La psychologie n'est pas moraliste ; en ce sens qu'elle ne juge pas selon des critères idéologiques. Elle définit la structure pathologique en fonction de la socialisation du sujet. Ainsi chaque individu a ses faiblesses, ses limites, ses propres conflits ; cependant tant que ceux-ci n'affectent pas son quotidien et ses relations avec l'environnement, il est considéré comme "sain".
L'équilibre et la souplesse entre les différentes instances psychiques sont essentiels et contribuent à la définition de la personnalité saine. Néanmoins, du point de vue psychanalytique, aucun sujet n'est indemne de conflits, de tensions ou de complexes. Dans cette optique, la normalité n'existe pas.
On dirait que même à l'etat adulte nous n'appartenons au monde que pour les deux tiers de notre individualité et que pour un tiers nous ne sommes pas encore nés.
Chaque éveil matinal est pour nous, dans ces conditions une nouvelle naissance!

Le tarot, classé hâtivement dans les arts occultes, ne fait pas bon ménage, croit-on, avec la psychologie qui se revendique d'une rationalité irréprochable. Pour ma part, je ne suis ni certaine de l'irrationalité farouche du tarot, ni certaine de la rationalité rassurante de la psychologie. J'ai une approche rationnelle du tarot, considérant que les significations des lames ne sont pas arbitraires mais codifiées selon une clef symbolique universelle. Quant à la psychologie, s'agissant d'une discipline interprétative, elle laisse place à la subjectivité et possède, au final, sa part d'irrationalité.
J'ai très tôt associé ces deux disciplines. Passionnée par le symbolisme et l'ésotérisme, je me suis engagée dans l'étude et dans la pratique du Tarot de Marseille. Conjointement à mes recherches dans ce domaine, j'ai entrepris une démarche universitaire. Au terme de quatre années d'études, j'ai soutenu un mémoire sur " la relation de l'Homme au Temps et la pensée magique au XXe siècle ", devant un jury de psychologues, d'ethnologues et de psychanalystes.
Après l'obtention de mon diplôme universitaire, j'ai continué, tant dans mon activité d'auteur que dans mon activité de formatrice, à combiner la tarologie et la psychologie.
Ces deux sciences humaines s'enrichissent mutuellement. De mon point de vue, ce qui importe, c'est qu'elles ont le même objectif : la connaissance de soi. Elles visent, l'une et l'autre, une compréhension de l'être humain et des mécanismes conscients et inconscients qui sous-tendent la dynamique des décisions et des actions individuelles et collectives.
Pourtant, beaucoup ne voient dans le tarot qu'un seul outil divinatoire qui permet de " prédire l'avenir ". C'est méconnaître le tarot et nier sa dimension fondamentale.
Animal fabuleux intervenant dans de nombreux contes et légendes, la licorne symbolise par conséquent la force intérieure, l'illumination et la manifestation du divin. Sa corne frontale exprime l'élévation de l'âme et permet, à l'instar d'une antenne, la réception des énergies cosmiques.
Une science de l'âme.
La multiplicité des théories et des thérapies est à l'origine de la confusion qui règne dans l'esprit de la plupart des personnes.
Rien ne peut se substituer à la connaissance, authentique et véritable, du Tarot.
La sagesse n'appartient à personne, elle est universelle et intemporelle. Dans toutes les régions du monde et à toutes les époques, des paroles, des écrits, des exemples de sagesse apparaissent. Il existe, certes, de grands sages -ceux qui justement parviennent à appliquer parfaitement les principes simples à comprendre -, de grands mystiques, de grands penseurs, de grands ascètes, mais, dans l'absolu, chacun est sage, du moins chacun peut l'être à certains moments de sa vie ou dans certaines circonstances.
En fait, pour que les soins soient bénéfiques, c’est le dévouement qui importe, non le savoir-faire ou les connaissances intellectuelles.
Ainsi, l’activité onirique correspond fréquemment à des réalisations symboliques de désirs non satisfaits dans la réalité.