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Citations de Coralie Winka (11)


— Ulrich..., j’ai promis à ma mère qu’on ne se verrait plus. Elle baissa rapidement la tête pour ne pas affronter sa réaction en se mordant nerveusement la lèvre inférieure.
— C’est ce que tu veux ? Elle perçut la déception dans sa voix.
— Il le faut bien..., répondit-elle, sentant des larmes couler sur ses joues.
— Qu’est-ce que ça veut dire « il le faut bien » ? Il s’énerva et lui serra le poignet, la forçant à le regarder.
— Je t’en prie, ne rends pas la situation plus difficile qu’elle ne l’est déjà ! Tu sais très bien ce que je veux dire... Elle s’essuya le visage du revers de la manche.
— Je ne crois pas, non ! Ta façon de répondre à mes baisers me prouve le contraire de ce que tu me dis ! Il posa les mains à sa taille. Elle essaya sans grande conviction de l’en empêcher. Quand il voulut l’embrasser, elle tourna la tête. En guise de réponse, il se serra contre elle, dégagea ses cheveux pour l’embrasser dans le cou. Elle essaya de l’évincer en se penchant sur le côté, mais il utilisa sa force pour l’en empêcher. Il s’empara de ses lèvres brutalement, ses mains parcourant déjà son corps. Torturée par sa raison, elle remarquait, impuissante, l’effet de ses caresses sur son corps déjà vaincu. Humiliée, elle se mit à pleurer. Quand il remarqua ses larmes, il se radoucit, l’enlaça et lui caressa la tête d’une main. Elle ne résista plus, sanglota, mais déjà le contact de son corps, de ses larges épaules, de son odeur parvinrent à la calmer.
— Excuse-moi, je ne voulais pas te brusquer... Mais juste te faire prendre conscience que tu as autant besoin de moi que moi de toi. L’idée de te perdre me rend fou.
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La mauvaise conscience s’installa en elle. Qui était donc cet Ulrich von Brackenstein ? Sa politesse, son comportement plus que correct n’étaient-ils qu’un masque sous lequel se cachait un monstre ? La jeune fille était tiraillée entre, d’une part cette aversion de l’occupant allemand en général et d’autre part, cette petite voix intérieure qui refusait de mettre Ulrich dans le même panier que ces barbares. Et Waldemar ? Elle avait du mal à imaginer le jeune garçon pouvoir faire du mal à une mouche.
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- Je t'en prie, ne me repousse pas... C'est vrai, c'est probable et même très probable qu'on m'envoie ailleurs. C'est justement pour ça que je ne veux pas qu'on arrête de se voir. Pas maintenant. Je veux passer le maximum de temps avec toi avant qu'on nous sépare. Je sais que la perspective de te retrouver après tout ça, c'est ce qui me maintiendra en vie, affirma-t-il le visage grave.
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La liberté d'aimer n'est pas moins sacrée que la liberté de penser.

"Correspondances" de Victor Hugo 1853
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« — Enfin, Madame Poilon, c’est un Boche !
— Boche ou Français, au fond, ça ne fait pas de différence ! Un homme reste un homme ! répondit-elle, riant de plus belle. »
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-Rassure-toi. Il ne nous dénoncera pas !
— Comment peux-tu en être si sûr ? 
— Il est amoureux de la cuisinière. Ce qui explique son changement d’attitude envers toi. Je les ai surpris un matin.
— Celle qui fait la cuisine pour ton régiment au manoir, Marguerite Plenin ? 

— Oui. À croire que les Françaises ont le don de faire tourner la tête aux soldats de la Wehrmacht.
— Si seulement elles arrivaient à faire tourner la tête des SS aussi, le monde serait peut-être meilleur et il y aurait enfin la paix. »

« Extrait du roman lieutenant et la dames blanche. »
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- Angélique ? Ça parle de quoi ?
- De quoi sinon d'amour ? De beauté, de passion.
C'est drôle que je repense à ces vers. Je les ai appris il y a dix ans et ils sont encore intacts. On peut brûler les écrits ça n'effacera jamais la pensée pour autant.
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À cet instant, Ulrich réalisa qu'il était heureux. L'hibernation du cœur s'achevait après quatre ans de guerre. Après tant de sentiments refoulés et toute cette idéologie imposée l'ayant rendu l'ombre de lui-même.
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— Mademoiselle, je vous prierais de bien vouloir me montrer la forêt qui appartient à votre famille, s’impatienta l’officier. Malgré le ton courtois, il ne faisait aucun doute qu’il ne supporterait aucun refus. À contrecœur, elle enfila son long manteau de laine et ses bottes. Les deux hommes la précédèrent en quittant la maison. Le vent était glacial. Le ciel d’un bleu azur. Dans la camionnette, une dizaine de soldats attendaient. Elle indiqua le chemin qui passait devant la menuiserie de son père et montra du doigt la petite pile de bois sous l’abri.
— Voilà tout ce qui nous reste à brûler. Je ne peux quand même pas aller abattre des arbres moi-même !
— Vous n’aurez pas besoin d’abattre des arbres. Montrez-moi juste où se trouve la forêt qui appartient à votre famille, répondit l’officier un peu sèchement.
— C’est dans cette direction, indiqua Angélique, agacée, en désignant le chemin menant vers les vergers. Notre parcelle commence en haut de la colline. Derrière les pommiers.
— Où en sont les frontières exactes ? insista-t-il. Elle parvint de justesse à réprimer un soupir.
— Bon ben venez, je vais vous montrer. Mais je ne veux pas partir trop longtemps à cause de ma grand-mère. L’officier la suivit et dit quelque chose en allemand à son ordonnance qui rejoignit la camionnette avec les autres soldats. Ils marchèrent l’un à côté de l’autre.
— De quoi souffre donc votre grand-mère ? demanda-t-il soudain. Étonnée de l’intérêt d’un ennemi pour sa grand-mère, elle s’immobilisa et fronça les sourcils. L’officier, quant à lui, fut charmé par les boucles blondes indisciplinées par le vent, qui accentuaient l’innocence de la jeune fille. Elle le considéra en se surprenant à admirer la beauté typiquement germanique de son visage. Remarquant qu’elle ne marchait plus à ses côtés, il s’arrêta à son tour et se retourna en attendant une réponse. Leurs regards s’effleurèrent. Angélique se ressaisit.
— Il y a une dizaine de jours qu’elle délire et la fièvre ne descend pas. Le médecin dit qu’elle souffre d’une infection pulmonaire. Mais guerre et réquisitions obligent, il n’a plus accès aux médicaments qui pourraient la soigner, expliqua-t-elle sur un ton de reproche en reprenant la marche. Le lieutenant ne répondit pas. Tandis qu’ils avaient atteint un croisement, Angélique désigna un sentier continuant sur la gauche en lui détaillant les limites exactes du terrain qui leur appartenait.
— Très bien. Mes hommes viendront dès qu’ils auront les outils nécessaires. Il y a certainement un ou deux bûcherons dans mon régiment. Nous recruterons également les hommes du village qui en sont capables, déclara-t-il satisfait.
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Je vous remercie de m'avoir fait vivre cette belle aventure , en tournant chaque page de ce livre ,cette jeune fille si désireuse de s'évader ,voyager, pour se préparer au bac.
C'est beau ce 1er amour dans cette Autriche romantique avec cette neige , le marché de Noel , le plaisir de se retrouver dans les bras de ce beau Serbe dans ce froid hivernal, ce vin chaud qui fait tourner la tète !. Chaque jour est différent ,excitant , on se dépêche à tourner la page pour savoir !, mais il faudra attendre la fin !
C'est jeune ,frais ,rien ne manque , l'amitié, l'amour ,la tendresse ,cet endroit magique au pays de SISSI !
C'est très bien écrit ,ça fait rêver ! Bonne chance ,on passe un bon moment !
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Déjà le soleil déclinant faisait flamboyer les contours des bâtiments, et parait la neige de reflets orangés.
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Elle avait dû patienter une bonne heure au moins avant d'être autorisée à pénétrer dans la salle où Marie avait coutume de l' accueillir.
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