Je n'ai jamais rien lu de mauvais de Jasmin, son Journl était excellent et ce qui l'était moins était bien fait, professionnel mais ici
Pleure pas, Germaine, on est dans l'excellence, 9/10. Gérald Godin raconte dans la postface que Jasmin avait donné le livre à Parti Pris alors une maison d'édition qui préconisait l'écriture en joual. On est bien serrvi ici, un joual, je dirais, académique, bien encadré, un road story qui part de Montréal à Percé. Une histoire racontée par un père de famille de 5 enfants, il en reste 4, l'autre ayant été apparemment assassinée. Alors sous prétexte de retrouver l'assassin qui est campé à Percé, avec la famille il quitte son loyer, impayé depuis 6 mois, en pleine nuit avec une remorque et les 4 enfants et sa femme et le trajet est raconté. le Québec, surtout la Gaspésie, fait partie des personnages. le punch tarde un peu à venir mais c‘est bien ficelé par un auteur de talent et de métier. Ce n'est pas un livre à grandes citations juste une histoire. Seul extrait que je conserve. Publié en 65 et il tient très bien la route encore.
« Les plus riches, c'est drôle, c'est toujours les plus laids! »