AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Cléa Malherbe (182)


Tout cela était bien loin des crimes dont la brigade avait l’habitude. Tout ici respirait la folie et l’étrangeté, une violence discrète mais bien plus profonde que ce qu’il y paraissait de prime abord, en même temps qu’une sensualité perverse.
Commenter  J’apprécie          00
C’était une magnifique jeune femme, aux courts cheveux blonds, aux jambes interminables, au visage mutin. Sur la plupart des photos, elle dégageait une insolence juvénile qui renforçait son charme. Camille la trouvait superbe, débordante de vitalité, et elle fut d’autant plus attristée par ce qu’elle découvrit dans la chambre à coucher.
Commenter  J’apprécie          00
Un corps n’était qu’un corps et il fallait plus que de la chair pour choquer Camille, même si elle évitait de faire étalage de cette indifférence qui perturbait la plupart des gens. Toutefois, ce qu’elle vit ce jour-là la troubla.
Commenter  J’apprécie          00
Une jeune femme avait été retrouvée morte chez elle et le crime ne faisait aucun doute. C’était une voisine qui l’avait découverte. Apparemment la victime voyageait beaucoup et la voisine avait la clé pour venir arroser ses plantes. Toutes deux devaient dîner ensemble et le silence de la jeune femme avait fini par inquiéter la voisine qui avait décidé d’entrer pour voir ce qu’il en était. Elle était si choquée qu’un médecin avait également été appelé.Ils découvrirent bientôt un immeuble discret, mais très propre et paisible.
Commenter  J’apprécie          00
Elle aimait porter des choses sexy dans le privé, mais elle avait rapidement compris qu’elle devrait en partie gommer sa féminité si elle voulait se faire respecter dans le milieu très masculin de la police. Alors elle gardait les robes pour le weekend et quand elle était de service, elle optait systématiquement pour des jeans, des bottines confortables, des t-shirts et des pulls sobres et son blouson en cuir fétiche dont elle adorait le style vintage et qui était assez large pour cacher son holster.
Commenter  J’apprécie          00
À vingt-huit ans, elle avait l’air plus jeune qu’elle n’était, sans doute à cause de sa petite taille et de sa silhouette menue. Jonathan la charriait souvent sur son poids plume, oubliant qu’elle était ceinture noire de judo et parfaitement capable de venir à bout d’un gabarit comme lui si elle le voulait.
Commenter  J’apprécie          00
Son compagnon était aux petits soins pour elle, elle n’avait rien à lui reprocher et pourtant elle se sentait souvent mélancolique en sa compagnie, bien loin des sensations fortes que lui procuraient les débuts de leur relation.
Commenter  J’apprécie          00
— Je suis heureux que vous soyez là finalement, poursuivit-il faiblement. Je ne mourrai pas sans vous avoir demandé pardon. Je… Je sais que cela ne veut rien dire pour vous, mais je regrette tout ce que je vous ai fait. Je mourrais avec bonheur si je pensais que cela pouvait réparer ce que j’ai fait, mais je suis bien conscient que rien ne réparera jamais ça. Alors je ne vous demande pas réellement de me pardonner, je ne mérite aucun pardon, je veux juste que vous sachiez que je regrette. Je regrette tout. Je…
Commenter  J’apprécie          00
Malgré tout, la musique la calmait et il lui semblait soudain qu’il y avait peut-être un espoir dans cette situation abominable. On ne pouvait pas être totalement un monstre lorsqu’on était capable de jouer une telle mélodie.
Commenter  J’apprécie          00
Fermant les yeux sans céder au sommeil, Maura se laissa porter par la musique un long moment, jusqu’à ce que le jour se lève. Sirius ne se lassait pas de jouer, développant sans fin les volutes d’un thème sombre et vaporeux. Maura devina qu’il improvisait, que pas une de ces notes était préméditée, et cela ne fit qu’augmenter son admiration. Elle avait fréquenté les salons de Vastirn pendant des années, mais elle n’avait jamais entendu quelqu’un jouer d’une telle manière.
Commenter  J’apprécie          00
Sirius ne fit pas un geste vers elle, mais elle sentit sa frustration et sa crispation. Un instant, elle craignit qu’il ne laisse éclater sa colère devant tout le monde, mais comme elle l’avait espéré, il s’obligea à se contenir et agit comme si rien ne s’était passé. Maura savait qu’il le lui ferait payer plus tard, mais, au moins pendant quelques secondes, c’était elle qui l’avait tenu en son pouvoir et cette satisfaction n’était pas négligeable.
Commenter  J’apprécie          00
Maura se rendit soudain compte qu’elle avait un pouvoir sur lui, qu’elle était sa prisonnière, qu’il pouvait la tuer à chaque instant, mais qu’elle pouvait continuer ou non à le faire jouir. Elle avait ce pouvoir, ce choix, et en cela il était dépendant d’elle. Elle tenait peut-être là un moyen de se sauver de son emprise, même si elle avait encore beaucoup de choses à apprendre pour maîtriser totalement son plaisir. Elle n’était pas naïve, elle se doutait bien qu’il aurait pu trouver autant de jouissance seul, mais elle se promit qu’un jour, elle saurait se rendre indispensable à son plaisir. Et ce jour-là il serait en son pouvoir.
Commenter  J’apprécie          00
Il semblait déjà ensommeillé et Fayla abandonna toute idée de méfiance. Elle le voulait près d’elle cette nuit-là et tant pis pour les risques. Lorsqu’elle s’allongea à son tour, il se rapprocha maladroitement d’elle.
— Est-ce que je peux… ?
Sans rien dire, Fayla passa un bras autour de lui et il se lova contre son flanc avec un soupir. Elle caressa son bras et ses cheveux. En général elle renvoyait ses amants sitôt le sexe consommé, n’étant pas une grande amatrice de câlineries. Mais il y avait quelque chose chez Elky, sans doute la même chose qui lui donnait envie de le torturer, qui l’incitait également à prendre soin de lui et à le protéger, comme un enfant.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait tendance à considérer ses amants comme des serviteurs et savait qu’un certain nombre d’entre eux lui en gardaient rancune. Elle s’en moquait éperdument.
Commenter  J’apprécie          00
Je fermai les yeux, grisé par la sensation de disparaître à l’intérieur de son corps. Il gémit mon nom et cela me donna une impression de puissance à peine imaginable.
Commenter  J’apprécie          00
— Il n’y a personne d’autre.
— Alors d’où viennent ces marques sur ton corps ? répliqua-t-elle doucement. Celui qui les a faites vibrait de désir et de jalousie. Ce sont des marques de possession, d’amour… Je peux le sentir.
Je souris avec amertume.
— Tu te trompes. Ce sont des marques de haine et de mépris. Crois-moi.
Commenter  J’apprécie          00
Un moment nous demeurâmes immobiles tous les deux, tendus, puis Alex roula silencieusement sur le flanc, posa sa tête sur mon épaule et passa un bras en travers de mon torse. Je me crispai, ne sachant comment réagir. Sa respiration profonde faisait frémir le mince tissu de mon pyjama et je sentais la chaleur de son corps contre le mien. C’était à la fois troublant et très agréable.
J’hésitai, puis passai un bras autour de ses épaules et l’attirai plus étroitement contre moi. Il émit un lent soupir de contentement. Je laissai ma tête rouler contre la sienne et me détendis tout à fait.
Commenter  J’apprécie          00
— Tu es fou…
Son sourire s’élargit.
— Tout à fait vrai, admit-il avec amusement. Un fou qui te supplie de le pardonner, espoir qui est en soi une folie.
Commenter  J’apprécie          00
Vega lui avait toujours donné l’image de quelqu’un plein d’assurance et de sang-froid, un monstre certes, mais un monstre calme, déterminé, qui savait parfaitement ce qu’il faisait. Découvrir à quel point l’homme pouvait être instable et imprévisible était horriblement angoissant. Cela signifiait qu’il n’avait pas affaire à un homme qui agissait rationnellement dans sa folie, mais plutôt à une bombe à retardement qui pouvait exploser à tout moment et le détruire. Théo se mit à trembler de peur.
Commenter  J’apprécie          00
Théo voulut dire quelque chose, mais une fois de plus il dut se retenir.
— Parle, fit Vega avec douceur. Je t’y autorise.
Théo réprima un sanglot et plongea son regard implorant dans celui de l’homme.
— Tuez-moi, balbutia-t-il. Pitié…
Vega sourit.
— Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, c’est précisément ce que je m’emploie à faire, mon beau.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Cléa Malherbe (15)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui suis-je ? Les auteurs en A

J'ai écrit Le grand Meaulnes. Je suis mort au Sud de Verdun durant la première guerre mondiale. Qui suis-je ?

Jean Anouilh
Alain-Fournier (de son vrai nom Henri-Alban Fournier)
Guillaume Apollinaire
Marguerite Audoux

7 questions
24 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}