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Citations de Clemence Dane (19)


(...) Alwynne à été élevée à écouter les femmes. Elle ne peut pas encore comprendre les hommes. On lui a dit que c'étaient de grands enfants et que son rôle était de se montrer supérieure, mais avec tact.
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Pour tous les êtres humains, enfants ou adultes, une aventure où le coeur est engagé amène, tôt ou tard, un épuisement physique; plus elle est profonde et nouvelle, et plus elle épuise la force corporelle.
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Oh ! la vie est une comédie ! Vous, jeunes gens, vous avez vos soucis, et vous croyez que nous sommes trop vieux et trop aveugles pour nous en apercevoir. Et nous les vieux, nous avons nos soucis, et nous savons que vous êtes trop jeunes et trop aveugles pour les voir.
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Sûrement une page de Shakespeare est plus réelle que des dizaines de gens réels.
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Ses paroles étaient toujours à double sens, sa pensée agrémentée de réticences et de sous-entendus; elle ne pouvait littéralement pas croire que des mots puissent avoir leur sens tout simple comme dans le dictionnaire. (...) elle cherchait à découvrir des subtilités là où il n'y en avait pas et à gaspiller insinuations, suggestions et sous-entendus avec des esprits qui forçaient à travers d'aussi bon coeur qu'un boeuf passe à travers la toile d'araignée tendue d'un poteau à l'autre de la prairie où il a envie d'entrer.
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Clare Hartill avait une existence assez solitaire. C'était une femme aux amitiés fiévreuses et aux ruptures soudaines. Toujours la plus intelligente et la plus inquiète de son cercle, elle découvrait en général que les objets de son affection ne pouvaient satisfaire son attente ni sur le plan de l'intelligence ni sur celui des sentiments. La désillusion était alors rapide et décisive. Clare ne pardonnait rien à qui l'ennuyait.
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Mais à seize ans, on est à la fois trop vieux pour être encore un enfant et trop jeune pour ne plus en être un.
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Les livres choisis par sa mère étaient si complètement à son goût qu'ils donnèrent à l'enfant solitaire sa première impression d'intimité intellectuelle, et lui montrèrent qu'il pouvait y avoir d'autres intelligences autour d'elle que les gens bons et lourds qui soignaient le développement de son corps et ignoraient le développement de son esprit.
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(...) elle aimait les beaux mots comme un enfant aime le chocolat - avec une sorte de ferveur austère et avide.
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Seulement j'aime parler aux hommes, vous savez, Roger, parce qu'ils ont souvent des esprits très intéressants, et il est plus facile de découvrir ce qu'ils pensent au fond qu'avec les femmes.
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Or, la timidité, comme toute sensation pénible, est incompréhensible pour ceux qui ne l'ont pas éprouvée, elle est immédiatement oubliée pour ceux qui s'en sont débarrassés, mais être à sa merci, c'est subir une souffrance paralysante et stupéfiante, la torture spirituelle de la poire d'angoisse.
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La bêtise lui semblait aussi pénible qu'une difformité physique. Elle la traitait de la même manière maternelle, avec le même désir intense de lui épargner la révélation de sa laideur.
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Elle ne pouvait croire à la simplicité unie à l'intelligence: un esprit simple était nécessairement à ses yeux un simple d'esprit.
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Or, la timidité, comme toute sensation pénible, est incompréhensible pour ceux qui ne l'ont pas éprouvée, elle est immédiatement oubliée par ceux qui s'en sont débarrassés, mais être à sa merci, c'est subir une souffrance paralysante et stupéfiante, la torture spirituelle de la poire d'angoisse.
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Ni l'une ni l'autre ne comprenait que le père Noël est le dieu des tout petits et qu'il ne s'attarde pas dans une maison où il n'y en a pas.
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Elle n'encourageait pas les anciennes amies à rentrer dans son existence. Elle ne les oubliait jamais. Elle jetait avec regret un regard sur les ardeurs de la lointaine intimité, en décrivait les douceurs à l'amie du moment avec un enthousiasme déconcertant ; mais elle ne désirait jamais voir reparaître celles dont la route s'était écartée de la sienne. Souvenirs agréables, si vous voulez ; mais, en chair et en os, les anciennes amies étaient ennuyeuses.
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Elsbeth passa sa journée à faire et à refaire ses arrangements méticuleux et inutiles de sa maison et de sa personne, au moyen desquels la femme s'est toujours plu, depuis que le monde est monde, à honorer l'homme, et que lui, l'être incompréhensible, s'abstient immanquablement de remarquer.
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Vous me rappelez un homme que j'ai vu à Compton. Vous vous seriez bien entendus ensemble. Il était fier de sa tolérance aussi. Il était si tolérant qu'il y a cinq cents ans il aurait brûlé tout homme qui n'aurait pas été aussi tolérant que lui.
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La pièce du fond qui donnait sur l'escalier était tapissée jusqu'au plafond de livres, tous si bien rangés, et par ordre alphabétique! Anita vivait pour les livres, mais je me demandais pourquoi. Elle ne les aimait pas vraiment. Ses livres ne s'ouvraient jamais, amicalement, à de certaines pages, et ils n'avaient pas l'odeur qu'il fallait. Je passait* l'index le long des "G" et je pris les portes de l'Eden. Je commençai* au milieu, naturellement. On tombe toujours au milieu de la vie d'une personne réelle, et un livre c'est bien une personne. On a toujours le temps de découvrir le passé lorsqu'on a décidé de lier amitié. Cela n'en vaut pas toujours la peine. Mais cela en valait la peine pour les portes de l'Eden. J'aimais la voix qui racontait l'histoire. Bientôt je commençais à me sentir plus heureuse. Puis l'émotion m'envahit. Cette voix me disait des choses que je m'étais toujours dites. Elle savait ce qui m'affectait, ce que je sentais: c'était extraordinaire. Il y a une page où l'héroïne vient à Londres. Les rues l'effrayent parce qu'elles vont, vont toujours en ligne droite, pareilles à un couloir dans un rêve. Comment était-elle arrivée à connaître ce rêve? Je revins à la première page et je me mis à lire d'une façon suivie.

*je n'ai pas corrigé les coquilles du texte d'origine
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