Clotilde Perrin

C'est une initiative fort louable de l'éditeur Rue Du Monde, sous la houlette de son directeur Alain Serres, de vouloir mettre en contact des auteurs renommés et de très jeunes enfants afin, espère-t-on, de leur permettre " d'interroger et d'imaginer le monde " (la formule n'est pas de moi, d'où ces guillemets).



J'aime aussi la démarche, un peu citoyenne, un peu écolo, un peu artiste. Passons maintenant au résultat. Il s'agit d'un petit poème d'Eugène Guillevic qui a été segmenté en à peu près autant de pages qu'il comporte de vers, à une ou deux exceptions près.



Le tout est mis en image (c'est le cas de le dire) par Clotilde Perrin. Chaque illustration se poursuit sur la double page suivante et l'on pourrait les accoler toutes les unes aux autres pour en faire une grande frise.



Le propos, tant du poème que des illustrations, est de montrer que dans le sol, il y a toute une vie trépidante et bariolée, toute une microfaune ultra diverse qui s'y agite tandis que nous nous en faisons " l'image " d'un ensemble homogène et calme.



La gageure pour moi maintenant consiste à dire simplement mon avis : triple gageure car j'aime le côté " poésie alternative " de Guillevic, j'aime la démarche de l'éditeur, j'apprécie beaucoup l'illustratrice, qui est une personne charmante, mais…



… mais si j'écoute mon cœur et ma raison (ça va être compliqué cette histoire, Nastasia), et si je tiens à être parfaitement honnête avec moi-même il me faut confesser que j'adhère moyennement à l'ouvrage. J'en suis désolée, sachez-le, mais c'est la vérité, du moins, ma vérité.



Premièrement : le poème choisi, bien que très court, fourmille de néologismes et de termes complètement vide de sens pour les jeunes enfants auxquels le format et le type d'illustration s'adressent. Sur une même double page, lorsqu'il n'y a que six mots et que vous devez en expliquer deux à chaque fois, selon moi, il y a un problème de proportion.



Deuxièmement : les illustrations, bien que très créatives, bien que propices à l'imaginaire, me semblent manquer cruellement de connaissances anatomiques sur les insectes, vers annélides et autres myriapodes. (Je ne parle même pas des échelles de proportions qui font que les lapins de garenne ont la même taille que les iules ou les grillons.)



Quand je vois des " insectes volants " munis de 2 pattes, 4 pattes ou même de 21 pattes et jamais de 6 pattes comme c'est ce qui en fait pourtant la définition, le restant de biologiste en moi s'insurge. Quand je vois des vers annelés affublés d'antennes ou d'ommatidies, je me dis que les enfants n'auraient rien perdu à ce que tous ces petits animaux soient représentés avec des caractéristiques anatomiques compatible avec la réalité.



C'est d'ailleurs le cas pour les espèces plus familières que sont les lapins ou les taupes. S'il ne vient pas à l'idée de dessiner un lapin à trois yeux et à 12 pattes, pourquoi l'idée devrait-elle venir lorsqu'il s'agit d'arthropodes, de vers ou de mollusques ?



J'en terminerai avec un dernier point qui me chiffonne un peu, à savoir, la logique propre du texte et des illustrations. Le texte s'amuse des sonorités de la langue et donne tout de suite l'impression d'un joyeux bazar dans l'humus. Les dessins, quant à eux, invitent plus, selon moi, à une descente progressive toujours plus en profondeur dans les arcanes du microcosme qui vit sous nos pieds et que nous ne soupçonnons pas.



Ce faisant, les images ne répondent pas forcément au propos du texte, à l'endroit où le texte évoque telle ou telle chose, ce qui aurait peut-être pu aider à la compréhension de certains termes délicats. Par exemple, le vers (pas le ver, le vers) « Ça s'étripe et se désélytre » aurait vraisemblablement gagné à être illustré par des combats de coléoptères, lesquels combats n'apparaissent qu'à la page suivante et ne font pas intervenir des coléoptères tout en étant accompagnés d'un autre vers de sens très différent.



(— Pas un ver, un vers, mais je l'ai déjà faite, je crois. Pour me faire pardonner je veux bien vous offrir un verre, pas un ver, un v…

— Bon okay Nastasia, on a compris. Il est d'ailleurs grand temps de se mettre au vert, d'enfiler ses petites pantoufles de vair, de prendre une verveine car là on court droit vers la sénilité. Ma pauvre, c'est un calvaire.)



Mais ceci n'est bien évidemment qu'un avis piqué aux vers, c'est-à-dire, bien peu de chose, même vu du sol.

Album tout mignon (oui, encore !) pour un très jeune public que j'étais très curieuse de découvrir. Un petit homme dans sa petite maison prépare sa petite valise, et... On se fiche de l'histoire ! Sachez juste que le petit homme va voyager de page en page, et que chaque page cache une variété de possibles. On trouve des petites maisons (il semblerait que Clotilde Perrin soit au moins aussi enthousiaste que n'importe quel enfant et moi-même pour cet univers des maisons minuscules), des gâteaux (ah, elle aime décidément les gâteaux également) et une variété conséquente de lieux, d'objets et de personnages.





C'est le principe de l'album à rabats - je crois que le vocable flap est plus usité, je suis un peu à la ramasse sur ce point -, un album qui éveille sans cesse la curiosité. Je ne suis pas le public cible, donc ça marche un tout petit peu moins bien sur moi que sur un enfant de 4 ans, mais enfin, j'ai tourné les pages et relevé chaque rabat avec pas mal de fébrilité (comme c'était dans la librairie éphémère d'un festival, j'avais très peur d'abimer le livre, ce qui a clairement ajouté à mon état fébrile). Comme ça a quand même bien fonctionné sur moi, je ne doute pas que ça fasse un carton chez les plus petits.





Et comme le hasard ne fait pas les choses à moitié (je fais référence au Vent dans les saules, évidemment !), on y apprend que, décidément, il est doux de se retrouver au chaud dans son petit chez-soi... mais après avoir bourlingué et tenté tout plein de trucs, eh oui !

Suivons l’oiseau voyageur qui vole et se pose un peu partout sur la terre en suivant la progression du soleil, le temps d’une journée. Pour cela il faut déplier par terre ce splendide livre accordéon et découvrir sur chaque fuseau horaire ce que fait un enfant à ce moment-là, quelque part dans le monde… Clotilde Perrin glisse dans chaque dessin un détail du décor qui le relie au suivant et son univers poétique est rehaussé par un subtil travail sur la couleur des différents tableaux.



« Il est 6 heures à Dakar, Keita compte les poissons que son père a pêchés cette nuit »



« Au même instant, à Paris, Benoit boit son bol de chocolat chaud »



Dans le cadre d’une animation en bibliothèque avec des enfants de CE1 CE2, nous avons sorti ce livre dehors par une belle journée ensoleillée et les enfants sont tombés sous le charme de ce livre, lisant avec plaisir le petit commentaire accompagnant chaque moment de la journée.

Un très joli souvenir pour clôturer l’année scolaire avec ce livre coup de cœur.

Pour notre premier coup de coeur en littérature jeunesse de 2017, on revient sur un album paru fin 2016, qui aurait pu faire un superbe cadeau de Noël pour les petits loups, mais hélas, faute de temps on ne s'est vraiment plongé dedans qu'après le passage du papa Noël.



Cet album de Clotilde Perrin écrit en collaboration l’atelier SAJE est formidable, et dans son intention et dans sa forme : ce superbe ouvrage nous permet de découvrir ou redécouvrir les méchants emblématiques des classiques des contes, à savoir le loup, l'ogre et la sorcière.



Et ce qui est génial, c'est que l'interactivité est ici poussée à son maximum avec des volets à soulever pleins de surprises, des rubriques décalées et drôles ( les forces et faiblesses des méchantes, sa bibliothèque, ses mets préférés... et la reproduction intégrale d'une de ses histoires dont il est héros.



Un album tout autant dense que drôle et inventif, et qui a également le grand mérite de dédramatiser les méchants, qui peuvent bien effrayer les tous petits..



Si on prend seulement pour exemple le fameux méchant loup, sachez qu'on le voit d'abord normal, tout velu, et une fois qu'on a soulevé son pelage, l'on découvre tout plein de surprises, comme une mâchoire mobile et une chemise de grand-mère qui elle-même se déboutonne pour révéler son lot de secrets.



Et le livre est plein de surprise : il faut ouvrir minutieusement tous les volets contenus dans le livre -certains sont très bien cachés- et conserver minitieusement certains petits objets (couteaux, souris apeurée..) que l'on trouve à l'intérieur de gros méchants : on le dissèque un peu comme le ferait un chirurgien pour voir ce qui s'y trame à l'intérieur. et les flaps machiavéliques que l'on tire à tour de bras nous dévoile ruses et subterfuge.



Et le moins qu'on puisse dire c'est qu' on n'est pas déçu du résultat... et encore, on ne vous dit pas ce qu'on trouve dans la sorcière et l'ogre, histoire de vous garder le bonheur de la surprise!!
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Ils sont méchants, souvent, ils sont moches et en plus, ils ne sont pas toujours très futés, mais sans eux, les contes perdraient de leur saveur. Eux, ce sont les méchants, ceux qui mangent les enfants, qui jalousent les jolies princesses ou encore qui soufflent sur les maisons des pauvres petits cochons. Dans à l’intérieur des méchants Clotilde Perrin les mets à l’honneur et nous livre tous leurs secrets.



À l’intérieur des méchants, un livre qui réserve bien des surprises

Maxi format pour cet album qui m’a fait forte impression dès l’ouverture. 3 personnages sont présentés : le loup, l’ogre et la sorcière. 3 personnages sans lesquels les histoires destinées aux enfants manqueraient cruellement de piquant. Méchants, mais heureusement pas très malins, ils ont cependant la mauvaise habitude de courir après les enfants ou les gentilles princesses qui heureusement ont souvent plus d’un tour dans leur sac pour se sortir des griffes de leur ravisseur.



Alors, pour que l’on puisse en apprendre plus sur ces personnages qu’on adore détester, Clotilde Perrin nous a ouvert leur ventre, déboutonné leur veste ou soulever leur robe pour que l’on puisse enfin découvrir ce qui se cache à l’intérieur des méchants...



Mon avis :



Un album superbe à mettre entre toutes les mains (délicates) ! C’est qu’il y en a des choses à découvrir en soulevant ou tirant tous les clapets qui forment ces 3 personnages.

J’ai beaucoup aimé le côté « surprise » de cet album, car on ne sait jamais à quoi s’attendre en tirant sur une ficelle ou en ouvrant le pan d’une veste. Les motifs des différents dessins sont très beaux. Fins et délicats ou plutôt du genre « terroir paysan », ils contribuent à nous emmener dans l’univers de ces 3 personnages maléfiques.



Un gros clin d’œil aux différents contes dans lesquels on les retrouve est fait. Aussi on découvre dans le ventre du loup 7 chevreaux, 3 petits cochons, 1 grand-mère, un petit chaperon rouge et un caillou. Dans le chapeau de l’ogre, 7 petits enfants et dans la main de la sorcière une pomme bien rouge. Mais tout ça, ce n’est qu’un minuscule aperçu de tout ce qui se cache à l’intérieur des méchants.



Seul bémol, certaines parties du livre plutôt fragiles si on ne les manipule pas avec précaution. Un livre à lire avec les plus petits si on ne veut pas qu’ils se retrouvent avec un morceau de carton en main.



Cet album rejoint ma catégorie coup de cœur pour :



- L'idée qui est super sympa

- L'effet surprise qui ne nous lâche pas un instant

- Les textes très biens faits



Pourquoi cette lecture ?



C'est une lecture en partenariat avec les éditions Seuil Jeunesse. J'ai choisi cet album car je sais que les méchants ont la cote auprès des enfants. Je ne me suis pas trompée c'est un album qui a été fort apprécié de mes 3 filles (presque 4, 5 et 6 ans) mais j'ai du limiter leurs ardeurs tant elles voulaient tout ouvrir ou tirer sur tous les éléments, au risque de casser des parties plus fragiles du livre.
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A l'intérieur de mes émotions est un livre XXL, à la hauteur de nos émotions qui nous font parfois vivre comme dans un grand huit.



Les illustrations sont très expressives et colorées, les émotions admirablement bien personnifiées. Les très nombreux rabats nous permettent de partir à la découverte de nos émotions grâce à de très belles trouvailles. Le texte, conçu comme un documentaire, est plein d'humour et de jeux de mots.



Un album intelligent à mettre entre toutes les mains d'enfants !

C'est l'histoire de la petite soeur du petit chaperon rouge ; en fait, à vrai dire, c'est plus exactement l'histoire du chaperon rouge et de sa grand-mère, qui ont toutes les deux chopé la grosse tete à force de célébrité. A bien y réfléchir, c'est plutot l'histoire du loup qui n'a plus de dents , non, pardon, je me trompe, c'est l'histoire du petit peuple de la foret menacé par de gros bulldozers ; et puis, c'est aussi l'histoire de l'arche de Noé ou plus exactement du radeau de Carlotta. Bon, j'y suis, voilà, c'est l'histoire de l'insolente et très décidée Carlotta.

Un album magnifique tant par le texte que par les très belles et touffues illustrations.

un livre tendre, empreint de nostalgie, un livre d'amour, émotif et bouleversant. Sans doute un des plus beaux livres que j'ai lu à mon fils. Impossible de ne pas être touché par la poésie et l'infinie tendresse qui se dégagent de la lettre de l'enfant à sa mamie.

Quel talent pour l'auteur de cette histoire qui parle aussi bien à l'enfant qu'à l'adulte qui n'a rien oublié et rend les souvenirs si riches !

Merci et bravo !

Un mignon petit roman qui montre les livre comme une grande aventure dans laquelle on peut plonger... au propre comme au figuré !
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Un petit conte vietnamien tiré de la série du Père Castor pour expliquer aux enfants pourquoi les grenouilles annoncent la pluie en coassant.

Une série de catastrophe et d'aventures vont arrivées à la petite grenouille et à ses deux compères avant la citation finale qui sonne comme la morale de cette histoire et donne la réponse au pourquoi.

*****



Quand un petit homme décide de partir en voyage, il prend une valise. Et dans cette valise, il met tout de sorte de choses qu'il pense utiliser tout au long de son périple : un pull bien chaud, un maillot de bain, une clé et un croque monsieur... Commence alors un voyage fait de rencontres inattendues...



C'est bien entendu le Père Noël qui nous a apporté ce très beau livre. Avec de multiples rabats, l'enfant écoute et participe à l'histoire. Les dessins sont beaux, doux et on se prend de tendresse pour ce petit personnage...



Un très bon moment de lecture partagée.

Après à l’intérieur des gentils et à l’intérieur des méchants ils ont récidivé! Voici à l’intérieur de mes émotions. Cinq émotions sont illustrées dans ce livre au format XXL: la colère, la tristesse, la peur, le dégoût et la joie. Lu avec ma petite dernière ce livre m’a permis d’aborder les sujets qui fâchent ou qui sont un peu délicats, en évitant le côté gnangnan ou le côté psychanalyse pour les nuls.

Le concept est le même que pour les deux précédents livres: des dessins rigolos avec des languettes à tirer, des rabats à soulever, des surprises qui se baladent un peu partout, de quoi capter l’attention des petits monstres ce qui n’est pas toujours facile. Alors oui il n’y a pas beaucoup de pages mais elles suscitent de l’intérêt : on rigole, on papote , on commente, on fait des suppositions, on invente des histoires et surtout on discute du ressenti de nos enfants parce que les émotions ce n’est pas facile à gérer quand on a même pas encore perdu ses dents de lait!

On célèbre cette année les 300 ans de la naissance de Diderot. Pour fêter l’événement, les éditions L’édune ont proposé à onze illustrateurs contemporains de revisiter la fameuse encyclopédie. Chacun d’eux s’est emparé d’un thème particulier (Agriculture - Histoire naturelle - Anatomie & Chirurgie - Sciences - Métiers de bouche - Beaux-Arts – Transports - Écriture & Imprimerie - Armes & Soldats – Mode - Artisanat) dont il a détourné, recomposé, actualisé et personnalisé à sa manière les planches originales. Frank Prévot signe les textes qui commentent et relient entre elles chacune des planches.



Le résultat est absolument somptueux. Un album au grand format cartonné (25 x 35 cm) dans lequel se succèdent des univers graphiques à la fois riches et modernes. Parmi les illustrateurs réunis, quelques-uns m’enchantent particulièrement, notamment Régis Lejonc, Charles Dutertre, Rascal ou encore Tom Schamp qui avait signé le superbe Fabuleux amour d’Aucassin et Nicolette. Les autres noms me sont inconnu mais je vous les donne quand même avec plaisir : Martin Jarrie, Jean-François Martin, Julia Wauters, Clotilde Perrin, Vincent Pianina, Albertine, Janik Coat. Chaque thème s’organise de la même façon. D’abord les textes correspondant à chaque planche revisitée, puis les planches elles-mêmes et enfin quelques planches originales de l’encyclopédie du 18ème siècle. Les articles rédigés par Frank Prévot sont plus fantaisistes qu’informatifs. Très variés, ils allient légèreté et humour. Surtout, ils permettent au lecteur de développer une compréhension fine du lien texte/image : redondant, complémentaire, contradictoire, décalé…



Cette encyclopédie revisitée est un objet-livre dont le caractère précieux (dans le sens culturel du terme) saute aux yeux. Un objet-livre où les arts s’expriment, où les univers graphiques se télescopent, se combinent et se rejoignent, où le texte et l’image donnent à voir et à réfléchir. Un objet-livre tout simplement incontournable, à lire, à faire lire et à offrir.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Un guide complet pour transmettre la passion du cinéma. Cette cinographie est accompagnée d’une préface qui s'applique à démonter les préjugés dont sont parfois victimes les films et les livres et rappelle tous les bienfaits des écrans dès lors qu'ils sont bien utilisés, pour regarder des films beaux, drôles et sensibles qui ouvrent des portes, élargissent l'horizon et offrent une merveilleuse porte d'entrée vers l'art sous toutes ces formes. Varié et argumenté ce guide permet d’élargir les horizons, d’aiguiser la curiosité et de poser des mots dès le plus jeunes âges sur son expérience culturelle du cinéma. Les liens avec la littérature jeunesse sont finement tissés par le biais des illustrations de Clotilde Perrin.

#netgalleyfrance #lemeilleurducinemapourlesenfants

Ce guide du cinéma pour les enfants est un outil idéal pour les parents de jeunes enfants ainsi que pour les professionnels de la petite enfance ou les bibliothécaires dont je fais partie. En effet, faisant l'acquisition de films, j'ai trouvé dans cet ouvrage un nombre important de références afin de proposer à nos abonnés du cinéma jeunesse de qualité. Benshi (plateforme de streaming spécialisée en jeunesse) et Seuil jeunesse nous ont réalisé un excellent guide superbement illustré par Clotilde Perrin.

Un album qui traduit les nouveaux rythmes de vie à l'échelle de l'enfant comme son titre l'indique : « Vite, vite, vite ! ».

Dans la première partie de l'ouvrage au long format à l'italienne, une longue phrase linéaire scande en rythme tout le champ lexical de la vitesse. Dans la seconde partie, pour casser le rythme, le texte se joue de fantaisie et se découpe dans tous les sens. Un parti pris joyeux et léger ou l'auteure oppose le stress de la vitesse au plaisir de la déambulation contemplative. Les illustrations riches et denses feront le bonheur d'une lecture autonome. Mais adultes et enfants gagneront à réfléchir ensemble à ses instants du quotidien où tout doit aller vite...
Lien : http://www.liresousletilleul..

Repenser l'encyclopédie, voilà le beau projet auquel s'est attelé un collectif d'artistes avec le soutien de la ville de Langres, du CRDP Champagne-Ardenne et des éditions l'Edune à l'occasion du tricentenaire de l'œuvre de Diderot.



Le résultat est convainquant ! Le documentaire est à la fois original et dans la droite lignée de la pensée du siècle des Lumières. Le savoir est divisé en onze domaines, chacun étant, comme à l'origine, appréhendé à l'aide de textes et de planches d'illustration. La reproduction de certains documents d'origine permet de comparer l'évolution entre les deux oeuvres. Les textes alternent informations sérieuses et paragraphes humoristiques à visée réflexive.



Si tous les domaines sont habilement exploités, la diversité est amenée grâce aux illustrations. A chaque domaine du savoir un illustrateur est associé. Mes pages préférées concernent l'Histoire naturelle, les Sciences, les Beaux Arts, les Transports, et l'Ecriture. Les illustrateurs du XXIème siècle sont : Martin Jarrie, Régis Lejonc, Charles Dutertre, Jean-François Martin, Julia Wauters, Tom Schamp, Clotilde Perrin, Rascal, Vincent Pianina, Albertine et Janik Coat. Je tenais à tous les citer tant le travail est à chaque différent mais toujours magnifique. Enfin, cet album grand format à la couverture cartonnée, de 125 pages, comporte une présentation en introduction et un index des plus de soixante dix articles.



Un ouvrage de référence pour s'instruire et réfléchir, seul ou à plusieurs !




Lien : http://t.co/oVYmRpuD2v

Ce sont les mal aimés, les vilains, les pas beaux. Ils sont moches, cruels, parfois bêtes mais sans eux les contes seraient barbants! Ils ont bien mérité d'avoir un bel album rien que pour eux ces habitués des seconds rôles. Pour une fois on peut les voir de près et les étudier sous toutes les coutures. Attention quand même, méchants mais fragiles. On peut aller vérifier ce qu'il y a dans le ventre du loup, regarder sous les jupes de la sorcière (si si c'est permis) ou à l'intérieur de l'ogre (beurk!). Attention quand même à ce que le loup ne vous croque pas les doigts.

Pour aller avec chaque personnage une belle histoire dans laquelle nos vilain ont bien entendu le mauvais rôle. L'idée de "la bibliographie des méchants" est très sympa: pour chaque méchant on retrouve la liste des histoires dans laquelle il apparait. Le grand format est également une bonne idée.

Les méchants en ressortent un peu ridiculisés, leur dignité en prend un coup mais les enfants (et les parents) auront bien rit! Mais attention car même un peu adoucis les méchants restent de vrais méchants et c'est tant mieux!

Les jeunes parents en ont rêvé, Benshi (plateforme de diffusion de films pour enfants) et Seuil jeunesse l'ont fait ! Un guide pour initier les enfants au meilleur du cinéma de façon ludique et éclairée. Un guide pour orienter les parents vers les meilleurs films pour leur progéniture de 3 à 6 ans .



Chaque film occupe une double page avec les bonnes raisons de voir le film, les thèmes abordés, un résumé et l'avis de Benshi et quelques infos comme la durée (et chic il y a aussi des courts métrages).



On aime particulièrement:

-la maquette du guide

-la rubrique "si vous aimez ce film, vous aimerez aussi" avec des suggestions

-la rubrique oeil de lynx pour échanger avec son enfant en lui suggérant des questions

-les illustrations de Clotide Perrin

-la préface du guide qui revient sur les préjugés courants sur les écrans (spoiler non, tout n'est pas à bannir !)


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Lorsqu'on a écouté pour la première fois en famille le CD "Le grand bazar des Weepers circus", livre disque publié chez Gallimard Jeunesse sorti en avril dernier, mon fils a adoré la chanson Zouille le magicien. Normal, il y a un magicien, l'objet de sa passion depuis 3 ans. Et je l'ai adoré aussi: normal, c'est Aldebert, un de mes artistes préférés de la scène française qui le chante.



Enfin, il est pas tout seul à la chanter cette chanson, car il est accompagné "logiquement, vu le titre de l'objet, " du groupe Weeper Circus, un groupe de 5 musiciens strabsourgeois que les enfants aiment particulièrement, et dont vous pourrez découvrir tout l'univers sur leur site.



Le groupe, qui fait fureur en live auprès de nos chères tetes blondes, venaient juste de finir une longue tournée de 160 dates dans toute la France, avant de se poser et de sortir ce nouveau livre CD, aussi enthousiasmant pour nos yeux que pour nos oreilles et que tous les enfants, dès 4 ans, mais tous les grands aussi apprécieront forcément.



Les cinq musiciens débarquent, leurs valises pleines de musique, d’humour et de magie. Les vils goupils arriveront-ils enfin à voler les poules du fermier ? Les ogres veulent-ils toujours manger les enfants ? Qui est donc ce vieux loup noir qui chante si bien le rock'n'roll ? Zouille le magicien va-t-il faire apparaître un dragon ? Une chose est sûre : ça va vraiment être comme le titre l'indique, le grand bazar !



Le disque est composé à moitié de titres inédits et également de grands classiques de la chanson enfantine comme on les entend rarement , le Pirouette Cacahuète version hip hop a emballé mes loulous, de même que le "Il était un petit navire" version hard rock...forcément tout ce qui est plus rythmé plait beaucoup à mes ouailles, c'est après qu'on est plus sensible aux rythmes plus lent, comme ce il était un petit navire baigné de rythmes africains que j'ai adoré plus que de raison.



Aldebert n'est pas le seul artiste extérieur à être invité sur le disque des Weepers Circus : François Morel, Babet (du groupe Dyonisos), Dick Rivers et Les Ogres de Barback offrent également leur energie et leur bonne humeur à concocter ce fantastique livre CD .





Mais n'oublions évidemment pas les dessins, ceux de Clotilde Perrin, qui nous offrent ici des illustrations aussi bien colorées que riches et réellement poétiques. Bref, un grand Bazar ( un mot qui ne peut que me toucher, évidemment ) constituant forcément un des meilleurs livres CD du moment à vous procurer illico presto!!!
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