Retour en images sur le mythe de Noé et de son arche.
Alors qu'il vit une vie paisible et harmonieuse, Noé est appelé par Dieu. Celui-ci le prévient de son intention de punir l'humanité, et de déclencher un déluge pendant quarante jours.
Noé reçoit pour instructions de construire un arche, de trois étages, et de sauver sept couples par espèce animale noble, un seul pour les plus violents.
Pour les race humaine, sept couples aussi, ni plus ni moins.
À peine l'arche terminée, les animaux arrivent et une fois les portes refermées, la pluie va commencer à tomber...
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La Sagesse des Mythes, série dirigée par Luc Ferry et écrit par Clotilde Bruneau, présente en majorité des récits de la mythologie grecque ; mais elle se décline maintenant avec la religion chrétienne.
Et le premier thème est bien évidemment « Adam et Ève » et nous conte les récits bibliques de Caïn et son frère Abel. Comme toujours, un dossier final résumé de façon plus complète le récit dessiné.
Je trouve que le récit va à un peu trop vite : création du monde, jardin d'Eden, pêché, meurtre… bref, le récit biblique manque d'explications, j'aurai aimé que l'on s'attarde un peu plus sur ces différents événements plutôt qu'une simple énumération de scènes très connues. C'est évidemment plus le rôle du dossier final de détailler ces événements de la Bible (qui ne le fait pas tant d'ailleurs) mais cela aurait rendu le récit dessiné bien plus prenant que ces histoires qui manquent clairement d'énergie, de rythme et d'intérêt.
Une BD qui fait donc un bon résumé de ces épisodes de la Bible mais qui ne va pas plus loin - à peine compenser par le dossier final.
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Ce titre fait partie de ceux de cette collection que je ne recommanderais pas en premier. Il y a eu mieux et plus intéressant à lire au sein de cette collection, qui a tout de même ce mérite de faire vivre et faire découvrir les mythes de la mythologie grecque.
Ici, ce n’est pas le plus connu, malheureusement, j’ai trouvé son histoire mal développée. Je me suis un peu ennuyée avec ce titre : il y a des longueurs et la façon dont il est narré n’est pas la plus agréable. On a du mal à s’attacher à son histoire. Il y a des planches avec très peu de texte et si on peut penser que cela laisse place à l’action (après tout, le titre doit trouver sa justification d’une façon ou d’une autre...).
J’ai trouvé que les cases n'étaient pas si rythmées non plus. On trouvera peu de Dieux ici, et finalement peu de développement chez le personnage alors qu’il est vraiment au centre pour le coup de ce tome. Dommage, car il y a des éléments à développer, notamment le début qui est un peu abrupt, à mon sens, et la fin, trop rapide.
Le coup de crayon est le même que les autres, assez adulte ce qui n’est pas ce que je préfère habituellement, mais cela cool avec le lectorat visé et je trouve la narration en général. Mais il y a des cases un peu brouillonnes parfois ce qui est dommage.
Le dossier de Luc Ferry n’apporte pas grand-chose non plus et je le répète en réalité, je survole cette partie, car à mon sens, il y a des livres bien plus adaptés pour découvrir ces personnages et ces mythes. Mais c’est là et c’est toujours pour moi une façon d’éduquer et d’apporter un peu plus à l’adaptation.
Un tome qui me laisse sur ma faim, dommage donc !
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Je connais le récit de base. Étant friande de cette collection autour de la mythologie grecque, je me suis donc tourné vers ce titre avec une grande curiosité vers ce récit mésopotamien.
Comme pour toute cette collection, je conseille avant tout ces titres pour les novices, ou ceux et celles qui ne se tourneront pas (pour diverses raisons) vers les œuvres antiques. Cette collection permet de connaître les divers personnages, leurs histoires et je trouve cette approche importante.
Ici, c’est donc la découverte de Gilgamesh et de celui qui est à la fois son ennemi et son frère, Enkidu durant trois tomes.
Comme je l’ai déjà dit dans mes avis concernant cette collection, si je ne suis pas fan de ce type de coup de crayon ou les cases sont trop remplies, rendant parfois les traits des personnages brouillons ou une lecture peu agréable des bulles, je trouve qu’il est cohérent avec le côté adulte de ces BD. Tout comme certains passages, qui restent adaptés à ce lectorat même si on peut se poser la question de leur utilité réelle aux récits…
Néanmoins, concernant ce titre (et pour les deux autres), j’ai trouvé cela agréable, rapide et facile à lire. L’essentiel est là et oui, sûrement des raccourcis, mais c’est une BD donc la contrainte du format est à garder en tête. Cela permet la découverte de ce récit mésopotamien d’une façon rythmé avec de l’action, une certaine philosophie dans le dossier qui l’accompagne (qui la encore est sympathique à lire même si ce n’est pas ce qui m'intéresse le plus pour être sincère, car je me tourne vers d'autres ouvrages personnellement.) et un récit qui reste cohérent.
Une lecture sans prise de tête, rapide et avec un petit côté vintage pour ce coup de crayon !
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C’est donc avec un mythe que j’apprécie beaucoup et qui a inspiré le conte de “La Belle et la Bête” que j’ai passé ce nouveau moment de lecture que j’ai bien apprécié !
Concernant le coup de crayon, ce n’est pas habituellement ce que j’apprécie le plus. Il y a un côté un peu “vintage”, mais je n’apprécie pas généralement ces cases trop fournies, parfois un peu grossières. Mais dans cette collection qui veut proposer les mythes grecs à un public adulte, je trouve ce choix cohérent et finalement pas si dérangeant ici. Les planches sont agréables à lire, même si parfois les bulles sont peut-être un peu petites ou que la police pourra gêner la lecture de certains.
Pour ce qui est de l’intrigue, j’ai trouvé qu’elle était très bien rythmée et que l’on retrouvait bien l’essentiel de ce mythe ! La beauté de cette pauvre Psyché est l’objet de la jalousie d’Aphrodite, qui va utiliser Éros pour la punir et finalement, cela va se retourner un peu contre elle. Psyché est aussi l’objet de la jalousie de ses sœurs qui sont terriblement méchantes vis-à-vis d’elle, qui subit plus sa beauté qu’autre chose.
Le dossier qui accompagne ce mythe est sympathique, même si je n’ai pas accroché à la démonstration que tente de faire Luc Ferry. Mais pour être honnête, ce qui m’intéresse plus reste le mythe en lui-même. Ayant lu un certain nombre d’ouvrages autour de ce thème, je dirais que cette lecture est parfaite pour les novices tout simplement.
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Qu'est-ce que j'aime bien cette collection sur la mythologie grecque qui nous présente les Dieux et les Déesses dont les sentiments sont vraiment typiquement humain. Il faut dire que ces Dieux de l'Olympe font tout pour ne pas s'ennuyer à mourir.
On va donc faire la charmante connaissance d'Athéna, l'une de ces déesses mythiques. Pour rappel, Athéna est la déesse grecque de la guerre et de la sagesse, mais aussi la déesse protectrice des arts de la science et des activités artisanales des artisans et de la ville d'Athènes. C'est la fille de Zeus, rien que cela !
On pourra reprocher à cette ouvrage d'enchaîner sur des récits indépendants sans véritable fil conducteur qui pourrait constituer une intrigue solide. On a l'impression d'un tome de commande dans cette immense collection qu'est la sagesse des mythes. On sait que tous les tomes ne se valent pas. Certains n'ont pas trouvé l'inspiration.
Le dessin n'est absolument pas désagréable à la lecture bien au contraire. L'esthétisme des corps est carrément divin, c'est bien le cas de le dire. C'est fluide ce qui rend la lecture assez facile.
Au final, un album qui ne sera pas mémorable mais qui se laisse lire agréablement pour parfaire nos connaissances en matière de déesse grecque.
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Le royaume des Enfers, j'avoue que j'étais plutôt curieuse de la découvrir en images. Ce royaume est plus laissé à l'imagination puisqu'il n'est pas sur terre, ni dans les cieux que l'on peut voir depuis dehors.
On nous y emmène en suivant Ulysse lors de sa visite aux Enfers afin de consulter le devin Tirésias.
Les ingrédients du sacrifice permettant d'y entrer sont cités ainsi que beaucoup d'autres incontournables du Enfer.
Ainsi, on voit les fleuves affluants, Cerbère toujours, le Tartare, les Champs-Elysées et les îles, Les champs de l'Asphodele.
Une voix guide Ulysse durant le périple nous racontant l'histoire de ce lieu et de certaines personnes.
Lors de notre passage au Tartare, on découvre Tantale, Sysiphe, Les Danaïdes, et plein d'autres. La voix nous décrit comment il se sont retrouvés là. Bien-sûr ces histoires sont assez connues du coup j'étais un peu déçue parce qu'elles n'étaient pas approfondies. Il faut dire qu'en 40 pages on ne peut pas tout mettre mais j'aurais aimé qu'il y ait plus de détails, quitte à en supprimer certaines.
On a aussi l'histoire d'Hadès et Persephone, super célèbre, bon je dois dire que Persephone reste la déesse du printemps pour moi donc elle ne s'habillerait pas tout en noir dans un look presque gothique.
J'ai beaucoup raconté l'histoire, j'en suis désolée, mais c'était pour en arriver à ça. Voilà je suis assez déçue, même si les dessins sont plutôt bien fait je ne suis pas fan de certains traits qui enlèvent la beauté des personnages.
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Moi qui n'avais pas lu Gilgamesh avec la classe en 6 ème, j'étais curieuse de découvrir l'histoire.
Et c'est à travers la série de BD de Luc Ferry que j'ai décidé de le faire.
Et j'en suis très déçue. Le récit est divisé en 3 tomes et dans celui là il ne se passe absolument rien !
À part la rencontre entre Gilgamesh et celui qui va devenir son meilleur ami. On apprend quand même quelques petits trucs sur lui mais sinon c'est le vide intersidéral !
40 pages pour une seule rencontre !
J'aurais aimé avoir plus d'actions (oui je reste beaucoup dessus mais c'est parce que je n'ai retenu que ça), limite plus d'informations, mais là rien. (Après je ne suis pas allée fouiller dans le cahier avec les tableaux et tout à la fin).
Les dessins sont réussis donc ça relève un peu la note.
Au final, j'y suis passée beaucoup de temps mais j'y reviens comme quoi en 40 pages il se passe un truc qui pourrait en durer 10 même pas. Je vais cependant continuer vers les autres tomes en espérant que ça me plaira.
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Euh c'est une histoire ça?
Ok, il y a 4 tomes de prévus. Mais celui-là n'est pas digne d'être un tome séparé. On a affaire à une petite introduction et à peine le temps de se mettre dans l'histoire qu'il est l'heure d'attendre la sortie du tome 2. Ce sera certainement sans moi pour la suite.
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Cette BD a peut-être un public restreint, au vu des critiques, mais elle a su me convaincre. Je n'ai pas (encore) lu l'Iliade et je voulais me plonger dans l'univers avant de m'attaquer au texte original. Je ne connaissais que quelques très grandes lignes du récit, et cette lecture est pour moi une bonne initiation aux récits mythologiques.
Le dessin :
Je l'ai beaucoup apprécié. La couleur et l'ambiance générale qui se dégage des dessins sont agréables et servent très bien l’histoire. Un vrai plaisir visuel.
La construction de l'histoire :
Elle n'est pas chronologique et a recours à de nombreux flashbacks. ça ne m'a pas du tout dérangée, bien au contraire, ces fragments d'aller-retour ont maintenu mon attention et ma curiosité.
L'histoire en elle-même :
L'Iliade, qui a inspiré et donné la base de tant de films et livres jusqu'à aujourd'hui. Extrêmement riche et complète, avec de très nombreux personnages, des événements et aventures palpitantes. Un récit en profondeur que l'on ne peut qu'admirer trois mille ans plus tard.
Le dossier à la fin de la BD, par Luc Ferry :
Je l'ai trouvé compréhensible même si dense, il
complémente très bien la BD et donne déjà des éléments qui seront développés dans les prochains tomes… ce qui m'encourage fortement à m'y lancer !
En résumé :
Une très bonne introduction à L'Iliade, le format visuel de la BD étant pour moi une façon intéressante et rapide de s'initier à un texte de plus grande ampleur, qui nécessite un investissement en temps plus important.
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La jalousie est est présente durant toute la BD, et l'amour passe au second plan selon moi. La jalousie peut faire faire n'importe quoi, et faire dire n'importe quoi.
Attention à ce que cette jalousie ne se retourne pas contre vous, que vous soyez mortel ou une divinité. Cela peut très bien se retourner contre vous.
Personnellement, je trouve que l'évolution de la relation entre Psyché et Eros n'est pas assez développée, mais cela reste tout de même une belle manière pour s'intéresser au mythe.
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Dionysos est fier et belliqueux. Il est là pour s'imposer et punir les personnes qui n'ont jamais cru en son ascendance divine. Il est là pour se faire connaître et vénérer, quitte à employer la violence et la vengeance la plus sadique.
Dionysos est en fin de compte bien un dieu : il se soucis plus de sa propre personne que des humains qui le vénèrent.
Quoiqu'il en soit, j'adore cette collection de BD sur la mythologie grecque. Je trouve qu'elle reste très ludique, avec toujours des points de référence parmi les oeuvres d'art. Aussi, les dessins permettent de s'immerger dans l'histoire et de ne pas voir les pages défiler.
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Une série de bande dessiné sur la mythologie, avec du texte épuré et un super graphique pour attirer les adolescents, en ayant les premiers volumes de chaque série ( de 1 à 3 volume) où le philosophe Luc Ferry explique la vision de la philosophie grecque, des versions épurées pour attirer l'adolescent mais avec dans les dernières pages de chaque premier volume une analyse par un philosophe réputée en France, ce qui fait que la B.D., bien que simplifié, va à l'essentiel sans trahir l'histoire par des transformations comme on le voit trop souvent dans les adaptations du cinéma... et là il s'agit des amours du plus volage des dieux Zeus lui même! qui produit un certains nombres de héros demi dieux (Hercule, Percée....) mais aussi une femme à la beauté incroyable la fameuse Belle Hélène! Oui, si certains héros grecques sont des progénitures d'autres dieux ( Enée par exemple!) il faut le dire, comme il vaut mieux dans l'ascendant avoir eux à revendiquer, certainement que ce sont les hommes qui, pour se prétendre issu de lui ou bien justifier leurs propres infidélités, qui ont pourvu se dieux de ce défaut! Et parfois, les conquêtes de Zeus ne sont pas toujours consentante, une façon sans doute de justifier la supercherie voir même le viol! Et dans les quatre histoires racontées ici en exemple, et bien on voit les trois types de relation, et même une quatrième, Europe qui doit fuir la colère d'Héra la femme de Zeus! qui ne fait pas que se déguiser, il déguise parfois ses enfants pour qu'ils trouvent leurs parents adoptifs (la Belle Hélène et son frère jumeaux!)
Alors notre philosophe nous raconte comment certaines mortelles ont des qualités parfois irremplaçables que n'auraient pas des déesses si parfaites... o à l'égo peut être trop démesurer qui veulent contrôler leur mari comme Héra avec Zeus ? Il faut bien le dire, dans la mythologie grecque même une déesse ne peut que partiellement prendre en main son destin... mais il semble que finalement, les besoins de contrôler à travers sa sexualité de Zeus, sont l'origine de bien des conflits... ou bien quand il impose à Aphrodite le plus reboutant des dieux d'aspect physique... Alors oui, bien plus que dans d'autres religions, la mythologie grecque nous montre des Dieux qui ont le défaut des hommes, nous sommes bien loin des images idéales de certaines religions plus récentes pour qu'ils servent de modèle (chrétiens, juifs, musulman, ou même les polythéismes bouddhistes !) Et si la mythologie nordique nous semblent plus crédible, il faut bien le dire, il y a quand même bien des choses qui nous parlent différemment dans la mythologie grecque, il ne faut pas provoquer le courroux des dieux plus imbus de leurs puissances que bienveillants! Mais bien plus que cela, Luc Ferry nous parle de stratégie de Zeus, et c'est que le pouvoir est souvent liée à la stratégie, y compris dans les associations par mariage c'est bien connu, et peut être aussi que de faire naitre de nombreux héros fidèles à soit parce que fidèles à leur dieu qui est aussi leur père est une façon finalement d'assoir son pouvoir... vraiment intéressant on voit toujours, avec les analyses de Luc Ferry les choses bien autrement qu'après une simple lecture sans commentaire philosophique... comme avec le Banquet de Platon!
Luc Ferry a aussi écrit la philosophie pour les Nuls, pour ceux qui ont du mal avec le sujet! Et la série de RBA Apprendre à Philosopher dont j'ai quelques volumes (5) est bien pour les débutants adultes, pour les adolescents, on commencera par ces B.D. ou bien la Philosophie de la série Simplisme, même si certains philosophes cités sont parfois discutable comme chois non universellement reconnu, c'est une façon de commencer!
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