Citations de Cynthia Kafka (388)
les apparences étaient parfois trompeuses, qu'il ne fallait pas s'emporter sans connaître toutes les données d'une situation.
Tout dans le paraître et pas grand-chose de bon dans l’être.
Il faut que tu apprennes à faire confiance, ma Rosie. Des déceptions, on en a tous dans la vie. Mais les éviter, c'est aussi s'empêcher de vivre de jolis moments.
Le Ciel, c'était ce dont certains avaient besoin pour se dire qu'il y avait quelque chose après la vie sur Terre. C'était une excuse nécessaire pou ne pas passer ses journées à se lamenter. Mais c'était aussi une façon de ne plus en discuter : "Elle est au Ciel, on n'en sait pas plus, n'en parlons plus."
Je souris au souvenir des grands principe de Madeleine Tessier. Ne jamais arriver à un rendez-vous en avance, toujours porter une culotte propre, ne jamais se lever du pied gauche, boire un verre d'eau tiède avant le petit-déjeuner...
Tout va bien pour lui. Il est passé du stade " bite au garde-à-vous" à celui de " sexe mou, bonne nuit, merci".
Avoir quinze ans, c'est prendre pour une adulte tout en conservant ses illusions d'enfant.
La morale, c'est que la vie est faite de choix. Souvent, ils semblent inutiles, mais ils ont tous un impact sur notre destin, d'une manière ou d'une autre.
Selon Google, je suis aromantique, et rien à voir avec une plante. Ou peut-être que si, en fait. Mon cœur est un ficus et les hommes que je rencontre n'ont pas la main verte.
L'espoir pèse lourd. Il peut apporter l'agacement, l'amertume, le découragement, et vous détruire à petit feu. Il ne se dévoile pas, se garde au creux de soi.
J'avais besoin de me frotter à la vie pour ne pas sombrer.
Quant à la solitude, jusqu'à présent, je ne l'ai jamais éprouvée. Pas l'ombre d'une fois. L'absence et le manque sont des camarades fidèles, mais la solitude ne fait pas partie du paysage. D'une part, parce que voyager seule m'a permis de me rencontrer moi-même, et que j'ai constaté que j'appréciais ma propre compagnie, ce qui est un luxe que peu de gens prennent le temps d' appréhender. D'autre part, parce que j'ai côtoyé, depuis le début de mon périple, bien des âmes à la gentillesse désintéressée.
- J'avance là où le vent me mène, de rencontre en rencontre. Je vis des aventures, et je croise l'authentique richesse, celle du cœur.
- Assurément, mais ça oblige à changer souvent de matelas, ce n'est pas le mieux pour le dos.
La douleur sera toujours présente. À certaines étapes de ta vie cela te semblera même pire. On ne guérit jamais, on finit seulement par accepter. Un jour, tu te réveilleras le matin, et ça fera un peu moins mal. Tu apprendras à vivre avec l'absence.
Ainsi, même les personnes qui semblent les plus heureuses souffrent. Elles dissimulent leurs chagrins sous des sourires communicatifs.
J'ai passé des années la tête dans le guidon, à plus me préoccuper de réussir dans la vie que de la vivre pleinement.
Et puis le destin m'a percuté de plein fouet, m'obligeant à m'arrêter pour observer le paysage derrière moi, et à prendre en main ce guidon, au sens propre.
Depuis, je savoure les pauses autant que l'action.
J’ai toujours aimé les renouveaux.
La rentrée des classes, mon anniversaire, le 1er janvier.
Ces dates qui portent en elles la faculté de bouleverser l'ordre établi.
Ces moments charnières qui offrent l'occasion de pouvoir faire, en quelque sorte, table rase du passé.
Selon Google, je suis aromantique, et rien à voir avec une plante. Ou peut-être que si, en fait. Mon cœur est un ficus et les hommes que je rencontre n'ont pas la main verte.
— On ne peut quantifier ni le bonheur ni le malheur, m’explique Ida en s’asseyant à côté de moi. Il n’existe pas d’échelle du malheur, pas de hiérarchie, on trouvera toujours plus à plaindre ou moins à plaindre. Ce qui semble anecdotique pour certains sera intolérable pour d’autres. Il n’y a pas de jugement, seulement des expériences de vie différentes qui nous façonnent.
Mieux vaut conserver notre relation, belle et platonique, plutôt que de chercher à la sublimer. Sans quoi, on pourrait tout aussi bien la gâcher, et je ne le supporterais pas.
Une flamme a jailli, telle une lueur d’espoir dans cette journée noire.