Citations de Cynthia Kafka (388)
Si ce qu'on fait nous rend malheureux, c'est que c'est pas ce qu'il faut, même si on gagne beaucoup d'argent.
Si, dans la vraie vie on pouvait avoir droit à quelques répétitions avant de crier "tournez", il y a fort à parier que mon film serait plus joli. Mais la vie n'est pas un film.
Parfois, le découragement nous donne envie de céder à la facilité. Mais, en fin de compte, être celle qu'on veut, c'est tellement plus reposant...
Ce n’était pas pour moi, tout ça. Moi, je suis l’enfant prodige qui a un cancre au fond du coeur… Un ange de glace à l’extérieur. Un sourire permanent. Une bonne humeur de chaque instant. Pourtant, à l’intérieur, tout au fond, je suis un volcan en éruption. De la lave coule dans mes veines. Je crie, secoue, tempête. Il n’y a que moi que j’embête. Je vis avec deux personnalités. Celle qui dit « oui » avec la tête; et celle qui s’offusque avec le coeur.
Enfant, je croyais que "diem", c'était le nom d'une carpe.
La route est parfois longue semée d'embûches. On se plante on rencontre des problèmes ou on tombe, alors on se relève et on se remet en selle. On peut s'arrêter sur le bord et apprécier le chemin parcouru, mais on repart aussi, avec l'assurance que le retour sera différent, grâce à ce qu'on a vécu.
Ça veut dire quoi ? Que tu m'as caché pire ? Tu as trois gosses cachés, tu bosses pour la CIA ? Tu élèves des pandas nains dans ton garage pour les revendre sur le dark Web ?
Ayez confiance en l'avenir, il y aura toujours une lumière pour vous guider.
Spontanément, mon goût pour la routine prend le dessus, mais les mots prononcés plus tôt par Timothée se fraient un chemin dans mon esprit. Lâcher prise. Est-ce par ce genre de détails que je peux commencer ?
La vie est un océan. On peut barboter tranquillement ou plonger pour explorer les fonds marins. Parfois, on nage à contre-courant, à d'autres moments on se contente de rester en planche à attendre que la houle nous ramène sur la plage. De temps en temps, on part à la dérive, on coule ou on remonte à la surface. On agit en fonction des vagues selon qu'elles sont calmes ou déchaînées. Et quand une main amie se tend depuis une barque, on peut l'accepter pour souffler un peu ou la refuser.
J'avais le sentiment que ma vie s'était remise sur les rails de la normalité et que, peut-être même un jour, je pourrais monter dans le train.
— Elle est heureuse comme un chien qui se noie, et toi tu comptes l’envoyer à l’internat ? Et pourquoi pas au couvent, tant qu’on y est ? C’est à cause d’égoïstes de ton espèce que la société se porte mal
C’est le vide qui effraie, parce qu’il nous laisse face à nous-mêmes. Le silence, lui, permet de nous écouter et de dénicher les trésors enfouis au fond de nous
Je suis moins courageuse qu'un chat échaudé au-dessus d'une marmite d'eau bouillante. Si je t'avais retrouvée inconsciente, je serais probablement tombée dans les pommes en te laissant ramasser la récolte.
Papy Louis me réclame ? Je croirais entendre ta mère […] Ça ne veut rien dire, Papy Louis me réclame, il me calcule même pas quand j'arrive. Parfois, je me demande si elle ne l'a pas empaillé.
Il pleuvait comme tout un troupeau de vaches qui se tape une infection urinaire.
Celui à qui on cache quelque chose durant son enfance le ressent de façon intrinsèque. Et ce mal-être peut resurgir des années plus tard. Ce secret, pourtant inconnu, a neanmoins une incidence sur sa vie, parce que la mémoire émotionnelle transpire sur les héritiers.
Jeanne affirme que je suis hypersensible, que les émotions affleurent en moi comme les vagues qui s’écrasent sur la falaise. Même si elles ne veulent pas me faire de mal, elles me mouillent, m’érodent, me cisèlent. Je les prends en plein cœur, elles me submergent.
... c'est le vide qui effraie, parce qu'il nous laisse face à nous-mêmes. Le silence,lui, nous permet de nous écouter et de dénicher les trésors enfouis au fond de nous ...
Je n'imaginais pas à quel point cela m'apaiserait de laisser le bruit de l'océan emplir le silence de mon coeur.