Se faire bardasser.partir sur une ballonne, tous les vendredi soirs.On vient qu'on en a plein le casque.J'suis pas le diable fier.J'ai Quarante ans.Déjà. Où ça m'a mené de me faire mourir à travailler comme un maudit cave toutes ces années.
Il lui arrivait de pleurer parfois et de lui répéter qu.elle était sa seule lumière «dans un monde de crotte». C'est sela qu'elle voulait: être la petite lueur dans son affreux monde de ténèbres.
P’pa, on choisit pas ça, une attirance, c’est plus fort que tout. J’aime sa voix, une voix grave, comme vieillie, bizarre. On est du même âge et pourtant j’ai l’impression qu’elle a vécu plusieurs vies déjà. Il y a un voile de tristesse dans ses yeux, ça m’attire, on dirait.
Je reste convaincue que le monde du livre est fébrile au Québec. Mais vous m'avez persuadée que c'est surtout le lectorat qui est trop rare et que l'écrivain devrait exercer sa profession sans les diverses subventions pour lesquelles nous devons parfois faire des bassesses. » (Francine Allard, p. 181-182)
« Quand je vous entends nommer ces douzaines de livres que vous lisez, Claude ! Et quand je m'aperçois qu'autour de moi, beaucoup d'écrivains (surtout spécialisés en jeunesse) ne lisent jamais leurs congénères ni ceux qui les ont précédés, je me dis que c'est une rareté que l'érudition dans le monde littéraire, pas vrai ? » (Francine Allard, p. 61)
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.