D.H. Lawrence

je ne sais qu'une chose, c'est que je vous aime. je ne vois pas l'importance que le reste peut avoir.

mais pourquoi faut-il que nous soyons aussi loin de l'autre, après tout?

elle le regardait attentivement et ce regard inconscient, insaisissable dans lequel il plongeait le sien, la transportait d'un amour insensé.

tu es bien réelle et rien d'autre n'existe.

je vous aime comme nous sommes.

mais vous m'avez tellement manqué (...) je ne veux pas que vous me manquiez toute ma vie durant.

elle avait besoin de ce spectacle pour se replonger dans la chaleur demi reveuse d'une vie endormie. (...) elle avait peur, d'une peur biblique, peur de la puissance terrible de la societe et de ses commandements qu'elle avait enfreints.

ce sera merveilleux de vous revoir ici.

ceux qui ont encore en eux de la vie et une passion réchauffante.

ah ! mais non ! jamais elle ne chercherait à lui échapper. elle voulait sentir autour d'elle ce cercle, inévitable, inexorable.

ce n'est pas une vie que celle d'une femme dont le coeur ne s'éveille pas!

il à peut être un coeur, mais ce n'est pas une femme ordinaire qui pourrait l'atteindre.

le corps d'un homme qui avait été pour vous la vie elle-même sur terre.

un homme baigné de la clarté de Dieu.

c'était un homme ordinaire (...) elle se le répétait et pourtant tout son corps, mille fois criait non, non, il est unique.

Etre seulement près de lui !

Je ne puis vivre avec vous et je ne pourrais plus vivre avec lui.

(...) à la beauté qui rayonnait de lui, (...) à ce quelque chose de tendre et de fragile qui était réellement lui. (...) généreux et franc?

comme les gens étaient bons lorsque vous excitiez leur pitié !

ce que je suis pour toi, tu l'es aussi pour moi. (...) pendant un instant elle avait oublié la distance qui les séparait. (...) elle aurait voulu ne jamais le quitter.