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Critiques de Claude Olievenstein (10)
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Il n'y a pas de drogués heureux

A l'époque, il y croyait, nous y avons cru. Nous allions pouvoir lutter contre la toxicomanie qui détruit, qui abîme, qui avilie tant de jeunes. Et bien c'est raté. En 2017 La vague déferle de plus en plus et fait de plus en plus de dégâts. Et les drogués ne sont toujours pas heureux. Merci a vous Dr Olivenstein de nous avoir donné un peu d'espoir, à nous qui tentons de les aider envers et contre tout et tous et surtout contre eux.
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Il n'y a pas de drogués heureux

Fondateur de l'hôpital Marmottan qui, après 50 ans exacts, demeure un centre pionnier dans l'accompagnement et le traitement des toxicomanes, spectateur horrifié de la psychiatrie des années 50 et 60 qui perdure sans doute par endroits, ennemi de la répression judiciaire, opposé à la méthadone, favorable à la dépénalisation du cannabis dès 1984 et défenseur de méthodes antipsychiatriques depuis que l'héroïne survint comme préoccupation des pouvoirs publics, Claude Olievenstein (1933-2008), auteur d'une vingtaine de titres, est une référence classique en matière d'addictions. Avant de m'acheminer dans sa pensée et ses pratiques thérapeutiques, il m'a semblé opportun de me pencher sur son autobiographie que représente cet ouvrage. Il est intéressant que le psychiatre l'ait rédigée lui-même très prématurément, à l'âge d'à peine 45 ans, alors qu'il n'avait encore publié que deux ouvrages sur la drogue et la toxicomanie.

Dans un parcours totalement chronologique, le lecteur découvre l'enfance d'un enfant juif réfugié en France le lendemain de la prise du pouvoir d'Hitler, une période de grandes difficultés familiales durant la guerre et un certain flottement dans l'orientation de ses études et de ses affiliations partisanes, puis les atrocités des asiles psychiatrique où il effectue son internat, et enfin, lors de son installation professionnelle à Villejuif, après la guerre d'Algérie, la découverte et l'expérimentation du LSD. Ainsi, à l'issue d'une Première Partie intitulée : « Les chemins d'une vocation », il apparaît un jeune docteur dont la « vocation » à se spécialiser dans la prise en charge des toxicomanes, de façon expérimentale et foncièrement en révolte contre les institutions médicales existantes, est fortement marquée par sa propre fréquentation des jeunes drogués, à peine ses cadets, avec lesquels il ne cesse d'être en rapport et en communication, presque en communion d'expériences et d'aspirations.

La Deuxième Partie s'intitule « À l'écoute des drogués », et elle débute avec l'opportunité extraordinaire d'avoir eu carte blanche pour l'ouverture du centre de soins de Marmottan, institution dont il est l'animateur, le seul responsable et le chef charismatique. Il n'y a pas de changement de ton, pas davantage de prise de parole des drogués dans cette narration de l'institution et du rôle de son fondateur, hormis la constante de la proximité désormais institutionnalisée, dans un cadre d'abord complètement anarchique, entre soignants, « accompagnants » et toxicomanes, dans un esprit qui se fonde sur le respect, la liberté, l'estime réciproques, l'admiration même. Il faut bien que le titre du livre soit aussi péremptoire pour nous convaincre du jugement final de l'auteur sur la drogue. En effet, de façon étonnamment sincère et remarquablement fertile pour la pensée, le lecteur assiste à la contradiction permanente que l'auteur vit entre sa fascination pour les drogues, son admiration humaine et intellectuelle pour nombre des jeunes drogués cités, et enfin, au-delà des substances, entre son questionnement enthousiaste du potentiel révolutionnaire de la critique sociale contenue dans le choix de vie de ces filles et garçon d'après Mai 68, d'une part, et d'autre part, le témoignage déconfit des drames, des morts, des suicides, des déchéances entraînés par les addictions, l'observation des faibles résultats des tentatives individuelles de se sauver de comportements létaux, de souffrances psychiques inguérissables, ainsi que le constat des tout aussi médiocres bénéfices de la prise en charge, dont le succès ne saurait dépasser, dans le meilleur des cas, un taux de 30%.

Cette autobiographie resplendit par son infaillible honnêteté intellectuelle. Dans la noirceur des situations évoquées, dans le désespoir du cadre de la « maladie des comportements » qui possède toujours, à son origine ainsi que dans ses clefs pour une éventuelle guérison, une corrélation avec des souffrances psychiques profondes dont seules les méthodes de l'analyse de l'inconscient, revues et corrigées au plus haut point, notamment par la primauté de l'affectivité, par l'offre d'un plaisir social et collectif se substituant à celui qu'apporte la substance en solitaire, seules les psychothérapies donc peuvent prétendre à une certaine efficacité, ce livre se présente comme une feuille de route sur les possibilités autant que sur les limites de l'action du soignant. Vu dans cette optique, on lui pardonnera plusieurs lenteurs et même, par moments, une certaine auto-complaisance (voire immodestie) de l'auteur.
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Il n'y a pas de drogués heureux

Le Docteur Claude Olievenstein surnommé le psy des toxicos est médecin-psychiatre. Ce n'est pas seulement un livre sur les usagers et les drogues, il commence l'écriture par sa propre histoire. Ce qui est intéressant, car cela amène à comprendre pourquoi et comment il est devenu médecin. Ses parents, tailleurs juifs, fuient l'Allemagne nazie pour se réfugier en France. Claude Olievenstein échappera par deux fois aux camps de concentration. La première en fuyant l'Allemagne et la deuxième en refusant de porter l'étoile juive comme l'ordonnait le gouvernement de Vichy.

Son frère aîné est également psychiatre mais aussi poète.

Claude Olievenstein est une personne atypique. Il fait ses études en psychiatrie et il est l'un des premiers en France à s'intéresser aux traitements de toxicomanes. Dans ce but, il fonde en 1971 le Centre médical Marmottan.

En 1977, il a dit : « Il n'y a pas de drogués heureux », il voulait les aider et il leur a consacré sa carrière.

Au fur et à mesure, sa vie prend un nouveau tournant, il essaie les différentes drogues, le LSD ainsi que les « brownies » (comprimés hallucinogènes) et fréquente le milieu hippie pour comprendre ce qui pousse les toxicomanes à prendre ces substances qui les détruisent lentement. C'est aussi un militant.

En 1987, Claude Olievenstein est nommé professeur associé d'anthropologie.

Voilà, le livre poursuit sur les drogués, leur vie, leur comportement, leur lien familial, le fonctionnement de son centre, les infirmiers, les assistantes sociales, les secrétaires... Il finit sur une sorte de rétrospective du chemin parcouru, ses souvenirs de voyage, les personnes qui ont compté pour lui, le futur et les stupéfiants...

Il décède à l'âge de 75 ans d'une maladie de Parkinson invalidante.

Avis personnel : original car je ne m'attendais pas à ce qu'il se raconte et je pensais qu'il allait aborder directement le sujet de la toxicomanie. Sa trajectoire est très intéressante comme si son destin était tracé à sa venue au monde. Je dois dire tout de même que j'ai fait des poses car par moment la nausée était présente. La vie d'un drogué n'est franchement pas enviable. Ce livre est à lire si on souhaite comprendre les mécanismes addictifs.
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La drogue ou la vie

Dans ce livre, publié en 1983, Claude Olievenstein reprend la plume exactement là où il l'a posée avec : Il n'y a pas de drogués heureux. Cette autobiographie lui a apporté beaucoup de notoriété et tout autant d'ennemis, parmi les confrères, les pouvoirs publics et certains drogués. Marmottan est en train de traverser une crise d'identité profonde (que l'auteur définira : « une crise de croissance ») ; le profil des toxicomanes a changé considérablement : des doux rêveurs hippies, auxquels les soignants pouvaient s'identifier ou se projeter même intellectuellement et politiquement, aux punks et autres skinheads néonazis imbibés de violence et d'héroïne ; l'auteur vieillit... et il décide de partir faire le tour du monde, au plutôt la « Route » des anciens drogués hippies. Ce voyage a trois buts : l'un « banalement touristique », l'autre professionnel, d'exploration du devenir des lieux et des personnages des « routards » des années 60, liés (les uns comme les autres) aux stupéfiants, le dernier intime, de faire l'expérience, « dans la mesure du possible », de la mystique indienne, à l'instar desdits « routards »...

Ce nouveau volet autobiographique se divise donc en deux parties : le journal de voyage intitulé « Adieu aux "Sixties" (octobre 1977-janvier 1978) » comportant l'itinéraire New York, San Francisco, New Delhi, Bénarès, Katmandou, Calcutta, Madras, Goa ; et, sous le titre de « Marmottan réinventé », le récit des métamorphoses de l'Institution sous l'impulsion de son fondateur et comportant le remplacement de plus de la moitié des collaborateurs, de celles des jeunes drogués et enfin les évolutions réflexives de l'auteur, par rapport au nouveau contexte qui se présente à lui : sa prise de position contre le virage répressif qui durcit la prohibition du cannabis, sa polémique contre les prises en charge comportementalistes des toxicomanes, contre la primauté des produits et l'indifférenciation entre ceux qu'il définit les « vrais toxicomanes » et les usagers « récréatifs » et occasionnels de drogues. Le point d'orgue de cette réflexion théorique revue et approfondie (par rapport à l'ouvrage précédent) consiste dans une conceptualisation de nature psychanalytique des origines et des raisons de la toxicomanie, dont découle une théorisation tout aussi profonde de la pratique psychothérapique spécifique aux toxicomanes, en trois étapes, toujours fondée sur les grands principes de liberté de Marmottan, mais structurée de manière beaucoup plus « professionnelle » et mûrie par l'accumulation des expériences. Mes citations sont très majoritairement tirées de cette théorisation qui occupe les dernières pages.

En effet, le journal de voyage, dans son honnêteté habituelle, révèle d'abord les a priori de l'auteur, dans le sens d'un théorème démontré d'avance : la nostalgie pour le mouvement hippie et la décrépitude de ses héritiers et de ses lieux ; l'incapacité du voyageur de pénétrer la logique profonde d'un sous-continent indien qu'il méconnaît, qui est objectivement assez obscur au profane occidental, sa difficulté à outrepasser les réactions épidermique de rejet de la pauvreté et de l'inégalité sociale ; la partialité de son regard, due à ses intérêts et à ses préférences pour les milieux pervers, interlopes, dangereux, notamment aux États-Unis. Le chapitre sur Marmottan requiert sans doute une connaissance de l'institution de l'intérieur qui ne pouvait faire l'objet de ce livre : il donne l'impression d'un certain autoritarisme. Les polémiques contre les discours de l'actualité de l'époque, tout en révélant des clivages encore assez actuels, ont nécessairement vieilli. Par contre les théorisations gardent évidemment toute leur valeur et leur originalité.

De plus, elles m'ont invité à commencer à réfléchir de mon côté sur une historisation un phénomène des drogues qui a évidemment encore changé depuis le début des années 1980. Peut-on aujourd'hui affirmer que la prise de stupéfiants constitue une déviance, plutôt qu'une suggestion perverse de la société de consommation ? S'il existe encore sans doute une part de transgression liée à l'entrée dans l'âge adulte (sans rites d'initiation) de la majorité des consommateurs problématiques, comment la conjuguer avec une possible marginalité sinon éventuellement par une exclusion sociale que certains subissent plus qu'ils ne la choisissent par contestation – les derniers contestataires ayant été sans doute les punk ? Si la ligne de partage était déjà arbitraire, de l'aveu de l'auteur, entre « vrais toxicos » et usagers occasionnels, d'autant plus selon l'explication psychanalytique du manque, et à l'heure où l'on parle d'addictions avec et sans substances, est-il encore sensé de parler d'usages « récréatifs » ? J'attends un ultérieur aggiornamento dans l'ouvrage successif d'Olievenstein : La drogue, 30 ans après, qui date de 2000.

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La drogue - Ecrits sur la toxicomanie

Ce livre a 50 ans.

Dès lors, toute une série de considérations et de perspectives pour lesquelles l'auteur ne se prononce pas ou demande à voir, ont pu avoir si pas une réponse, trouver des éléments un peu plus factuels, expérientiels, pragmatiques, techniques et technologiques permettant d'en savoir un peu plus sur la question.

Cela dit, ici, en France, en 1973, l'orientation est psychanalytique, avec les aménagements indispensables.

Parce que la toxicomanie est étrange, elle ne rentre dans aucun critère connu, elle amalgame et distingue.

Elle est puissance de feu, plaisir incroyable et perte totale.

L'auteur explicite sa propre expérience du centre Marmottan. N'excluant aucune autre forme d'aide, sachant combien toutes sont nécessaires.

Pour lui, l'affaire étant plus une question d'engagement, de croyance, de personnalité des intervenants, que du cadre dans lequel ils choisissent d'opérer.

En fin d'ouvrage, l'auteur se questionne sur les "psychopathes", ces patients que beaucoup jugent irrécupérables. Olievenstein met en avant les éléments praticables avec eux, à commencer par bien identifier de quoi il en retourne. Et ensuite d'oser. Jusqu'à une certaine limite. Ne pas (les) abandonner à l'enfermement radical.

J'aime bien ça.

Pour illustrer un peu tout ça, je le cite :

"La prise en charge des toxicomanes est longue, aléatoire et difficile.Trop d'inconnues persistent sur le plan biologique, de la structure psychologie, de la phénoménologie sociale du problème pour qu'on ne puisse affirmer autre chose que des positions d'attente, des écoutes interrogatives et des méthodes palliatives faute de quoi le pré-supposé idéologique qui sous-tend toute option thérapeutique sécrétera le rejet. Nous situerons donc nos positions en France et en 1973. Elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme définitives."



Ce livre a donc plutôt un intérêt historique, il déboule dans un moment où rien n'existait et où la drogue arrivait en masse dans un monde en perte de repères.

50 ans plus tard, on en est toujours là, je trouve.

Un monde (occidental) perdu, qui coure sans tête, et un produit, des produits pour oublier, rêver, jouir, se désintégrer...



Courage à tous les intervenants dans ce secteur tellement compliqué et tellement exemplatif de tout ce qui déconne dans nos mondes.



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La Drogue, 30 ans après

Cet ouvrage de 2000 se présente non plus comme autobiographique mais comme une synthèse de trente ans de réflexions sur les drogues, les drogués et les toxico-thérapies. S'appuyant toujours sur de nombreux récits d'expériences vécues, particulièrement à Marmottan, auprès de toxicomanes, l'auteur opère notamment un retour à ses thèses initiales sur la nature triple des déclencheurs potentiels de l'addiction : le produit, l'individu et le moment socioculturel – le psychisme individuel n'étant plus placé en position centrale contrairement au précédent ouvrage. Il réaffirme nombre des convictions toujours défendues contre la vulgate : la nécessité de prendre en compte le plaisir de la drogue, de ne considérer le toxicomane ni comme un malade ni comme un délinquant, de distinguer entre usage occasionnel et « récréatif » de certains produits et toxicomanie, l'impératif que la prise en charge et l'éventuel sevrage de l'impétrant répondent à son libre choix, à son anonymat, et à la gratuité, l'opportunité de dépénaliser mais non de légaliser le cannabis. Par contre, il déplore ce qui semble avoir été, avec la métamorphose des toxicomanes et la multiplication des produits disponibles sur le marché, le troisième plus grand changement survenu durant ces trois décennies : la diffusion à une échelle de plus en plus vaste des produits de substitutions, utilisés légalement comme moyens de sevrage, facilement prescriptibles par tout généraliste mais tout aussi largement utilisés, de manière détournée et notamment par injection, comme nouvelles substances addictives faisant l'objet de trafics, engendrant tentations et rechutes et provoquant même des pathologies spécifiques. Une autre spécificité de Marmottan sera donc, au moins du temps de la direction d'Olievenstein qui s'achève avec la parution de ce livre, l'extrême parcimonie et méfiance à l'égard des produits de substitution.

Cet ouvrage s'organise autour de 9 chapitres dont une conclusion particulièrement pessimiste, dans un sens inattendu.

Chap. Ier, « Hier et aujourd'hui », retrace, sans grande nouveauté mais enrichi de 30 ans, l'historique du fonctionnement de Marmottan.

Chap. 2, « La grande boutique », passe en revue, de manière inédite, les drogues examinées une à une, et, un peu rapidement – c-à-d. sans l'approfondissement psychanalytique du précédent ouvrage – le facteur individuel du surgissement de l'addiction, par une grande variété de profils humains différents.

Chap. 3, « Le mirage de la substitution », approfondit précisément cette problématique nouvelle, par l'analyse et la critique.

Chap. 4 « Accueillir ». Premier chapitre d'un triptyque qui peut se lire presque comme une chronologie de la prise en charge à Marmottan, tout en examinant les conditions d'optimisation de l'accompagnement du toxicomane ayant pris la décision de « décrocher ».

Chap. 5, « En sortir ? ». Le point d'interrogation constitue naturellement tout l'intérêt du chapitre, en partant du postulat que la relation thérapeutique des toxicomanes présente la particularité d'être une relation à trois et non à deux, dont la drogue est le troisième élément. Dans ce chapitre est présentée la thèse paradoxale que l'abandon de la substance peut parfois être contre-indiqué.

Chap. 6, « Sevrage ». Sur la complexité des péripéties liées à l'abandon des produits et, peut-être sur le constat que « rien n'est jamais acquis »...

Chap. 7, « Et la famille ? ». Voilà une autre piste de réflexion qui n'avait été qu'effleurée dans les précédents ouvrages, où souvent l'auteur avait adopté le parti pris de « défendre » le toxicomane « contre » les influences parfois néfastes de sa famille. Marmottan, en développant un service de « consultation des familles », lui fournit néanmoins un terrain d'expériences qui révèlent à terme des nuances et des facteurs de complexité inattendus à prendre en compte dans la prise en charge des toxicomanes, les familles étant éventuellement même facilitatrices du processus thérapeutique.

Chap. 8, « Halte à la répression ». Dans ce court chapitre sont rapidement considérées les lacunes, les ambiguïtés et les aberrations de la loi du 31 décembre 1970 et surtout les impensés d'ordre psychosocial qui président à la criminalisation de la drogue, comme « repoussoir pour assurer la cohésion et l'unité du peuple » (p. 254), et à la répression des drogués à l'instar d'autres catégories de « mauvais citoyens » : les pauvres, les immigrés, les sans-papiers, les jeunes des banlieues, les marginaux, les homosexuels... Est analysé contrastivement le traitement judiciaire des drogues illégales vs. légales (alcool, tabac, médicaments psychoactifs) autrement plus dangereuses et coûteuses pour la collectivité.

Conclusion, « Pas de société sans drogues ». Mise en garde non pas contre la prolifération et diffusion des drogues illégales, mais contre « l'ère de la psychochimie » parfaitement légale et banalisée (cf. cit. 4).
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Il n'y a pas de drogués heureux

C'est une merveille, une mine d'or pour tous.
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Il n'y a pas de drogués heureux

nul
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Naissance de la vieillesse

Un livre qui peut aider à mieux supporter l'arrivée de la vieillesse.

Ce n'est certes pas un livre d'espoir mais une manière de rappeler que nous sommes tous destinés à vieillir et à supporter la gêne qu'apporte et physiquement et psychiquement la vieillesse.
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Naissance de la vieillesse

Bon est-il certain que Claude Olievenstein soit le spécialiste de la vieillesse, je ne le sais pas, mais il nous livre quelques phrases qui sont criantes de vérité. Ceci dit le texte est assez difficile à comprendre et parfois cela gêne la lecture. La totalité du livre est très déprimant seules les quelques pages de fin sont plus dans l’espoir. Mais j’ai bien aimé lire ce livre.
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