Cindy Valt

Amoureuse des terres normandes et revenue depuis peu dans ma région natale bourguignonne, j'ai eu le plaisir de rencontrer Cindy Valt lors d'une séance de dédicaces à la Fnac de Beaune.



Ce roman, commence tristement sur les falaises d'Etretat avec ce geste désespéré de Betty, qui se jette dans le vide, laissant derrière elle sa petite Marie âgée seulement de 5 ans. Avant de se suicider, elle confie l'enfant à un orphelinat bordelais et surtout son précieux journal intime.

Sa fille Marie n'aura de cesse de comprendre le geste de sa mère et pour cela elle s'appuiera sur son journal intime. La vie de Betty aura été ponctuée par la violence et la manipulation. Un homme narcissique et pervers qui l'attirera dans ses filets et qui n'aura de cesse de la couper de tout et de tous et d'en faire sa marionnette, son défouloir.

Marie passera sa vie à chercher cet homme afin de venger sa mère et de révéler à tous son vrai visage.



Ce roman nous prend aux tripes en abordant le thème des violences conjugales. Ce jeu de manipulation que seuls les pervers narcissiques maitrisent avec soin. D'abord prendre au piège leur proie avec de l'attention et de la reconnaissance, puis ce cercle va peu à peu se refermer pour laisser la victime complètement seule, coupée de ses repères, de sa famille, de ses amis.

Un roman poignant qui nous entraine dans les pas de Marie. Réussira t-elle à venger sa mère ?

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Nouveaux Auteurs pour l’envoi en service presse du livre de Cindy Valt : « Le journal de Betty Swan » J’ai adoré ce roman dramatique, poignant et bouleversant.

Nous plongeons dans la vie d’une jeune femme qui après avoir lu le journal intime de sa mère se lance dans une croisade vengeresse en recherchant son meurtrier. On découvre au compte goutte l’histoire terrifiante de cette mère sous l’emprise d’un mari violent qui la maltraite, et l’humilie. La triste actualité du harcèlement s’invite au fil des pages et le lecteur baigne dans une atmosphère oppressante où suspense et rebondissements sont parfaitement entretenus par l’auteure.

Les personnages sont attachants à l’exception du bourreau monstrueux à souhait. On ressent leurs émotions, leurs doutes, leurs espoirs, leur courage, leur détresse, souffrances et désespoir. J’ai apprécié la belle écriture de l’auteure, captivante et percutante. Un très beau livre qui nous plonge dans l’enfer des femmes battues, sujet malheureusement encore trop présent dans notre quotidien. À découvrir de toute urgence !

Le commentaire de Carole : COUP DE COEUR!



Dès le départ, un coup de feu est tiré et nous voilà parti pour une lecture dont il sera difficile de déposer le livre. Julien, par amour pour Sophie, a délaissé le milieu urbain pour aller vivre à Mirecourt, un milieu rural, sa femme voulait être près de son père, suite au décès de sa mère. Julien aimerait bien apprécier son nouveau décor, mais ce n’est pas le cas, sa nouvelle patronne Olga le dénigre constamment, ses journées sont longues et pénibles. Une suite d’événements fait que Julien se retrouve sans travail et devient dépressif. Stéphane Gassin, commandant très préoccupé par son travail, néglige sa famille, les rapports avec son ex sont peu agréables surtout qu'elle fréquente le procureur Weims, collègue de travail de Stéphane, et le temps accordé à sa fille est plutôt négligeable. Il reçoit un appel pour résoudre le meurtre d’une pharmacienne de 75 ans à Mirecourt. Accompagné de la stagiaire Candice, le commandant va commencer à enquêter pour trouver une piste. S’il pense avoir affaire à une petite enquête, il se voit largement dépassé par l’ampleur de ce qui l’attend. D’autres meurtres s’additionnent, et le mode d’emploi est le même, ce sont tous des femmes, elles sont nues, ligotées jambes et bras attachés au lit et un foulard toujours le même modèle et la même couleur qui les bâillonnent. Aucune agression sexuelle, aucune marque sur le corps. Le ou les suspects sont difficiles à cerner, l’auteur nous amène sur des pistes dont nous sommes certains d’avoir trouvé l’énigme. Un nouvel indice fait son apparition quand Dimitri Walkowski, un patient de l’hôpital psychiatrique de Mirecourt veut faire son témoignage au commandant Gassin. Nous n'avons pas fini d'imaginer plein de choses. Bref, la pharmacienne qui est décédée avait fréquenté Louis, le père de Sophie, Olga a été elle aussi assassinée, elle venait de licencier Julien, Candice, quant à elle, a de la difficulté avec son ex qui a un dossier assez impressionnant. Un bon suspense qui fait travailler les méninges, qui nous porte à travailler avec Stéphane Gassin pour découvrir qui est le malade qui s’amuse à commettre ces meurtres. L'auteur a bien su me piéger et j'ai adoré sa façon d'écrire qui est facile à suivre malgré la complexité du suspense. Je vous recommande ce thriller qui tient en haleine dès la première page.




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Quel est le problème de l'autrice avec les femmes, voilà la question que je me pose. Vraiment, je ne peux pas continuer ce livre, même si l'intrigue en elle-même m'intéresserait en temps normal, tellement je ne supporte plus la façon dont TOUS les personnages féminins sont dépeints. J'ai arrêté ma lecture hier soir, en colère et je le suis à nouveau en écrivant ces quelques lignes. Des briseuses de ménage, des hystériques, des "allumeuses", des vilaines dominatrices sadiques, des mégères, voilà ce que sont les femmes apparemment pour l'autrice. C'est encore plus désolant que si l'auteur était un homme d'ailleurs. Bref, je n'ai pas envie de m'étendre sur ce livre ou davantage sur ma colère, mais je tenais quand même à aborder un minimum le sujet du traitement des personnages féminins.

J'ai été très positivement surprise par ce roman à suspense parce que je ne m'attendais pas à une tel traitement des faits.



En réalité, la tension est sous-jacente mais elle devient de plus en plus prenante au fil des pages, quitte à ce que le lecteur se dise qu'il s'était trompé dans les faits mais en fait, non, non, l'auteure repart de plus belle dans l'insondable jusqu'au dénouement final.



Il me semble que la maitrise de l'auteure réside dans la narration de l'impossibilité de savoir réellement comment les faits se sont déroulés tant que des témoignages très solides, concordants et convaincants ne sont pas attestés et/ou renforcés par des preuves.



Ce livre était un vrai coup de coeur.