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Critiques de Clotilde Bruneau (563)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Expliquer Charlemagne : une gageure, surtout dans un album BD. Pourtant, ce volume de la collection Ils ont fait l'Histoire permet de mieux comprendre un personnage mythique de l'Histoire européenne.



C'est moins le guerrier de Roncevaux ou l'Empereur à la barbe fleurie que dépeint le tome qu'un homme d'état et de foi. Celui-ci s'arrête sur l'ascension d'un jeune chef franc qui à travers les arcanes du pouvoir et de la Religion va monter sur la plus haute marche du pouvoir, servant de digne opposant à l'Empereur byzantin. Le volume s'arrête au moment de la consécration, laissant les épisodes plus hagiographiques se défaire d'eux-mêmes.



Un propos intelligent servi par des illustrations toujours bien documentées et qui mettent en scène un Charlemagne vivant et humain.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Dans la collection « ils ont fait l’histoire », Glénat et Fayard ont publié une série de BD qui ont l’ambition de présenter la vie d’un grand personnage de l’Histoire en un seul volume. J’ai donc testé pour ce blog deux BD de cette collection qui a pour objectif de vulgariser les vies souvent aventureuses de personnalités dignes d’être racontées. Quand je dis vulgariser, je ne sais pas si c’est le bon terme car les hommes présentés sont plutôt célèbres et déjà bien connus. Mais l’idée, c’est de retracer en un tome les principales données des bonhommes présentés. Et quand je dis bonhommes, je constate simplement que la collection fait la part belle au sexe masculin, dommage pour les grandes héroïnes de l’histoire ! Pour l’instant, quatre titres ont été édités : Vercingétorix, Philippe le bel, Saint-Louis, et les deux opus que je vous présente aujourd’hui. Voici mon verdict : pas mal pour Charlemagne, décevant pour Jaurès.



Commençons par Charlemagne, qui retrace l’itinéraire du roi qui devint empereur. Beaucoup d’actions dans cette BD pleine des fureurs guerrières de l’époque. Après la mort de son père Pépin le Bref, Charlemagne est mort à 68 ans, non sans avoir livré quelques batailles. Son plus grand fait d’armes : avoir été sacré empereur : sacré Charlemagne ! D’autres épisodes de sa vie sont évoqués au galop parmi lesquels son désir d’étendre la chrétienté par tous les moyens, qui reste un élément clé du personnage, notamment par le biais de l’éducation mais aussi des armes.



La BD est bien conçue, les dessins de Gwendal Lemercier, plutôt classiques et précis, s’adaptent bien au sujet. Et deux scénaristes ont conjugué leurs efforts pour mener à bien l’entreprise, Clotilde Bruneau et Vincent Delmas, aidés par l’historienne Geneviève Bührer-Thierry. D’ailleurs un cahier de 8 pages à la fin permet d’approfondir le sujet. Au final, un album qui permet de réviser ses connaissances agréablement mais qui aurait pu faire l’objet de plusieurs tomes tant le bonhomme a marqué son temps. Parfois un peu perdue dans le fil des actions, globalement la BD convainc.



Ce qui n’est pas le cas de Jaurès, que j’ai abandonné en cours de lecture tant cette BD m’a rebuté. Non pas que le sujet ne m’intéresse pas, bien au contraire. Même si les dessins de Rey Macutay sont bien réalisés, le scénario de Jean-David Morvan, aidé par l’historien Vincent Duclert, est vraiment peu pédagogique (pour les pages que j’ai lues !). En fait, il se réduit aux discours que Jaurès a prononcés et c’est vraiment le hic de l’ouvrage. Des bulles qui sont trop longues, des extraits de lettres rendent l’ouvrage rébarbatif et indigeste. Dommage !


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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

La première de couverture nous présente un Charlemagne posant fièrement avec son épée avec pour arrière fonds la ville de Rome. Cette présentation est à l’image du titre de l’album : trompeuse !



Lorsque l’on entend parler de Charlemagne, l’on songe à l’année 800 et de manière plus générale à l’empereur. Or ici le sujet de principal reste le Roi des Francs qui unifie son royaume avant de manœuvrer pour obtenir la consécration impériale. Et c’est précisément ici et là, en 800 à Rome, que s’achève l’histoire : la frustration est donc légitime. Mais il vrai que parler de Charles le Grand, Roi des Francs aurait été nettement moins vendeur…



L’histoire qui nous est présentée n’est guère captivante. Le protagoniste est ici le centre d’un tout, un chef omnipotent dont les décisions rayonnent de sa personne comme les rayons d’un soleil. Il faudra également compter avec de trop nombreuses batailles. Certes, elles ne sont pas toutes traitées exhaustivement mais elles restent au centre de l’album et finissent par lasser. Les réformes administratives et culturelles sont également évoquées tout comme certains éléments secondaires tels que les liens avec la famille ou les qualités de nageur du protagoniste mais tout cela ne permet pas de contrebalancer les batailles.



Certaines explications sont apportées par le cahier scientifique : la période impériale n’est pas la plus intéressante. Sérieusement ? D’ailleurs les commentaires porteront sur ce que le lecteur apprend en lisant l’album. Les apports sont donc des plus limités. Il permet toutefois d’apporter des explications relatives à la langue et à l’image de souverain.



C’est du côté des dessins que l’on peu noter le plus grand nombre de qualités. Les planches sont belles, la mise en page est habile, variée, colorée avec des séquences de toute beauté. Les jeux d’ombres et les expressions des visages (notamment la perplexité, le doute ou la réflexion) sont saisissants de réalisme. Le seul reproche que l’on peut formuler est celui de ne pas réussir à vieillir les personnages, qui semblent figés, comme si le temps n’avait pas d’emprise sur eux.



L’album est donc beau, certes, mais ni le scénario ni les explications ne décollent véritablement. Le potentiel historique n’a donc pas été pleinement exploité, dommage car il en ressort un album en demi-teinte.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Un personnage historique qui est connu et reconnu et pourtant... Je ne connaissais pas du tout son histoire ! Un grand roi, charismatique qui se bat pour sa religion.

Une BD, de nouveau, très intéressante, avec de beaux dessins et des dialogues qui expliquent correctement la vie du personnage principal.



Ce que j'ai aimé : les dessins.

Ce que j'ai moins aimé : les caractères d'imprimerie vraiment trop petits.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Le roi des Francs, Pépin laisse à ses deux fils Charles, futur Charlemagne, et Carloman un territoire vaste comme la France, l'Allemagne, l'Autriche et le Benelux actuel. Carloman règne à ses côtés trois ans, puis meurt. Sa veuve a un mauvais réflexe, elle fuit son palais (qui était dans l'Aisne actuelle ), et se réfugie auprès du roi Didier de Lombardie, avec ses deux jeunes fils. Charlemagne a pris le trône de feu son frère car sinon, le roi Lombard aurait dirigé les Francs....

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Charlemagne a régné 45 ans ( 768-814 ), ce qui laisse une belle trace dans l'histoire.

Quand même ! En 45 ans, Charlemagne a un peu agrandi (pas autant que je croyais ) le royaume de son père Pépin, mais il a surtout volé le royaume de ses neveux. Peut-on lui pardonner, vu qu'il ne voulait pas un Lombard à la tête des Francs ?

Après, comme l'écrit l'historienne Geneviève Bührer-Thierry, ses conquêtes sont provoquées par des appels à l'aide du pape ou même des sarrasins en Espagne.

Mais plus tard, je crois que Charles n'est pas tout blanc dans l'annexion de la Bavière.

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J'ai enfin une partie de ma réponse posée lors de la lecture de la BD de la même série "François Ier", par Dobbs, à savoir quid du Saint Empire Romain Germanique ?

Eh bien, les papes Hadrien, puis Léon, voulaient reconstituer l'empire romain de "mare nostrum" qui protégeait le catholicisme sous l'empereur Constantin Ier. Depuis la scission en empire d'orient et d'occident, le pape avait gardé l'empire d'orient, capitale Byzance, comme protecteur.

Mais en 797, Irène devient Basilissa (impératrice ) de l'empire d'orient. Ça ne plait pas à l'Eglise, qui veut pour protecteur un homme. Rome choisit donc Charles, et le pape le couronne "empereur" la veille de noël 800, en la basilique St-Pierre de Rome.

Napoléon se claquera-t-il là dessus ?

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Pour ce qui est du scénario, comme pour "François Ier" de la même série BD Glénat, la contextualisation est parfois abrupte, mais on ne peut pas tout dire en 40 pages.

En ce qui concerne les dessins, j'avoue qu'ils sont de qualité, l'atmosphère est bien rendue.

Et la collaboration avec, à chaque fois, un historien de qualité, qui y va de son petit laïus à la fin, est vraiment une bonne chose.

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Pour la petite histoire, une de mes filles m'offre "Charlemagne" pour mon anniversaire : Charles prend Pavie, relativement facilement (? ).

Et un de mes garçons m'offre "François Ier". Celui-ci échoue lamentablement devant Pavie, sept siècles plus tard !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

S'il y a bien un sultan issu de la dynastie ottomane qui aura durablement marqué à la fois l'Orient et l'Occident, c'est bien Soliman le Magnifique. Un règne long de quarante-cinq ans, des victoires retentissantes, un amour passionné, des constructions monumentales : le souverain enflamme l'imagination et on comprend sans mal pourquoi les éditions Glénat ont choisi de lui dédier un album de la collection « Ils ont fait l'histoire » consacrée aux grandes figures historiques, toute époque et toute civilisation confondues. Il était évidemment impossible de revenir sur l'ensemble du long règne du sultan dans un seul album, aussi les scénaristes ont-ils décidé de ne se focaliser que sur la dernière partie de son règne, soit les années 1553 à 1566. Et il y a déjà bien assez de matière, ou du moins suffisamment pour que soit abordé l'essentiel de la personnalité et des actions de ce sultan fin tacticien et amateur d'art mais aussi impitoyable, y compris à l'égard des membres de sa propre famille. Pour tout le reste, notamment la montée au pourvoir de Soliman, ses grandes victoires remportées au début de son règne ou encore des éléments propres à la culture ou à la politique ottomane de l'époque, l'ouvrage propose comme souvent un dossier très complet réalisé par un historien et abordant ces différents points plus en détail.



Les auteurs soulignent efficacement l'importance du règne de Soliman pour l'empire ottoman pour qui cette période s'apparente aujourd'hui encore à un âge d'or malheureusement vite révolu après la mort du souverain. La bande dessinée revient aussi et surtout sur les obstacles qui se sont dressés sur la route du sultan (les mêmes tout au long de son règne), à savoir le shah de Perse et l'empereur de Habsbourg (d'abord Charles Quint puis Frédéric). L'ouvrage nous donne aussi un aperçu des relations entretenues par le souverain avec ses proches (la belle Roxelane, notamment) et revient au cours de plusieurs scènes sur une des coutumes les plus sanglantes de la dynastie ottomane : le fratricide. Soliman n'aura toutefois pas à se préoccuper d'un quelconque conflit entre ses fils puisqu'il en fera lui-même exécuter deux pour trahison. Les graphismes sont pour leur part très réalistes. L'utilisation de couleurs très chaudes et la qualité des planches représentants la ville de Constantinople garantissent un dépaysement instantané. Les scènes de bataille sont aussi très impressionnantes, qu'il s'agisse de celles mettant en scène les attaques d'artillerie (Soliman possédait alors la plus sophistiquée de l'époque) ou de celles représentant les charges de cavalerie ou encore les combats au corps à corps.



Un album très réussi consacré à une figure majeure du XVIe siècle qui sera parvenu à laisser une empreinte durable aussi bien en Orient qu'en Occident. La bande dessinée ne s'attarde que sur les dernières années du sultan mais parvient néanmoins à dresser un portrait assez complet du règne Soliman et des événements ou personnalités qui marquèrent sa vie, amis comme ennemis. Encore un bel album a mettre sur le compte de la collection « Ils ont fait l'histoire ».
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Probablement l'album qui m'ait le moins emballé de la collection "Ils ont fait l'Histoire". Si pas mal d'éléments de la biographie de la plupart des autres figures historiques ne m'étaient pas inconnus, ce n'était pas le cas pour Soliman ce qui n'a donc clairement pas aidé à ce que je rentre dans l'album qui s'intéresse à la dernière période de son règne et aux problèmes de sa succession. Le dessin est bon cependant, avec une colo originale qui retranscrit bien l'ambiance moyenne orientale des lieux.
Lien : http://bobd.over-blog.com/
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à celui qui symbolise l’âge d’or de la civilisation turque : Soliman le Magnifique !





Clothilde Bruneau et Estéban Mathieu ont choisi de retracé la dernière partie de sa vie, de la campagne de perse en 1553 à la campagne de Hongrie en 1566, de l’exécution de son fils aîné Mustafa à son inhumation à Istanbul dans mosquée Süleymaniye.

Nous suivons donc la fin de règne d’un souverain de fer, dernier héritier survivant de Sélim le Cruel, qui va léguer l’Empire Ottoman à Sélim II, son dernier héritier survivant. Soliman semble ainsi sorti du même moule que les empereurs soldats du Bas-Empire romain…



Nous suivons aussi le drame personnel d’un roi et d’un homme à la fois guerrier, poète et ascète. Soliman perd ses enfants les uns après les autres et se retrouve seul face à son destin après la perte de l’amour de sa vie (Joyeuse en Orient, Roxelane en Occident, la fille d’un prêtre polonais vendue comme esclave qui est ensuite devenue l’épouse unique du sultan dirigeant la première puissance mondiale de l’époque). Il se réfugie dans les souvenirs de sa jeunesse, dans la piété et dans l’ascèse alors même que c’est avec un corps affaibli par la vieillesse et la goutte qui doit se montrer fort dans les épreuves : les complots du Shah iranien, les provocations de l’Empereur autrichien, les rivalités et les complots sans fin qui opposent ses partisans, sans parler de ses janissaires qui n’attendent qu’un signe de faiblesse de sa part pour porter au trône quelqu’un de plus jeune et de plus fort…



Quelque part Soliman le magnifique m’a rappelé la véritable figure de tragédie qu’est Ganishka, un personnage de "Berserk", un manga de Kentaro Miura. L’Empereur kushan qui souhaitait devenir le maître du monde se rend compte dans les derniers instants de son existence qu’il est finalement devenu celui qu’il a craint et haï toute sa vie, répétant ainsi les erreurs de son père impitoyable et cruel dont il a cherché à s’éloigner tout sa vie durant…

Il aurait été intéressant de réaliser la biographie BD de Soliman de le Magnifique en 2 tomes :

- un tome retraçant l’épopée de ses 13 premières années de règne, se terminant par son mariage avec Roxelane

- un tome retraçant la tragédie de ses 13 dernières de son règne, commençant par le décès de Roxelane



J’ai bien aimé les dessins de Cristi Pacurariu, très dynamiques du début à la fin. On s’inspire à la fois des techniques de l’animation avec un charadesign très expressif (trop expressif dans le cas du Shah d’Iran et de ses sbires qui portent la fourberie sur leur visages comme le Jafar de Disney), et des techniques du cinéma avec des cadrages recherchés et travaillés, avec par exemple toutes ces cases débullées... Malheureusement j’ai un peu le sentiment que l’encrage et la colorisation n’était peut pas toujours à la hauteur de la tâche…



Pour ne rien gâcher, l’historien Julien Loiseau, bon connaisseur du sujet, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off intéressants, bien que moins flamboyants que ceux rédigés par ses pairs, autant pour le grand public que pour l’amateur d’histoire.





Bref, une magnifique BD pour Soliman le Magnifique, et pour ne rien gâcher très accessible y compris à ceux qui connaissent peu ou pas l’histoire de l’Empire ottoman.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Cette BD de la série Ils ont fait l'histoire est centrée sur les treize dernières années de règne de Soliman le magnifique, sultan (chef politique musulman), calife (chef religieux) et khan ottoman (roi dans la tradition turco mongole). A partir de 1553, Soliman commence à anticiper sa succession. La tradition ottomane voulait que le sultan n'ait pas de concurrent au trône dans sa propre famille, ce qui donnait lieu à des meurtres entre frères ou demi frères allant jusqu'aux épouses et aux enfants pour éviter toute contestation future. Et de ce point de vue Soliman vieillissant fait le choix de soutenir le moins compétent de ses fils, qui par ricochet est aussi celui qui risquerait le moins de mener une révolte contre son père. Drôle de choix, terrible pratique. Ce Soliman de la fin de règne reste un guerrier qui mène ses troupes chez l'ennemi, mais l'heure de l'expansion maximale et des grandes batailles comme Mohacs en 1526 est passée. Il pleure son aimée Roxelane lorsque celle-ci meurt avant lui et lui fait construire un mausolée. Quelle destinée pour esclave.

Le récit reste très informatif, avec comme toujours une annexe remarquable, mais le dessin n'est pas convainquant, les visages notamment manquant de différenciation. De plus ce choix d'une période temporelle restrictive n'aide pas à comprendre en quoi Soliman apporta plus à son empire que d'autres souverains de sa dynastie.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Un superbe album, qui tout en étant très documenté est d'une lecture plutôt facile, et permet de découvrir entre autres le système implacable de succession à l'époque de Soliman, le fratricide. Psychologiquement parlant, cette BD ne peut laisser insensible.

Dommage qu'il n'existe pas un volume précédent racontant le début du règne de Soliman. Il aurait juste fallu que les données historiques précisées à la fin de l'ouvrage soit réparties différemment de manière à rendre l'entrée dans l'histoire plus facile.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Cet album représente les dernières années du règne du sultan Süleyman (ou Soliman le magnifique), un choix auquel on adhère, ou pas. Ce choix enlève la dimension mythique de ce sultan, celui a qui tout ou presque a réussi.



Le graphisme donne l'image de ce qu'a été le sultan à la fin de son règne : un homme réservé qui tentait de se distancer de ses passions, sans pour autant abandonner le souhait de voir son empire prospérer et être "le plus..." grand/ magnanime/ audacieux/ etc. Le jeu des alliances et des manigances politiques, stratégiques et militaires prennent vie sous la plume des dessinateurs - difficile à faire dans un livre d'histoire ! Et les scènes de bataille sont superbes.



Au final c'est un album assez pédagogique qui permettra aux néophytes de découvrir quelques épisodes célèbres de l'empire ottoman à son apogées, ainsi que ses fondations. Les scénaristes ont introduit les personnes qui ont joué un rôle clé dans la vie du sultan, que ce soit dans la sphère familiale (Hürrem Sultan, l'amour de sa vie, qui a enfin regagné son titre 'original' et non le surnom qu'on lui a donné en Europe - Roxelane- , ses enfants), "professionnelle" ( l'architecte Sinan et indirectement François Ier) et ses opposants (le Shah de Perse et Charles Quint).

Le dossier historique à la fin de l'ouvrage est très clair et contient des reproductions de belles illustrations d'époque.



*** nostalgie du roman d'Ohran Pamuk .. !



Plus sérieusement, merci à Alafric dont la critique m'a poussée à lire cet ouvrage. Il ne me reste plus qu'à voir les autres de la série ^^
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

La série « ils ont fait l’histoire » a l’avantage de faire découvrir de nombreux personnages de l’histoire très connus pour certains, et moins pour d’autres ; comme ici, Soliman.

Je ne connaissais que très peu cette période de l'histoire et surtout l'Empire Ottoman avec pour Sultan, Soliman le magnifique. C'est l'avantage de cette série de découvrir un homme et un Empire à partir d'un récit en BD assez court mais bien réalisé et un dossier très intéressant.

J'avouerai que c'est d'ailleurs le dossier en conclusion de l'album qui m'a le plus apporter d'informations ; la BD est bien réalisé mais elle souffre d'un récit trop court qui ne permet pas de bien comprendre les tenants et les aboutissements de chaque événements ainsi que de bien comprendre les relations entre les personnages. Mais ce défaut est plutôt dû au fait que je n'ai aucune connaissance sur cette période de l'histoire qui m'aurait faciliter la lecture.

Un album intéressant donc pour découvrir ce personnage historique assez méconnu du monde occidental.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Cette bande dessinée retrace les quinze dernières années du règne du célèbre sultan Soliman dit le Magnifique. La BD débute alors que les fils de Soliman complotent les uns contre les autres afin de succéder au sultan, ce dernier décide de se lancer dans une dernière quête, à laquelle il a déjà échoué par le passé : s’emparer de Vienne.

Arriver en plein milieu de l’action m’a quelque peu perturbée car je ne connaissais vraiment pas choses au sujet de cet homme. Heureusement, le récit est prenant et j’ai rapidement compris les divers enjeux, les liens entre les personnages. De plus, à la fin de la bande dessinée, il y a des pages qui permettent de compléter les informations avec notamment la biographie de Soliman et les dates-clés. J’ai alors remis les choses en place dans mon esprit et j’ai perçu la bande dessinée sous un autre jour, plus éclairé.

C’est une bonne bande dessinée même s’il est dommage qu’il n’y ait pas une introduction. Soliman le Magnifique m’a permis d’en découvrir plus sur ce sultan. Je la conseille plutôt aux amateurs et amatrices d’Histoire.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Le terme employé dans cet album annonce clairement la couleur : le magnifique. Voici un album de toute beauté qui séduit l’œil et dont la première de couverture de donne qu’un faible avant goût.



Les dessins sont ici clairement le point fort de l’album. Cela saute aux yeux dès les premières planches et ne fera que se confirmer au fil de la lecture. L’événement tragique dont il est question est sublimé par la mise en planches qui est de toute beauté, marquant les esprits dès de début. La qualité sera au rendez-vous tout au long de l’œuvre avec quelques pépites, notamment les planches et grands cartouches consacrés aux œuvres architecturales. Quelle claque graphique ! La collection, Ils ont fait l’histoire a rarement atteint un tel niveau de qualité !



Le scénario est surprenant : sont retracées ici les dernières années du règne de Soliman impactées par la recherche d’une solution à la question de la succession, deux campagnes militaires et ses rapports quotidiens avec sa reine. Le programme est assez léger mais il permet d’évoquer les réalisations du passée et laisse beaucoup de place pour approcher la culture ottomane, dans sa complexité et son éloignement par rapport à notre culture.



Certains épisodes, notamment la présence assez longue de l’ambassadeur français qui reste un événement mineur, pose question. D’autres épisodes n’auraient-ils pas été plus indiqués ? Malgré quelques interrogations de ce type, nous retrouvons ici un bel ouvrage qui retransmet une belle ambiance de fin de règne.



En revanche, le cahier scientifique parait un peu faiblard. Il ne s’agit que de reprendre en l’étoffant un peu ce qui a été évoqué dans l’album, alors qu’il aurait sans doute été plus pertinent d’insister sur l’avant ou l’après Soliman…



Voici donc un album déroutant par bien des aspects, qui offre un dépaysement spatio-temporel, tout en plongeant le lecteur sans une ambiance particulière : un très bon cru, sans temps mort. A consommer sans modération !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Le Roumain Cristi Pacurariu délivre des planches dans un style réaliste qui soutiennent correctement le propos. Les personnages sont bien représentés, de même que les décors quand le dessinateur prend le temps de les dépeindre. En effet, une impression de vide ressort parfois des grandes cases au fond coloré.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Pas de grande surprise, la narration reste cependant plaisante et s’adresse à un public averti. L’Histoire est vu depuis le haut : celle des grands, des puissants. Le trait est séduisant : les figures, toutes en clair-obscur donnent une réelle expressivité aux personnages.
Lien : http://www.bodoi.info/solima..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

La fin de règne du Magnifique.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

A force de documentation, le dessinateur joue la carte du réalisme dans des accents orientaux comme il se doit très enchanteurs. Les décors sont on ne plus convaincants (en particulier la superbe vision de la mosquée de Süleymaniye) qui traduisent un gros travail de recherche. De même, les personnages et notamment Soliman apparaissent sous des traits durs bien marqués afin de bien faire percevoir la force de caractère de ces derniers.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Je ne connaissais rien de rien de Soliman le Magnifique et ce n'est pas cette BD qui m'a beaucoup éclairée. Je n'ai pas compris grand chose en lisant ce tome, heureusement cela s'est un peu éclairci à la fin grâce au cahier thématique qui termine chaque tome de cette série. Ce qui me fait penser que je commencerai les tomes suivants par la fin pour ne pas que cette "mauvaise blague" recommence. J'ai trouvé le scénario brouillon et trop basé sur certains prérequis de l'histoire de ce grand guerrier, que je n'avais pas du tout.



Ce que j'ai aimé : comme d'habitude avec cette série de bandes dessinées ce sont les dessins. Je les trouve magnifiques tant dans les traits que dans les couleurs.

Ce que j'ai moins aimé : l'histoire de Soliman traitée d'une façon qui ne m'a pas éclairée sur les tenants et les aboutissants de la vie de ce guerrier puissant.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 7 : Soliman l..

Cet album de la remarquable série "Ils ont fait l'histoire" fait le choix de se consacrer aux dernières années du règne de Soliman le Magnifique.

Je trouve pour ma part ce parti pris un peu discutable car du coup l'album ne retrace pas vraiment ce qui lui a valu ce qualificatif, et il faut attendre le dossier final pour avoir une présentation historique plus complète.

Néanmoins, les années qui sont racontées le sont de manière intéressante et la qualité du graphisme est au rendez-vous.

Ce n'est sans doute pas le meilleur tome de la série, mais il a le mérite de faire découvrir un personnage moins connu.
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