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Critiques de Chuck Palahniuk (450)
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Fight club 2

C'est la première fois que je lis un roman graphique; je suis réfractaire au BD (mes excuses aux spécialistes pour le terme générique) car je n'ai jamais réussi à rentrer dans une histoire de ce style.

Néanmoins, ce fut une réelle bonne surprise. Les dessins ne m'ont pas gênée, au contraire, ils accentuaient les phylactères parfois trop peu nombreux à mon goût. Les éléments en "surimpression", tout comme les "brochures d'avion" accentuent l'histoire, un peu comme une ponctuation. J'ai beaucoup aimé la fin à laquelle je ne m'attendais pas. Seul bémol si je peux dire, c'est qu'il se lit très (trop) vite mais jolie découverte
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Fight Club

Lu après l'avoir vu, je n'ai pas été déçue. Le film ayant bien respecté le livre, les images revenaient et ont donc coupé court à mon imagination. il se lit très rapidement, un peu trop peut-être; j'aurais aimé qu'il aille plus loin dans la psychologie des personnages mais c'est comme toujours personnel.

Néanmoins, en point d'orgue, la fin qui à elle seule, vaut la peine de le lire; mais ne faut pas en dire plus dans une critique.
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Fight Club

Lire Fight club, c'est partager le songe d'un funambule progressant sur un fil fragile : celui de la frontière entre une réalité assomante qu'on veut bien se raconter et le choc d'un phantasme vivifiant qui nous réveillerait.



C'est s'engager dans un périple vers la déliquescence jouissive et l'autodestruction créative sans savoir où on s'arrêtera.



C'est regarder son semblable par miroir interposé pour voir s'y refléter les contours de tout ce qui peut nous confronter à nos intimes contradictions : nos vains désirs de confort consuméristes et nos aspirations à mener une vie frugale et authentique, nos viles ambitions arrivistes et nos envies inavouables d'envoyer tout pulvériser... jusqu'à nos indéfectibles instincts de survie et nos pulsions de mort.



J'ai adoré le style incisif et décapant de Palahniuk dans ce roman que j'avais depuis longtemps envie de lire, après avoir vu (et revu) l'adaptation cinématographique de David Fincher que j'aimais déjà beaucoup.



Pari risqué, je chemine habituellement en sens inverse et j'éprouve la plupart du temps de la déception à associer un film au roman qui l'a inspiré.



Qu'allais-je y trouver ? Et bien, une anthologie de punchlines bien senties que semblait me déclamer fantomatiquement la voix off culte du film, des observations fines et éblouissantes comme des bulles de savon qui éclatent et un autre dénouement, caustique comme un baiser laissé par Tyler sur le dos de votre main.



Cela m'a donné envie, surtout, de lire encore Palahniuk.
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Damnés

Je dois avouer que même pour un cynique comme moi arrivé un moment ça fait beaucoup.

Du cynisme, du sarcasme, de bon "punch ligne" . Mais bon.

OK, j avoue, j ai ri, j ai vraiment aimé certains passages.

Et comme @Gabylarvaire (cc) il y a un bon nombre de citations que j ai adoré.

Mais bon, à un moment il y a comme une lassitude, un "trop" qui s installe.

Les yeux (enfin les miens) commencent à chercher à sauter certains passages. J ai eu du mal à finir.



Enfin bref, sympa, mais peut être un peu trop long. Et pourtant même pas 300 pages.



Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.

Bonne lecture à tous.
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Le Purgatoire

« Jésus désapprouve la robe que tu portes maman. Il dit qu’elle fait trop jeune pour toi, et que ça te donne l’air d’une pouffiasse. »

Si vous cherchez l’alter ego littéraire de South Park, vous pourrez le trouver entre les lignes de ce roman de Chuck Palahniuk.



***



Dans Damnés, Madison, assassinée à 13 ans, est condamnée à faire du télémarking pour appâter les vivants aux Enfers, avant de se rebeller avec une fureur outrancière et jubilatoire.



Dans cette suite, l’adolescente, maintenue sur Terre pendant sa première nuit d’Halloween en tant que morte, découvre les conséquences des mots qu’elle a fait parvenir à ses très très riches parents depuis les Enfers...



Trash, cynique, provocateur, immoral, Madison entrecoupe ce présent terrestre complètement décadent, par des récits de son passé : une enfance de merde.

Une enfance solitaire, entre pensionnat, bûche de caca, perfidie parentale, frivolité parentale, Xanax, grossophobie, perversité, deuil, caméra, meurtre, absence d’amour…



J’ai pu constater que ce roman n’a pas beaucoup été apprécié.

Pour ma part, j’ai adoré.

Je n’arrive malheureusement pas à m’exprimer, sans dévoiler le plaisir de découvrir les différents niveaux de lecture. Critique sociale ? critique de la religion ? Des deux ?



Déresponsabilisation humaine des problèmes terrestres en portant la faute sur des entités métaphysiques ? Qui est responsable de cette enfance de merde ? Qui est responsable de l’état de la Terre actuelle ? Dieu raciste, misogyne et arrogant ? Ou Satan fourbe, cynique et pervers ? Ou Parents drogués, superficiels et riches résignés à un libre-arbitre fictif ? Ou société décadente, autodestructrice et naïve ?

Palahniuk nous offre ici le pire du mieux ou le mieux du pire.

Comment l’Enfer ou le Paradis pourrait être mieux que Le Purgatoire, puisqu’on se retrouverait avec les mêmes que sur Terre ?



***



Derrière un humour très noir, j'ai ressenti une profonde tristesse : on rit beaucoup, puis on réfléchit.

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Snuff

Il y a quelques années, je suis tombée sur un article qui prétendait que les femmes qui se suicidaient, ne touchaient pas à leur visage. Elles prenaient des médicaments, se tailladaient les veines…Elles pensaient peut-être pouvoir rester jolies même dans la mort, édifiant leur frivolité, jusque dans les tréfonds de l'horreur tragique. Des sortes de Belle Au Bois dormant macabre, les cheveux bien étalés sur les draps;

Je vais me maquiller,

Je vais me coiffer,

Je vais mettre mes plus beaux bijoux

Je serais épilée,

J'aurais ma plus belle robe de soie rouge...

Alors j'étais surprise en lisant le doc le Cinéma X de Jacques Zimmer, d'apprendre que certaines actrices pornos, lorsqu'elles se suicidaient, se foutaient une balle dans le crâne, laissant ainsi échapper une partie de leur cervelle et autres substances peu ragoutantes, intestins vidés avant? Probablement pas. Rappelant, ainsi que la souillure est humaine. Peut-être serait-ce intéressant de faire une étude sociologique sur le choix du suicide des femmes en fonction de leur vécu ?

Peut-être n'est-ce pas si intéressant.



Actrice porno.

Voici une motivation bien surprenante, que je ne peux pas comprendre. Même après avoir lu Porno Manifesto d'Ovidie, je ne comprends toujours pas. Argent facile avec son corps ? Ne le vendons-nous pas d'une autre manière ce corps ? Je crois que c'est surtout le fait que des inconnus me touchent qui m'horrifient. Hôtesse de caisse, je me fais moins d'argent, mais mes six-cents clients ne me tripotent pas… Si le monde du travail nous chosifie comme des pions sur un échiquier, ce serait une erreur de croire que le monde subversif du porno est différent, c'est juste qu'il rapporte plus de frics...

J'ai connu brièvement une actrice porno. J'éprouvais beaucoup de jalousies : le regard des hommes sur elle, ils la sacralisaient comme une Aphrodite des temps modernes. Et en même temps, je n'aurais pas voulu être à sa place, ou je n'aurais pas pu. Je la trouvais courageuse. Je la trouvais libre. Tandis, que je prenais conscience que la lutte pour le respect de mon corps serait difficile, je me demandais comment le serait-il pour une femme qui utilise tous ses orifices pour de l'argent ? Quel est son combat ? Il y'en a eu des féministes, comme Ovidie mais également Annie Sprinkle. Et peut-être que dans un autre monde, nous les aurions élevées au rang de déesses.

Mais les hommes cassent les poupées.

Ils enlaidissent, brutalisent, chosifient, et cette femme, au corps absolument sublime, aux fesses bien rondes, à la chevelure de rêve, à la chair veloutée, était à la fin de son ouvrage libidineux, qu'un morceau de viande dégoulinant d'un surplus de maquillage et de fluides, avec des bleus, des cheveux ébouriffés, poisseux, puants... Elle ressemblait à un steak recraché. Si nous sommes capables d'admirer Rolla de Henri Gervex, ou admirer L'Origine du Monde de Courbet, qu'en serait-il si nous pouvions les toucher à notre convenance ? La nudité n'est pas de la pornographie, mais à quel moment, pouvons-nous considérer que l'image renvoyée est ou n'est pas de la pornographie? Lorsqu'elle est souillée.



Je jalousais son corps admiré mais je ne jalousais pas le moment où il était souillé.



Si vous avez vu la série Dietland, adapté du roman de Sarai Walker (in)visible, vous repenserez au moment où Prune réalise qu'être une femme magnifique ne suffit pas pour avoir le respect des hommes... Ce moment, c'est lorsqu'elle assiste à une scène porno avec une actrice qu'elle enviait pour sa beauté...



****



Eh Palahniuk ! Qu'est-ce que tu trafiques avec ton personnage, transformé en torchon à foutres, se plombant de bites de six-cent hommes comme des coups de fusil sur le corps ? Tu la sacralises ou tu la chosifies ?

Avec un titre comme Snuff, on comprend assez rapidement que quelque chose d'encore plus moche va arriver…

Tandis que je tente de comprendre cette femme qui ne semble pas au comble de la joie, Palahniuk fait également le choix de donner la voix aux hommes qui attendent leur tour dans les coulisses de la lascivité. Je pense qu'il faut un certain état d'esprit pour participer à un Gang bang médiatique avec 600 ans autres mecs. Beaucoup d'hommes ne le feraient pas, même contre de l'argent, même avec la plus belle du monde...

Tentons de comprendre les motivations de Cassie mais également tentons de comprendre celles des hommes, qui, si elles n'étaient réduites qu'à se vider les gonades, ne feraient pas un roman…



Adieu romantisme, adieu érotisme,

adieu même, Dark romance propre.



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Choke

Sortant de plusieurs lectures décevantes, genre guimauve-feelgood-féminine-bien-pensante, j’avais besoin de trash, de violence, de provoquant, d’anti-conformisme, de couillu, si vous voyez ce que je veux dire, sans misogynie aucune...



Et je suis tombé sur le "Choke" de Chuck Palahniuk. Et ce fut "the" choc !

Question virilité, aux antipodes de la bienséance envahissant la littérature actuelle, j’ai été gâté. J’ai retrouvé le langage du Bukowski de mon adolescence, la vulgarité en moins, mâtiné de la folie souvent hilarante d’une Brigitte Fontaine totalement à l’ouest...

Quel beau couple !



Les délires de Victor et Denny sont irracontables, il faut les lire, et parfois à haute voix, c'est encore mieux ! Comme par magie, des situations complètement rocambolesques permettent de mettre en évidence des constations, elles, sinistrement bien réelles ! OK faut avoir, parfois, le cœur bien accroché...



Bon, j’avoue que, quand Victor devient christique à son corps défendant, j'ai été tenté d’abandonner Victor à sa maman.

Mais quand, sur l’autel de la chapelle de l’epad, Victor ne parvient pas à fourrer la doctoresse qui cure les chicots de sa mère au fil dentaire... là il était temps d’abandonner Victor tout court.



Entre guimauve et trash, cherche juste milieu... désespérément !
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Damnés

Salut les poussins comment ça va ?!...

Par l’auteur de Fight Club ! (Ce qui est une excellente chose au cas où vous vous posiez la question.) (Bien sûr on peut dire que Fight Club est misogyne mais le perso de Marla est très développé et c’est loin d’être le plus misogyne des années 90 !) (Après j’aime bien cette chanson ( ??) qui fait « Tout est de la faute de Tyler Durden ».) Quel joie de découvrir que cet auteur nous avait laissé une tripoté de bébés Fight Club ;p …

Damnés de Chuck Palahniuk ; 312pages; éditions Points (10/03/2016).

Dès les premières lignes je suis véritablement saisi !! Le style est catchy à souhait ! En plus, ça commence par une fille grosse qui s’adresse à Satan. Rien que ça ! La fille est « passée » d’un monde à l’autre …

« Croyez-moi, la mort, une fois qu’on y est, c’est beaucoup plus facile que l’acte de mourir. Si vous êtes déjà capable de rester de longues heures devant la télé, la mort sera une partie de plaisir. D’ailleurs, regarder la télé et surfer sur Internet sont d’excellents entraînements à la mort. »

« J’ai 13 ans, je suis une fille, et je suis morte. Je m’appelle Madison, et la dernière chose dont j’aie besoin, c’est de votre saleté de pitié condescendante. »

L’auteur possède de nombreuses références que je ne vais pas énumérer ;).

« Il y a vraiment un gros problème de moisissure en Enfer. C’est comme si tout ce monde souterrain souffrait du syndrome du bâtiment malsain. »

Bien que Chuck ait choisi un personnage central féminin, je ne suis pas sûr qu’il se soit totalement éloigné de la misogynie.

« Toute conception du bien et du mal, selon eux, n’est rien de plus qu’une construction culturelle relative à une époque et à un lieu déterminés. »

« Ne vous méprenez pas. L’Enfer, ce n’est pas si terrible que ça, comparé au camp écologie, et surtout comparé au collège. Taxez-moi de fille blasée, mais ce n’est pas si terrible comparé à ce qu’on endure quand on se fait épiler ou percer le nombril dans une galerie marchande. »

Désolé c’est une critique surtout à base de citations. Mais presque chaque phrase est une pépite. De la musique à mes oreilles.

Finalement ce Livre c’est surtout un monologue de Madison dirigé vers Satan.

Même en Enfer il y a des familles.

Puis au bout d’un moment que se passe il ? Tout se dégonfle comme un ballon crevé ? A ont déjà tout dit ? Est-ce qu’on tourne en rond ? On a exploré le concept de fond en comble ? Du moins c’est devenu plus ennuyant alors que c’était tellement bon. Il n’y a plus de punch line de ouf alors que c’était si bien au début.

Un Livre qui démarrait très bien et qui se révèle malheureusement être un flop.

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Damnés

« Je vis dans un monde merdique. Oui. Mais je suis vivant. » Full Métal Jacket.



Madison n'a pas cette chance, elle est morte le jour de son treizième anniversaire et se retrouve en Enfer.

En Enfer, tu vois des océans de spermes gâchés par les masturbations des milliards d'hommes depuis des siècles, des collines de rognures d'ongles, des vallées de couches jetables usagés, des mares de vomis, des cages dégueulasses, des blattes et des verres brisés qui jonchent le sol.

En Enfer, les fonctionnaires sont tous les démons de toutes les religions de tous les pays qui y font office d'autorité. La monnaie d'échanges sont des friandises, tu peux acheter une information ou des faveurs grâce aux Toblerone, Mars, Snikers, fraises tagada et Milky Way (ça n'existe plus les Milky Way, heureusement on trouve encore des Nuts).

En Enfer, tu peux te faire bouffer de manière traumatisante par un démon et te régénérer dans la foulée.

En Enfer, le film le Patient Anglais est projeté en boucle.

En Enfer, tu peux être soit acteur porno dans des sites Web, soit faire du télémarketing au centre d'appel, pour joindre les vivants dans le but de les faire chier, durant les dîners de famille, ou les motiver à venir te rejoindre : l'Enfer ce n'est pas si éloigné de votre vie, mais vous n'êtes plus jamais seuls. Et des gens seuls parmi les vivants, il y'en a à la pelle.



« Satan, es-tu là ? C'est moi Madison. »



Madison, nous raconte sa vie, sa mort, son existence en Enfer, avec un ton tellement sarcastique que vous ne savez pas toujours si vous devez rire, pleurer ou être choquée. Sa mort d'ailleurs, pourrait faire office d'une oeuvre d'art performante représentative de notre société du 21ème siècle : si j'étais peintre, j'en ferais un tableau.

En apparence, Madison a la vie que beaucoup de jeunes filles de 13 ans rêverait d'avoir. Mais c'est Palahniuk qui écrit et l'être humain est moche chez Palahniuk, il ressemble à un poisson chauve-souris à lèvres rouges (dommage que je ne puisse pas vous insérer une photo) qui aurait copulé avec un rat-taupe nu. Ils veulent être beaux, riches et appréciés de tous. Ils veulent être immortels et physiquement magnifiques. Mais à l'intérieur, ils sont hypocrites, laids et mortellement ennuyeux. Seulement, la barrière entre le choix et la condition est si vaporeuse, qu'on ne peut pas tout le temps en vouloir à l'être humain. Tributaire d'une longue lignée de choix de merde, il faut être très courageux pour sortir de sa mochitude intérieure. « C'est à cause des bonnes petites filles obséquieuses dans mon genre que des salauds peuvent gouverner le monde : des über-traînées, des milliardaires écolos-bidons, des pacifiques hypocrites qui sniffent de la drogue et fument de l'herbe, finançant les cartels meurtriers et assurant de beaux jours à une pauvreté catastrophiques bananières où l'on crève la faim. » Quoi que nous fassions, nous participons de près ou de loin à ce grand génocide terrestre. Même si tout au fond de nous, nous ne voulons pas y adhérer, la société nous a rendu dépendant d'un système bien rôdé, que nous peinerons à le détruire sans y laisser beaucoup de cadavres. Comme dirait Madison, c'est hypocrite de râler lorsque nous arrivons en Enfer, nous y avons tous contribuer d'une manière ou d'une autre, à rendre le monde merdique, vivant ou mort. Et c'est pourquoi, je vais m'attacher aux personnages. Archer, Léonard, Patterson, Babette et Madison, le Breakfast Club de l'Enfer, me font penser à moi, à vous, à nous, tributaires d'un monde qu'on aurait préféré bien meilleur, mais tellement bien conditionnés pour en accepter un autre, aussi crasse soit-il. « Ma lâcheté autorise des atrocités ». Notre lâcheté. Mais également notre espoir d'un monde meilleur qui arrivera forcément un jour, « Mon plus gros souci, c'est encore l'espoir », comme si c'était l'évidence même, qu'un jour le monde sera meilleur, qu'il ne peut pas continuer ainsi, à regarder les gens mourir de faim et de froid dans la rue, les enfants se faire violer, les animaux se faire massacrer. Cet espoir et cette lâcheté, bien placé, pour que le monde finalement, se répète à l'infini, dans les inégalités…

Nous sommes tributaires du choix de merde des gouvernants depuis des siècles, condamnés à aller au front, comme Guignol dans Full Métal Jacket, personne n'a choisi. Mais il est vivant. Et Madison est morte.



L'avantage de la mort, c'est qu'on ne peut pas être plus mort que mort, qu'on ne peut pas être plus en Enfer qu'en Enfer. L'avantage d'être mort, c'est que les riches morts, les despotes morts, sont accrochés à leur ancienne vie de vivants. « Ta mort t'offre une opportunité en or. » C'est peut-être le bon moment pour foutre le bordel, ce que nous n'avons pas pu faire sur Terre… Parce que sérieusement, vous trouveriez cela JUSTE d'être en Enfer au côté de tous ses gouvernants et dictateurs qui ont fait, eux, le choix d'être des connards en soumettant le reste de l'humanité à la mochitude ? Non, je ne suis pas d'accord. Je suis peut-être lâche, limitée et addicte à l'espoir, mais je ne mérite pas de partager le reste de mon existence de morte éternelle avec Néron. N'est-ce pas Madison ? le punk Archer, anarchiste à l'épingle à nourrice sur la joue, sera de bons conseils…



Mention très spéciale :

1/ Au bottage de fesses jouissifs des grands noms de l'Histoire.

2/Au test du Salut dirigé par le Démon Pazuzu (oui celui-ci de l'Exorciste de Peter William Blatty ) qui m'a fait beaucoup rire.





Si vous cherchez une définition longue du sarcasme, je vous invite à lire Damnés. Et je pense, comme d'habitude avec Palahniuk, d'être passée à côté de tous les messages, toujours riches en réflexion, notamment un sur le sujet du suicide répété plusieurs fois dans le récit…





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Survivant

Allez je refais une critique façon footballeur, Franck Ribéry toujours :



Quelques années auparavant, j’avais lu Fight Club du même auteur et je m’étais fait profondément chier (et pourtant je l’avais lu jusqu’au bout, époque où je me forçais à lire même les livres qui m’emmerdaient, époque heureusement révolue). Impression de lire un scénar de film. D’ailleurs, le film m’avait semblé nettement meilleur que le bouquin dont je n’avais pas du tout saisi l’humour ravageur. Quand Thierry Henry m’a tendu « Survivant », deuxième bouquin de Chuck Palahniuk, j’étais donc légitiment sceptique. « Tu me fais une blague ? » lui avais-je demandé, connaissant l’esprit facétieux du joueur mais aussi de l’homme. Sans répondre, Thierry avait souri puis remué son bras tendu, insistant pour que je prenne le book. Ma curiosité était trop forte. J’avais pris le book et l’avais lu. D’un trait. Sans prendre le temps de me changer (je me souviens encore de la couleur de la serviette que j’avais enroulée autour de la taille : verte à pois bleus). Comme quoi, les œuvres d’un même auteur peuvent susciter des réactions contraires. Autant je suis partisan de ne pas lire jusqu’au bout un bouquin qui est chiant, autant, j’approuve qu’on donne plusieurs chances à un auteur, même si ses œuvres précédentes étaient nazes – exceptions faites de Beigbeder, Levy et autres Jardin (un seul être doit se cacher derrière ces trois noms, encore un coup de Fantomas !)…



« Survivant » m’a donc captivé de A à Z. Début sur des chapeaux de roues, le narrateur a pris les commandes d’un avion long courrier. Il a viré les passagers ainsi que les pilotes. Son but : se scratcher dans le désert australien. Mais avant de se scratcher, il va raconter « à la boite noire » comment il en est arrivé là…



Persos zarbis, atmosphère délétère (glauque ?), violence maximale, humour dévastateur, ce bouquin ressemble à une grenade qui vous pète à la gueule sans en avoir l’air. Plusieurs fois. Certaines scènes sont vraiment démentes, et c’est l’une des rares fois où je me suis demandé comment l’auteur avait fait pour imaginer de tels trucs. Je me suis aussi demandé si l’auteur, avec cet écrit qui ne ressemble vraiment à aucun autre et qui est inclassable, n’était pas majeur, à l’instar d’un Bret Easton Ellis (surtout pour American Psycho).



Bref, j’ai hâte de me pencher sur ses autres œuvres, notamment Monstres Invisibles que m’a aussi conseillé Thierry.



En tout cas, c’est un réel plaisir de tomber sur ce genre bouquin.



Si je le convertissais en geste technique, je dirais qu’il vaut bien une reprise de volée en pleine lucarne !



Non, deux ! Soyons pas pingre.
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Le Festival de la couille et autres histoir..

Ce livre m'a été donné un peu par hasard et j'ai voulu m'y plonger sans rien connaître de l'auteur.

Il est pourtant connu pour avoir écrit Fight Club et d'autres romans d'anticipation sociale depuis les années 90.

Ici c'est un recueil d'histoires vraies inspirées de faits qu'il a entendu autour de lui.

On part vraiment dans tous les sens niveau sujets abordés: combats de moissonneuses-batteuses, construction de châteaux en béton, vie dans un sous-marin... C'est parfois un peu inégal, alors que certaines histoires m'ont plu, d'autres m'ont fait passer quelques pages surtout dans la partie "Portraits". Mais si je peux retenir une chose: un chapitre m'aura donné envie de me plonger dans Ira Levin et des "vrais" romans de Chuck Palahniuk. La dernière partie "Seul" comporte des histoires plus courtes, plus personnelles, plus touchantes.

Lecture variée et légère donc à conseiller pour ne pas trop se prendre la tête.

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Monstres invisibles

Fais-moi chroniqueuse

Eclair de flash

Fais-moi mystérieuse

Eclair de Flash

Fais-moi intéressante

Eclair de flash



Je t'ai lu la première fois en 2008, tu n'as pas pris mes rides au coin des yeux, Monstres Invisibles.



Qui sont-ils ces Monstres Invisibles ?

« Aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, je serais celui ou celle, n'importe, que vous voulez que je sois. Utilisez-moi. Changez-moi. Je peux être mince avec de gros seins et plein de cheveux. Mettez-moi en morceaux. Transformez-moi en n'importe quoi, mais juste aimez-moi. » Tel est le cri qui se répand à travers les bouches pleine de maquillages, de produits chimiques, de silicones et aujourd'hui encore, les lèvres sont pleines de filtres. Regardez-moi, regardez-moi, aimez-moi, glorifiez-moi…

Mais qui sont ces Monstres Invisibles ?

"Il est envisageable que la télé te transforme en Dieu." Aujourd'hui, ce n'est plus la tv, c'est Instagram, Tik Tok, mais le message est le même.

Epilation maillot, épilation du corps, belles chevelures, belles lèvres, beaux seins, tailles fines. Zut elles aussi. Alors silicone pour avoir des seins plus gros, des lèvres plus pulpeuses, un ventre plat, une peau satinée sans cicatrice ni défaut. Zut elles aussi. Alors plus de maquillage, plus de pommettes, plus de blonds, plus de poils épilés. Zut elles aussi. Alors chirurgie pour resserrer le vagin, plus de chirurgie pour enlever cela, et cela, et mettre cela et cela, des cuisses qui ne se touchent pas, une peau totalement lisse…

Et si ça ne suffit jamais?



Shannon, mannequin, s'est pris une balle sur la face. Sa mâchoire inférieure a explosé et les morceaux ont été mangé par des oiseaux. Aujourd'hui, elle se couvre le visage de toile de soie. Elle devient invisible après avoir été si visible. D'ailleurs, n'avoir existé que par sa beauté.



Ce que Palahniuk raconte dans son roman est impossible à transmettre dans un résumé. Car son roman est à la fois viscéral et désordonné. Il est à la fois, trash et sensible, sordide et affectueux. Il est une expérience.

En dire plus, ce serait en dévoiler trop.

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Choke

Il y a quelques années, j'ai acheté le bien nommé Festival de la Couille, un recueil d'histoires plus vraies que nature d'une Amérique authentiquement timbrée, écrite par l'auteur de Fight Club. Séduit par le style d'une littérature gonzo qui m'est assez étrangère, je mets depuis les autres écrits de Chuck Palahniuk sur ma liste de Noel, espérant ainsi limiter le nombre de paires de chaussettes traditionnellement offertes.



Le gros bonhomme rouge a exaucé mon souhait cette année en déposant Choke ainsi que Survivant sous le sapin.



Choke, c'est l'histoire d'un type qui fait semblant de s'étouffer dans des restos pour créer des héros persuadés de lui avoir sauvé la vie, et qu'il arnaque ensuite. C'est l'histoire d'un pote obsédé par la masturbation dont le palliatif est de collectionner des cailloux de plus en plus gros qu'il promène en poussette, la nuit tombée, tout en s'enivrant à plat ventre dans les jardins en buvant la bière destinée à tuer les limaces. C'est l'histoire d'une mère placée en hospice qui ne s'alimente plus et refuse de reconnaitre l'enfant qu'elle a passé sa vie à kidnapper dans ses familles d'accueil pour lui imposer sa vision de la vie et de la liberté. C'est celle d'un musée d'histoire vivante où le moindre anachronisme au XVIIIe siècle est puni par le pilori, et où vaquent des poulets mutants sortis d'œufs secoués par des mômes. C'est surtout l'histoire d'un héros sexaholique qui baise tout et à tout va, à l'exception de la femme en blouse blanche qui s'occupe de sa mère et voit en lui la résurrection du Christ.



"Bordel sans nom" n'est pas vraiment le terme, mais c'est le premier qui vient à l'esprit concernant la vie de Victor Mancini. Ca pourrait sembler ridicule, malsain ou abject parfois, mais Chuck Palahniuk à le don de décrire cette surenchère d'anormalité avec un style cru et désarmant, satyre à l'humour féroce ponctuée d'honnêteté sur les obsessions et les carcans de la société de consommation.



Qu'on aime ou qu'on déteste, on n'a rarement lu quelque chose de comparable.
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Survivant

J'ai mis deux et demi car je ne sais toujours pas 6 mois après si j'ai aimé le livre. Je crois que oui. Totalement barré et inattendu. Je suis contente de l' avoir lu et découvert cet auteur. Toutefois je me suis dit en même temps que ce serait le premier et le dernier. Bref, je ne sais pas ce que j'en pense et ça c'est bien la première fois que ça m'arrive
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Fight Club

La première règle du fight-club, c'est qu'on ne parle pas du fight club.

La deuxième règle du fight-club, c'est qu'on ne parle pas du fight club.



Deux phrases cultes, que je connaissais même si je n'ai pas vu le film, même si je n'avais pas lu le livre.



Allongée sur mon canapé, j'ai refermé la dernière page du livre. Je me suis assise, le poing sous le menton, et je me suis dit "Waouh"! "Quelle claque!"

Et pourtant les débuts avec ce livre furent si compliqués. Jusqu'à environ 60 % du livre, j'ai traîné des pieds (ou plutôt des yeux). Et puis, BIM, un élément est venu changer toute la donne, comme un coup de poing en pleine figure.

Et là, tout s'est éclairé et j'ai dévoré les pages restantes.

Je ressors de ma lecture toute pantoise. Une superbe écriture, une narration hachée tout comme la vie du narrateur, des personnages aux personnalités complexes.

Fight Club est un petit bijou de livre, un thriller socio-psychologique, une lecture qui m'a régalé!
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Fight Club

Alors que le film dresse une critique de la société de consommation sur un ton grave et virulent, j'ai été étonné de lire le roman, qui fait le même constat, mais d'un ton sarcastique, parfois même très drôle. J'en ai rit à plusieurs reprises.



J'ai beaucoup aimé et, contrairement à ce que l'on entend souvent sur la différence entre un roman et son adaptation cinématographique, je ne trouve pas que le roman soit supérieur.



En fait, quoi que présentant un scénario semblable, les deux œuvres diffèrent tellement sur le ton qu'on peut facilement affirmer qu'elles sont toutes les deux excellentes, mais distinctes l'une de l'autre.
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Fight club 2

"Première règle du Fight Club : Tu ne parles pas du Fight Club."



"Deuxième règle du Fight Club : Tu ne parles pas du Fight Club."



Bonne nouvelle : Sebastian est de retour.



Mauvaise nouvelle : Tyler Durden aussi...



C'est ainsi que la quatrième de couverture nous présente ce roman graphique qui fait suite directe au roman originel sorti en 1996.



Sebastian, nom d'emprunt pour désigner le personnage principal qui à la base l'on ne connaît pas sa véritable identité, se voit dans cette suite marié à Marla et ayant eu un enfant de cette union.



Sebastian prends un traitement et suit une thérapie.

Problème, Marla trafique les médicaments de Sebastian, qui n'ont plus aucun effet sur lui, très vite Tyler Durden va faire sa réapparition.



Après un accident domestique, le fils de Marla et Sebastian se voit kidnappé après que leur maison ait brûlée dans les flammes.



Voilà pour l'introduction, le pitch de départ de cette bande dessinée.

Autant être clair de suite, c'est un bon Comics mais un très mauvais Fight Club quand on a lu le roman de départ. Il y a quelques bonnes idées mais rien de plus.



Le dessin est bon, mais celà ne suffit pas à redresser la barre.

Autant dire que le roman d'origine se suffit à lui-même et n'a pas besoin d'une suite. Suite qui est différente par rapport au film.



En tant que Fight Club je lui ai accordé 3 étoiles mais en tant que comics, je lui aurais accordé 3,5 ou 4 étoiles.



J'ai réellement été déçu de cette suite dont on aurait pu se passer.
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Fight Club

Avant de lire "Fight Club", comme beaucoup de fois, je ne savais même pas que le film de 1999 était tiré d'un bouquin.

Et je ne connaissais encore moins Chuck Palahniuk qui en est son auteur qui pour "Fight Club" est son premier livre écrit en 1996.



Le film, même si cela fait maintenant quelques années que je ne l'ai pas vu, est assez fidèle au bouquin même s'il manque des passages entiers du livre.



Comme le film est culte est que le roman est un peu moins connu du grand public, je vous épargnerais une analyse de comptoir de ma part sur la critique sociale de cet ouvrage de la fin du XXÈME siècle mais qui se trouve néanmoins encore plus ancrée dans la réalité de ce début de XXIÈME siècle.



Ce roman, pour peu que l'on accroche, est un must et je tiens à remercier Gabylarvaire de m'avoir fait découvrir cet auteur, qui dépeint ses personnages et ses ouvrages au vitriol !



Ce n'est pas le genre de lecture que tout le monde aimera certes mais perso je suis bien client de ce genre de littérature.

À la manière un peu d'un Hubert Selby Jr ou d'un bien plus connu Bret Easton Ellis, qui décrivent assez bien des tableaux pour souvent de la société américaine dans laquelle ils vivent et parfois avec un côté précurseur d'anticipation (mention spéciale à Stephen King aussi mon auteur chouchou pour certains livres qu'il a pu écrire).
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Survivant

Ce livre parle d’un exilé, d’un être hors la norme, hors des codes. Ce livre a plus de 20 ans et évoque de pleine face les dérives de nos sociétés actuelles : haine de la différence, perte de communication, uniformisation des vivants, de la société, extrémisme, intolérance… et au bout du couloir des éclairs de vie qui nous donnent envie de continuer à profiter de la lumière du jour.

L’histoire ne m’a pas transportée. Même si les personnages sont hauts en couleur, même si le style est percutant, même si la forme est osée, même si c’est Palahniuk… je me suis un peu ennuyé, la forme ne sauvant pas le fond.
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Berceuse

Berceuse macabre pour une société à la dérive



Saviez-vous que la poésie pouvait tuer ? Un poème, un simple texte à la puissance inouïe, capable d’arracher la vie en un souffle. C’est dans cette danse macabre que nous invite Chuck Palahniuk avec son roman Berceuse, un hymne cauchemardesque qui résonne comme un cri d’effroi dans la nuit. La trame nous conduit dans un univers où une comptine ancestrale, héritage du peuple Zoulou, devient l’ultime sentence. Dissimulée au sein d’une banale anthologie pour enfants, cette berceuse d’un autre temps trouve des échos lugubres dans notre modernité désenchantée. Un trésor mortel récité innocemment par des générations de parents à leurs progénitures, semant le malheur sans que personne ne s’en doute.



« Les experts de la culture grecque antique disent que disent que les gens à l’époque ne voyaient pas leurs pensées comme leur appartenant en propre. Quand une pensée traversait l’esprit des Grecs de l’antiquité, ils y voyaient un ordre que leur donnait un dieu ou une déesse. Apollon leur disait d’être brave. Athena leur disait de tomber amoureux. Aujourd’hui, les gens entendent une publicité vantant des chips à la crème aigre et ils se précipitent pour les acheter, mais aujourd’hui, ils appellent ça le libre arbitre. Les Grecs de l’antiquité, eux au moins, se montraient honnêtes. »



Carl Streator, journaliste désabusé, se voit confier l’étrange tâche d’investiguer sur le mystérieux syndrome de mort subite du nourrisson. Le voilà plongé dans un monde où la menace ne vient pas d’une maladie, mais d’une mélodie funeste. Une mélodie qui lui rappelle douloureusement sa propre tragédie personnelle, où sa famille a été emportée par ce chant maudit. Aux côtés d’Helen Hoover Boyle, une agent immobilière spécialisée dans les maisons hantées, et de ses compagnons de route, Mona et Oyster, Carl Streator entreprend un voyage macabre à travers le pays pour éradiquer ce poème de la mort. Leur quête les mène à la recherche du grimoire d’où est tirée cette malédiction, offrant un pouvoir démesuré à quiconque le possède.



« Ce bon vieux Georges Orwell a tout compris à l’envers. Big Brother ne surveille pas. Il chante et il danse. Il sort des lapins d’un chapeau. Big Brother est tout entier occupé à attirer votre attention à chaque instant dès que vous êtes éveillé. Il fait en sorte que vous soyez toujours distrait. Il fait en sorte que vous soyez toujours absorbé. Il fait en sorte que votre imagination s’étiole. Jusqu’à ce qu’elle vous devienne aussi utile que votre appendice. »



Dans ce roman à l’humour noir mordant, Palahniuk nous livre une critique cinglante de notre société obsédée par les médias, mettant en lumière nos dépendances malsaines et nos désensibilisations croissantes à la violence qui nous entoure. Une invitation à méditer sur notre relation ambivalente avec un monde médiatique de plus en plus étouffant. Berceuse se révèle être bien plus qu’un simple thriller ; c’est un cri d’alarme face à nos excès, un réveil brutal à la réalité d’un monde hypnotisé par la puissance de la parole. Palahniuk orchestre cette danse macabre avec une maestria sombre, résonnant comme un écho dans nos âmes troublées. À lire, mais surtout à méditer, car la complainte de Berceuse ne risque pas de s’effacer de sitôt de nos mémoires tourmentées.
Lien : https://jecritiquetout.fr/be..
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