Citations de Danelle Harmon (31)
Voici ce que j'ai cherché tout ce temps, le remède dont j'avais besoin pour guérir.L'amour.
Il n'y a rien de plus horrible que de perdre l'être qu'on aime. C'est encore plus terrible quand le destin vous enlève cette personne sans que vous ayez pu vous y préparer.
Quand un homme se trouve à cinq mille kilomètres de chez lui, l'amour est le parfait antidote à la solitude du soldat.
Plus on est fier, plus dure est la chute.
Le mariage est trop sacré pour qu'on le prenne à la légère.
C'était un aristocrate. On l'avait élevé pour mener une existence où l'opulence était de mise et l'élégance un devoir. La nature l'avait doté d'un charisme certain. Il ferait un bon député, songea-t-elle. Ou un ambassadeur dans un des nombreux comptoirs du royaume. Mais elle ne le voyait pas en vulgaire épéiste se donnant en spectacle.
Le rebut de la société, les criminels sortaient de leurs tanières comme une meute de loups en maraude : des voleurs par centaines, des cambrioleurs, des pickpockets, des déterreurs de cadavres, des prostituées, des mendiants de tout poil.
C'est étrange comme la perte de sang peut vider un homme de ses forces...
Si Dieu avait souhaité que les hommes volent, Il leur aurait donné des ailes.
Imagine... une vie entière à ne voir que du noir. Jamais plus de lumière. Jamais plus de couleurs. Fini de contempler le visage des gens que j'aime. Je ne saurai pas à quoi ressemble mon bébé. Plus de carrière, plus d'avenir, plus d'indépendance. Le vide. Le néant absolu.
Un gentleman ne manie pas l'épée pour de l'argent, mais seulement pour défendre son honneur.
Parfois, il faut plus de courage pour ravaler son orgueil et admettre qu’on a besoin d’aide que pour se débrouiller seul.
Nous avons tous des souvenirs que nous n’aimons pas évoquer. Des souvenirs qui nous font mal rien que d’en parler. Des souvenirs dont nous avons honte, même.
Bravoure, Vertu et Victoire, telle était la devise de sa famille. Et cependant, cet homme – scandaleusement viril, exaspérant, parfois mélancolique et parfois espiègle – lui avait fait des choses si troublantes que son sang bouillonnait dans ses veines et que son cœur en avait oublié de battre.
Forcément, c’était une lady. Une fichue lady, au nom du ciel. L-A-D-Y. Lady. Elle n’était pas plus responsable des circonstances de sa naissance que lui des siennes. Ce n’était pas sa faute si elle avait reçu davantage en une seule journée de sa vie de fille de duc anglais qu’il n’en avait eu en quatorze ans d’existence de fils d’un pauvre pêcheur irlandais.
Regagner sa cage dorée, tel était son destin. Retrouver cette existence protégée, être gâtée, traitée comme une fragile poupée de porcelaine qu’il ne fallait surtout pas sortir de sa jolie boîte de présentation.
Elle offrit son visage à la brise marine, reçut un peu d’écume sur la joue, emplit ses poumons de l’air le plus enivrant, le plus délicieux qu’ils eussent jamais connu.
La poupée de porcelaine n’avait jamais eu le droit de vivre vraiment.
Le mariage.
Avec un homme qu’il aurait choisi à sa place. Un homme qui ne serait jamais Perry. Un homme à qui elle devrait docilement fournir un héritier afin de préserver un lignage aussi ancien et aussi noble que le sien, partager – si elle avait de la chance, car la plupart des couples de l’aristocratie menaient des vies parallèles une fois la descendance assurée – une existence qui ne serait faite que de bals, de nouvelles robes, de potins mondains et de domesticité raffinée. Elle était une femme. Sa dot serait colossale, et même si elle savait que jamais Lucien ne lui imposerait un époux inacceptable, il serait plus que jamais déterminé à la marier après le scandale de son enlèvement.
Seuls le temps et la patience nous diront si vous vous trompez ou pas.
— Le chirurgien est passé.
— Pardon ?
— Plusieurs fois, même.
Elle le regarda, se demandant si elle n’était pas au beau milieu d’un rêve. Ou d’un roman dans lequel elle n’aurait été qu’un simple personnage, traversé par des pensées et des images écrites par quelqu’un d’autre. Tout cela n’était pas réel.
Je suis peut-être votre petite sœur, mais je t’assure que je ne suis pas fragile. Je suis lasse que vous me couviez comme des mères poules. Je ne suis pas un œuf !