Daniel Picouly

Picouly nous livre ici roman historique original et une véritable déclaration d’amour aux mots qui ne peut qu’enthousiasmer la lectrice que je suis. Il en invente (par exemple les en-bourgeois de Mac, temple de la restauration rapide qui offre des figurines historiques avec les repas) et grâce à deux de ses personnages, il en offre à notre appétit de lecteur : Piqueur, qui ne sait pas lire, est un chasseur de mots qui les ramasse grâce à sa pique et La Marmotte vit lui littéralement dans les livres, reconvertis en meubles.

Un livre jubilatoire, virtuose, avec un vrai souffle littéraire, ne passez pas à côté.
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Il y a souvent chez Picouly ce besoin jubilatoire de jongler avec les mots comme un jongleur avec ces quilles. C'est risqué, mais quand c'est réussi qu'est ce que sait bien. "L'enfant léopard" fait partie des livres dont la virtuosité et le souffle vous réconforte dans votre plaisir de lire.

16 Octobre 1793. Marie-Antoinette attend dans une cellule de la Conciergerie son éxécution. A l'extérieur avec que Paris résonne encore des cris de la révolution, un l'enfant est au centre de toutes les rumeurs, et si cet enfant était le fils caché de la Reine ?

Picouly mène l'enquête avec un sens romanesque et un culot hors norme (il réussit à introduire dans son histoire les deux flics de "La reine des pommes" de Chester Himes), l'intrigue passionnante s'appuie aussi sur l'Histoire elle-même avec un seul but, celle de nous amuser. Et Picouly y réussit haut la main. Justement récompensé par le Prix Renaudot.

ce livre vaut réellement le détour pour le récit des dernières heures, de l'incarcération de Marie Antoinette. on se met si facilement à la place de cette femme qui a dès lors tout perdu, a qui on a enlevé le peu qui lui restait, son mari, ses enfants, et même sa dignité de femme. ce portrait est particulièrement touchant et m'a particulièrement émue. cela donne une autre image, un autre angle de la Révolution.

Quant à l'histoire de cet enfant illégitime, et de toute l'enquête qui gravite autour, j'ai moyennement adhéré. j'ai trouvé tout ceci superflu, trop tiré par les cheveux, trop rocambolesque. on quitte l'émotion pour du sensationnel et de l'action.

Cependant un livre très agréable, et une écriture romanesque efficace!

Livre que j'ai pris plaisir à lire, même si je trouve que le but du livre : L'Enfant Léopard est long à venir dans l'histoire. On en parle, on en parle, mais voit surgir le personnage qu'à la fin de l'histoire.

Après le livre est bien écrit et bien construit car on arrive à suivre le destin d'une dizaine de protagoniste tel que des personnages historiques comme Marie-Antoinette et la Du Barry.

C'est une approche différente des derniers instants de Marie-Antoinette que l'on découvre à travers le mystère de L'Enfant Léopard.

A lire pour se fondre dans l'ambiance historique de la Terreur et la Révolution.

Une pléthore de personnages se bousculent et parcourent Paris dans tous les sens afin de retrouver l'enfant Léopard, dont on se demande longtemps s'il est mythe ou réalité. L'action se déroule en 1793 et la Reine Marie-Antoinette attend dans sa cellule que s'applique la sentence à laquelle elle a été condamnée : la guillotine.

Il m'a été difficile d'accrocher au premier abord à ce récit où l'auteur use et abuse de jeux de langage et parfois d'anachronismes que ça en devient lassant. Pourtant mon intérêt s'est aiguisé au fil des péripéties et rebondissements jusqu'à la "chute" finale. C'est donc un avis favorable mais en demi-teinte que je donne sur ce roman.

L'imagination débridée de Daniel Picouly nous entraîne dans une fantaisie historico-romanesque très agréable à lire.

Nous sommes en octobre 1793 : dans sa cellule, la reine déchue Marie-Antoinette se morfond en attendant son exécution. Parmi bien des regrets, un remord en particulier lui pèse, celui d’un acte odieux commis pendant ses premières années de mariage et jamais racheté. Peut-être est-ce pour cela qu’elle a adressé à un groupe de comploteurs décidés à la sauver cette ultime prière : retrouver un mystérieux enfant léopard dissimulé quelque part dans les bas-fonds parisiens. Mais qui est l’enfant léopard ? Un simple petit mendigot ? Un jeune demi-dieu vénéré par la plèbe ? Ou le fils bâtard de quelque grande dame ? Pistolet au poing, plaque à la ceinture et chapeau melon bien vissé sur la tête, Ed Cercueil et John Fossoyeur, les deux premiers flics noirs de la police parisienne, mènent l’enquête…



De « L’enfant léopard », lu à l’adolescence, j’avais gardé un souvenir délicieux, celui d’un roman plein d’humour, de fantaisie et de retournements de situation aussi inattendus que rocambolesques. À la recherche d’une lecture légère pour débuter les vacances de Noël, j’ai exhumé mon exemplaire du fond de ma bibliothèque dans l’espoir d’y retrouver toute la verve qui m’avait tant séduite à 14 ans. Je n’ai pas été déçue ! Certes, mes goûts ont beaucoup évolué depuis cette époque, mais pas au point de ne plus apprécier ce petit bijou de Daniel Piccouly.



Que les choses soient bien claires : « l’enfant léopard » est un roman du pur divertissement, un récit de cape et d’épée moderne où l’aventure et l’extravagance priment sur la véracité historique. Foin de réalisme et de crédibilité ! Le seul véritable but que poursuit M. Piccouly, c’est d’amuser le lecteur et de s’amuser avec lui – et il y arrive fort bien. Ecrit dans un style résolument moderne, riche en calembours et métaphores burlesques, son récit est une trépidante suite d’aventures fantasques, une course affolante et souvent cocasse dans les rues du Paris révolutionnaire. Pas complexé pour un sou, l’auteur y enchaîne anachronisme sur anachronisme, clin d’œil sur clin d’œil : on assiste par exemple au premier match de football de l’Histoire de France, à la création du premier fast food et même à la naissance du FLNJ (Front de libération des nains de jardin – non, non, je ne plaisante pas !).



Pas vraiment le genre de roman à lire si vous souhaitez découvrir une vision détaillée et réaliste de la Révolution Française, mais tout à fait idéal pour passer un bon moment et se divertir efficacement. En plus, on peut difficilement accuser M. Piccouly de trahir ses classiques : n’était-ce pas Alexandre Dumas qui affirmait « On peut violer l'Histoire pourvu qu'on lui fasse de beaux enfants » ?

Je connaissais Daniel Picouly en tant qu'auteur pour la jeunesse (pour la série d'albums Lulu Vroumette, notamment). J'avais lu de bonnes critiques sur ce livre et le sujet m'avait attirée et j'avoue que je m'attendais à un roman un peu plus réaliste... Il ne s'agit pas du tout d'un roman historique mais d'une histoire rocambolesque sur fond historique, et encore, on a là une Histoire totalement fantaisiste et confuse, bourrée d'anachronismes et d'allusions à notre société actuelle (on découvre, entre autres, le premier fast-food parisien où un certain Le Mac vend des en-bourgeois), avec des personnages tous aussi farfelus les uns que les autres.

On se trouve donc dans un Paris révolutionnaire complètement extravagant, les têtes tombent, le procès de Marie-Antoinette est en cours, et on rencontre quelques personnages historiques rendus peu crédibles dans ce récit (la comtesse du Barry, Robespierre, ou encore, bien sûr, Marie-Antoinette).

Tout le monde est à la recherche d'un mystérieux « enfant léopard » (le fils illégitime de Marie-Antoinette ? D'une autre grande dame peut-être ?), les uns pour le tuer, les autres pour le sauver ; on se lance alors à la poursuite de cet enfant dans un Harlem parisien du XVIIIe siècle aux côtés de deux (très jeunes) inspecteurs et aventuriers noirs.

J'avoue que cette lecture a été pour moi plutôt laborieuse, j'ai eu du mal à terminer ce livre par manque d'intérêt. Certes, c'est très bien écrit, les idées foisonnent et l'auteur a fait preuve d'une grande originalité, mais j'ai trouvé cette histoire longue et ennuyeuse, je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, et j'ai trouvé que le style et le langage populaire adoptés par l'auteur rendaient la lecture trop pénible à la longue.
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Voici une lecture qui m'a plutôt agacée.

D'abord, je n'ai pas aimé le sujet : coller à cette pauvre Marie Antoinette, reine de France et morte décapitée avec dignité, un enfant adultérin et soustrait dès la naissance car atteint d'une étrange maladie de peau...

Puis ce sous- monde parisien sous la Terreur avec des personnages louches, caricaturaux...

Le tout dans un rythme qui se veut endiablé, peu crédible, pas drôle du tout.



Apparaissent dans le récit des personnages historiques bien réels, parmi lesquels j'ai retrouvé avec plaisir la méconnue Olympe de Gouges, une féministe avant l'heure, qui a laissé des écrits sur les droits de la femme et de la Citoyenne ainsi que des écrits sur l'abolition de l'esclavage. Elle est morte guillotinée ...Il y a eu une très jolie et émouvante pièce de théâtre écrite et jouée par Annie Vergne dans une petite salle de Montparnasse.

Bon, pour revenir au livre, je me suis fourvoyée. Voilà, c'est très personnel.
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Quand Daniel Picouly se pique de parler de Marie-Antoinette, l'imagination s'emballe et s'envole. Sans doute parce que l'auteur a imaginé la sauver maintes fois avec ses soldats Mokarex lorsqu'il était petit.

Cela donne un récit rocambolesque au coeur de la Révolution française où l'on croise la comtesse DuBarry, Robespierre, Olympe de Gouges, Marmotte qui vit dans une cabane de livres, Piqueur qui capture des mots pour apprendre à lire, le marquis d'Anderçon...Au milieu de cette folle galerie, on saute dans le sillage des brigadiers Ed Cercueil et Fossoyeur Jones lancés à la poursuite d'un mystérieux enfant léopard. Entre les conspirations, les interrogatoires, les embûches, les traquenards et les assassinats on retient son souffle pour les suivre dans leur course folle. C'est prenant, haletant, imagé et plein de poésie.

improbable rencontre de chester aimes et alexandre dumas pour un mélange plutôt réussi (pour peu qu'on apprécie dumas et chester himes)

action capes et d'épées et retour de l'homme noir la ou on ne l'attends pas

merci de m'avoir raconté le chevalier de st georges!

sans parler d'un traitement de l'après révolution sans trop de concessions

merci mr picouly!

C’est un très beau et très bon livre. On se laisse très vite prendre au jeu, on espère que la reine sera sauvée, même si on connaît tous l’issue qui lui est réservée. C’est un petit bijou d’écriture dans lequel Picouly a su instiller une bonne dose d’humour et quelques moments d’une très grande drôlerie, tels les fameux En-bourgeois inventés par Le Mac (avec une petite figurine en cadeau pour les enfants) qu’on mange sur le pouce et debout (ça ne vous rappelle rien ?) ou encore ces « Fous-de-balle » qui font vibrer les foules… Ce livre est un vrai moment de bonheur… Presque jouissif pour celles et ceux qui aiment la bonne littérature… A lire.

Polar de capes et d'épées, enquête à conclure avant la décapitation de marie Antoinette, rythme effréné, rebondissements,personnages attachants.Un bon moment de lecture.

On se bouscule, on se court après , on s'éparpille... de beaux moments ; de beaux personnages. Un écrit sympathique ; vivant mais .... une impression de "pas fini" ; ou de "pas compris"

Parce que c'est mignon...



P'tite histoire du soir, ce soir.

Çà a l'air d'avoir bien plu à mes chères têtes blondes. Mais probable que j'ai été plus envoûté qu'eux.



Où alors avec cette overdose de "petit ours brun", "Monsieur Madame" voire "T'choupi", mon sens critique a pu couler à pic. Et un rien m'enthousiasmerait.



Mais je ne pense pas... Rien que ces couleurs, cette mise en lumière vaut le coup d'oeil.

La prose n'est pas en reste, plutôt travaillée, toute en rime et un brin guillerette.



Un beau petit conte, qui vaut le détour.

Le lièvre Rien-ne-sert veut fuir la forêt polluée pour un lieu qui s’appelle le pays de Touthébot. Et malgré les hésitations de Lulu, les habitants de la forêt sont entraînés dans la fusée du lièvre et partent à l’aventure…

De belles illustrations dans un ouvrage grand format et un texte tout en rimes, voilà pour le côté réussi de cette histoire. Et justement l’histoire est sympathique mais on reste un peu sur notre faim. Cela aurait pu être une belle fable sur la protection de l’environnement mais c’est plutôt mal amené et assez survolé (comme la fusée du lièvre). C’est dommage, car l’auteur aurait pu mieux s’appuyer sur cette thématique, ici on l’effleure à peine.

Quand Lulu fait passer une jolie morale écologique sur fond d'aventure, on aime et on en redemande!

Livre bien.

Faussette a disparu ! Hondo et sa bande, le Club des Ruines, mènent l'enquête. Les recherches les conduisent jusque dans les fondations du Stade de France, à quelques jours du Mundial. Et il s'y passe de drôles de choses ! Mais, come tout lecteur du roman, j'ai dû m'engager à ne rien révéler d'autre...

Un bon petit polar, tendre et truculent, comme sait l'être Picouly, où ce n'est pas le commissaire qui mène l'enquête mais son fils, où la réalité se laisse rattraper par le fantastique, où la fantaisie du héros tempère la rigueur de ses raisonnements.

J'invite tous les amateurs du célébrissime commissaire San Antonio à découvrir sa version au féminin en la personne de "La Donzelle" qui officie au 36.2 Quai des Orfèvres (la porte dérobée sous le porche du non moins connu siège parisien de la police judiciaire). Si le physique est différent, le verbe est le même : ce polar est un véritable dictionnaire d'argot et une avalanche de jeux de mots à chaque ligne. Daniel Picouly nous offre une histoire totalement abracadabrantesque où La Donzelle et ses deux acolytes, 3D et Fort de Fruit, enquêtent sur un ambassadeur amateur de clonage humain. Du pur délire !



Le problème est que je ne suis pas franchement fan de ce genre d'histoire et encore moins de ce style d'écriture. C'est déjà ce que je n'avais pas aimé dans "L'enfant Léopard", le seul autre roman de Daniel Picouly que j'aie lu. Étant donné la diversité de ses productions, je reste persuadée qu'il a beaucoup de talent notamment dans la littérature jeunesse où il semble exceller, mais pour ce polar écrit sans doute en hommage à Frédéric Dard, je n'accorde qu'un 6/20.