Citations de Cynthia Kafka (388)
Lâcher prise est plus facile à décider qu’à faire.
Regarde, on se retrouve ici, toi et moi. Une fille qui n'a pas vraiment de de maman, et une maman qui n'a pas d'enfant. C'est peut-être pas pour rien. C'est peut-être pour qu'on s'aide.
Et elle se serre contre moi tandis que mon coeur explose de gratitude.
Chaque être humain mène un combat intérieur dont le reste du monde ignore l'intensité.
Le bonheur, c'est d'arriver à désirer ce qu'on possède déjà.
Prendre soin de soi n'est pas égoïste. Tu ne peux servir un verre d'eau à personne si ta carafe est vide.
L'amour n'empêche pas l'objectivité.
Solène, elle a repéré facilement le pont qui mène du malheur au bonheur, mais moi, j'ai jamais eu le sens de l'orientation.
Ma boussole intérieure doit être aussi pétée que mon cœur.
On ne peut quantifier ni le bonheur ni le malheur, m'explique Ida en s'asseyant à côté de moi. Il n'existe pas d'échelle du malheur, pas de hiérarchie, on trouvera toujours plus à plaindre ou moins à plaindre. Ce qui semble anecdotique pour certains sera intolérable pour d'autres. Il n'y a pas de jugement, seulement des expériences de vie différentes qui nous façonnent.
Dire que les dernières fois, j'ai bougonné que j'étais trop grande pour jouer à ça. Si j'avais su, j'en aurais réclamé du petit déjeuner au coucher pour faire le plein. Mais je ne savais pas. On ne reçoit pas de notification quand on vit un beau moment pour la dernière fois.
J'avais surtout une incommensurable frousse de ne plus être utile à personne, en quittant la misère. Et lorsqu'on n'est plus utile à quiconque, existe-t-on encore?
(…) demain, il fera jour.
L'absence et le manque sont des camarades fidèles, mais la solitude ne fait pas partie du paysage.
Cet homme est comme le café, si on le laisse bouillir, c'est foutu, il devient exécrable.
Cette fille, c'est le mélange d'un bisounours et de la fée Clochette. C'est pas un sourire qu'elle a, c'est un rayon de soleil. Pour un peu elle cracherait des paillettes. Ça fait trop de lumière pour moi, je préfère retourner me cacher dans l'ombre.
Je vis des aventures, et je croise l'authentique richesse, celle du cœur.
Le malheur, c'est comme la foudre : il fait beau et tout à coup, ça frappe et plus rien n'est jamais pareil.
Connaître l'avenir, ça permettrait de savourer ce qu'on a. Ne pas savoir, ça sert seulement à regretter ce qu'on a perdu.
Lorsqu’on jette des petits rayons de bonheur dans la vie d’autrui, l’éclat finit toujours par rejaillir sur soi.
- (…) En définitive, je l’ai compris seulement plus tard, mon départ était certainement lié à beaucoup d’autres choses que je n’osais pas me révéler à moi-même.
— Tu oses, maintenant ?
— Un peu plus, oui. J’avais besoin de déconnecter d’avec ma vie d’avant pour trouver une façon d’être moi à 100 %. Bientôt, je retournerai à mon ancienne existence, et je veux comprendre ce que je dois modifier pour ne plus avoir le sentiment de passer à côté de la vraie vie.
— Comment peut-on savoir ?
— Régulièrement, je me pose la même question : et s’il ne me restait que trois mois à vivre, est-ce que j’aurais envie de vivre là où je suis, et surtout comme je suis ? Tant que la réponse est oui, tout va bien. Dans le cas contraire, ça signifie que je dois opérer des changements
Le bonheur, c’est d’arriver à désirer ce qu’on possède déjà.