est un peu trop limité - dommage de ne pas avoir inclus le destin d'autres pornophiles. Rigolo, mais un peu creux.
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Snuff

Ce livre est une véritable déception... Histoire peu crédible et vraiment sans intérêt.



L'auteur semble avoir manqué d'inspiration.

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Snuff

Comme beaucoup j'ai découvert Chuck Palahniuk à travers l'adaptation cinématographique de son roman « Fight Club ». Je cherchais un roman décalé, choquant qui sorte de l'ordinaire. J'ai donc hésité entre un "Charles Bukowski, Irvine Welsh et Chuck. Et me voici avec "Snuff" dans les mains.

Je ne sais pas si c’est le roman, que je devais lire en premier, pour me faire une idée de son talent. Car je n'ai pas été emballé.

L'histoire se passe dans les coulisses d'un gangbang ou s'entrecroise quatre personnages : trois hommes en "attente" au milieu d'une pièce en compagnie de six cents hommes, des chips, une odeur de crème a bronzé, de transpiration et de pisse, et une femme “Sheila” qui dirige “la scène” avec son marqueur et son chrono. L'actrice principale "Cassie Wright" est peu présente, à part quelques flashback de Sheila en sa compagnie, avant le gangbang et diverses anecdotes hollywoodiennes sans grands intérêts. Comme on peut si attendre les mots sont crus, vulgaire et les situations parfois ennuyeuses. Difficile, il est vrai, de faire un roman sur un tel sujet, on suit l'histoire sans vraiment s'intéresser en attendant un dénouement inattendu, mais malheureusement il ne viendra jamais.

Je referme ce livre, un peu déçu. Était-il nécessaire d'écrire ce livre ?

Je me dis que si ce roman avait été celui d'un inconnu, il serait vite tombé dans l'oubli. Mais, j'accorde une seconde chance à l'auteur de me faire découvrir son univers avec un de ses précédents succès, certainement plus intéressant.
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Snuff

Bon, j'arrête à un peu moins de la moitié. Même pas envie de lire en diagonale pour découvrir la suite. Vraiment très déçu. Après « Journal intime », je m'attendais à beaucoup mieux. Ce ne sont que descriptions glauques de types en attente de participer au « super gang bang » d'une actrice porno décidée à prendre sa retraite. Ils sont 600 à attendre leur tour. En principe, je suis prêt à accepter toutes les descriptions sordides, pourvu qu'elles servent l'intrigue. Mais, ici, on se perd en redondances, dans le nauséabond et l'abject absolument inutiles. A la page 82, toujours pas l'ombre d'une intrigue. Ou alors je n'ai rien compris. C'est possible. J'ai l'impression que l'auteur veut décrire une certaine vision décadente de l'Amérique à travers l'industrie du porno. Mais pour moi, c'est raté. Je n'adhère pas.
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Snuff

Pour certains Palahniuk est une sorte de messie, un écrivain qu’ils mettraient sur un piédestal. Et bien moi je ne fais pas partie de ceux-là. Je n’avais pas accroché à l’idée du Fight Club, je trouvais que ça faisait trop foutage de gueule. A la rigueur les gens auraient dû appliquer la règle que l’on applique au Fight Club : on ne parle pas du Fight Club.



Après la violence quasi-gratuite, Palahniuk se tourne vers la sexualité, vers un de ses aspects réducteurs : la pornographie. Les personnages, les trois hommes qui doivent baiser Cassie Wright, sont eu aussi très réducteurs. Ils ont tous une motivation à être là mais ce pourquoi ils sont là m’a laissé de marbre. C’est juste une bande de pauvres nazes.



Le récit est censé nous montrer comment le porno a changé nos rapports dans nos sociétés. Mais comme les personnages sont des loosers, des raté ou des gusses en attente de come-back, ils ne sont pas du tout représentants de quoi que ce soit.



On nous promet un suspense mais avec une histoire et des personnages pas mirobolants, le suspense fait assez vite pschitt. A cela il faut ajouter un vocabulaire, certes cru vu le milieu dans lequel ça se passe, mais d’une grande pauvreté. Ça fait resurgir une pauvreté qui pourrait faire douter du talent d’écrivain de Palahniuk.
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Snuff

De Palaniuk, j'avais lu la nouvelle Guts et je l'avais trouvé dégueu.



Snuff, c'est un peu pareil, il y a une critique mais relativement simple de la société (exemple : il compare la course à la masculinité à l'élevage des boeufs, surtout pour la production séminale). Cette critique malheureusement passe inaperçue puisque le roman est crade, vulgaire... Maintenant, un gang bang à 600 contre une, si ça devait être poétique, on le saurait mais bon...



Les motivations des personnages apparaissent rapidement, le dénouement est dans le titre du livre, finalement, on est rarement surpris (plus souvent choqué, d'ailleurs).



J'avais découvert Palahniuk avec le film Fight Club et je pensais aimer l'univers de l'auteur. Je pense m'être fourvoyé et qu'en réalité, c'est la patte de Fincher qui m'avait plu.
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Snuff

Après avoir refermé ce livre, on retrouve un pan de notre adolescence coupable de s'être livré à l'onanisme, coupable mais changé, grandi ?

Ce livre c'est la transmutation de l'érotisme en porcherie, des stars hollywoodiennes en merdes patentées, du beau en sale.

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Snuff

" Snuff " c'est une histoire loufoque racontée avec beaucoup d'humour par un auteur inspiré et un tantinet déjanté. C'est drôle, profondément humain et, même si une fois le livre refermé, il est difficile de se souvenir de son exact contenu on sait que quelques anecdotes parmi celles racontées sur le milieu hollywoodien nous resteront, qu'on a passé un bon moment, souri et même ri. Compte tenu du sujet, cet ouvrage n'est peut-être pas à mettre en de trop jeunes mains.
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Snuff

Voilà un livre que j'aurai oublié très vite tellement il est vide. On ne s'ennuie pas, c'est même parfois amusant. Mais ça ne raconte rien. Le trash c'est bien... s'il y a quelque chose derrière.



Les thèmes qui auraient été intéressants (le regard de l'acteur porno vieillissant sur lui-même, le rapport à la mère d'un enfant de pornostar) ne sont qu'esquissés et finalement jamais traités.



La forme choisie, faire parler tout à tour 4 personnages, n'est à mon avis pas très pertinente et très artificielle.

On devrait ressentir comme un vertige à l'idée de ces 600 hommes qui attendent de se taper Cassie Wright maison oublie la présence de tous ces hommes pour ne ressentir que la présence des narrateurs. Même Cassie Wright est absente. Son personnage n'a pas voix au chapitre. Je l'ai regretté, j'aurais aimé avoir son regard. Si l'auteur a voulu la faire vivre à travers les récits des autres personnages, à mon sens, il a échoué.

De plus, ce procédé narratif donne au récit un côté froid qui ne provoque aucune émotion, ni positive, ni négative, juste de l'indifférence.
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Snuff

Rien de tel que de découvrir un autre roman de celui qui a imaginé « Fight Club », me suis-je dit ! Une petite dose de subversion, une critique acerbe de l’obsession de notre société pour la pornographie, parfait !



Et bien, ça ne l’a pas fait du tout...



Pourtant le sujet aurait pu donner un roman à l’humour noir et incisif. Mais non.



L’écriture trash, le langage direct parfois vulgaire, c’est bien quand ça sert le fond du récit. Dans ce cas-ci, on repassera...



Après quelques recherches, certains avis dénoncent le travail de traduction qui ne rend pas honneur au texte. Peu importe. De ce que j’en ai lu, il n’y a pas d’intrigue. On a juste l’impression de se retrouver noyé dans la crasse, presque en état de décomposition au milieu de tous ces hommes attendant sagement leur tour pour... Bref !



Refermer ce bouquin et passer à un autre était, pour ma part, une question de survie.
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