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Citations de Danièle Laufer (62)


Quand les enfants osaient poser des questions, celles-ci restaient parfois sans réponses. Quand la réponse n’était pas encore plus effrayante que la question.
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On n'est pas vieux parce qu'on est à la retraite, on le devient le jour où on n'a plus de projets. Quand on ne porte plus un regard gourmand sur la vie et sur les autres, quand on n'a plus de désirs ni d'envies. Quand on a perdu l'énergie et le goût de faire et que l'on n'est plus acteur mais spectateur un peu passif et attristé de sa propre vie.
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Accepter que le temps passé ou perdu ne reviendra jamais et chercher ailleurs que dans la reconnaissance sociale le sentiment de sa propre existence est un long chemin, pas toujours très simple et parfois très douloureux.
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Retraité, pour certains, c'est synonyme de vieux, et ils n'ont pas envie d'être vieux.
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Quoi qu'on prétende, personne n'est indifférent à son propre reflet dans l'oeil d'autrui et s'en dégager est un sacré boulot.
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On ne passe pas des années dans une société sans y mettre un minimum d'affectivité.
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Quand le chef part, même si c'est en fanfare, les troupes flippent. Dans l'entreprise, comme dans la vraie vie, on appréhende toujours les changements.
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La fin d'une vie professionnelle, on l'imagine comme un nirvana. Finis le réveil qui sonne et les contraintes, enfin du temps pour soi, pour lire, écrire, se divertir, créer, voyager, se promener, aimer. Satisfaire enfin ses aspirations les plus profondes. S'engager dans le bénévolat, militer, se mettre à la peinture, à la photo, à la guitare. Ou buller.
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A une époque qui prône le bonheur, le jeunisme, la réussite et le pouvoir de la volonté, l'ouverture d'esprit et la joie de vivre qu'émanent de ces "jeunes" retraités au bout de quelques mois sont pour moi un plaisir et un réconfort. Les entendre disserter sur leurs projets, leurs coups de coeur, leurs découvertes, leurs passions quand ils ont enfin trouvé ce qui leur donne envie et les fait vibrer montre à quel point le travail, même quand on l'aime, peut parfois détourner les individus de leurs aspirations. Sortis des obligations de performance et de rentabilité auxquelles ils ont souscrit pendant quarante ans, ils peuvent enfin prendre le temps d'emprunter des chemins de travers pour chercher à mettre du sens et de l'essentiel dans leur existence. (p. 135)
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Le mot « retraite » est insupportable. Il est insupportable parce qu’on n’est pas en retrait. C’est comme si on tirait un trait » (p. 88) »
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Comme un écho à une injustice sociale ou une enfance difficile que la vie a permis de rattraper, le travail a permis à beaucoup de gens de se construire et de trouver une identité et une légitimité qui ne leur étaient pas données. Artisans de leur propre vie, ils n'ont jamais démérité, puisant leur plaisir dans leur liberté de penser, de créer, de transmettre. (...) Ce n'est pas seulement d'une quête de reconnaissance sociale dont il est question mais d'une confirmation de leur droit d'exister.
(p. 90)
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Au moment où on leur enlève leur carte de visite professionnelle, leur statut et leur utilité sociale, beaucoup d'hommes et de femmes ont le vertige. On ne peut pas échapper au questionnement. Comment se présenter ? Que faire désormais de ses journées ? Quelle communauté intégrer ? Quelles relations conserver avec les compagnons de route que l'on a côtoyés tous les jours pendant de longues années ? (p. 94)
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Cette crise de la retraite constitue le prélude d'une renaissance. A l'instar du phénix, il leur faut mourir symboliquement pour renaître de leurs cendres. Ce travail de deuil douloureux est donc une promesse d'avenir. (p. 102)
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Le temps des projets n'est pas celui du travail. Il faut apprendre à patienter, accepter qu'on peut vivre dans une autre temporalité sans passer pour autant pour un "vieux" (...)
Après la retraite, on est seul. Les objectifs à remplir, on doit se les fixer à soi-même et les atteindre sans collaborateurs. On doit donner du sens à sa vie, pas se contenter de la remplir pour fuir le temps qui passe. (p. 109)
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Il faut que ça bouge, surtout.Sans projets, on est mort. Encore faut-il accepter de passer par un sas de décompression. (p. 110)
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Ceux qui refusent le statut de retraité ont intériorisé les stéréotypes. Ils ne veulent pas être au rencart de la société. Ils ont besoin de temps pour décompresser et trouver des raisons de vivre qui ne soient pas de simples passe-temps. Ils traversent forcément un moment de désarroi; comme s'ils se retrouvaient désormais au chômage à perpétuité. (...) Vivre libre n'est pas aussi facile qu'on l'imagine. (p. 115)
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Boulimie d'art, de culture et de savoir

L'esprit désencombré de tout ce qui les a occupés huit heures par jour pendant des années, les rescapés du monde du travail sont enfin libres d'étancher leur soif de connaissances et de culture. Plus rien ne les retient. En proie à une véritable boulimie de savoir, ils investissent les bibliothèques, les musées, conférences, cafés philo, bancs des écoles et des Universités Tous Ages pour suivre des cours d'histoire de l'art et des religions, de philosophie, littérature, sciences et langues, souvent dans le but de voyager. Délivrés de l'obligation de gagner leur vie, ils se tournent vers les nourritures artistiques, intellectuelles et spirituelles, contribuant au passage à financer la vie culturelle et intellectuelle. (p. 127)
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Pas facile de passer le cap de la retraite en duo. En général, on n'est pas synchrone. Le premier qui arrête de travailler vit une expérience incommunicable , qui rejaillit sur la relation. Dans ce moment creux de l'existence, il est tentant de projeter sur l'autre ce qui va mal dans sa propre vie. (p. 170)
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"Vieillir, ce n'est pas être vieux", dit le philosophe Pierre-Henri Tavoillot (...)
"Le vieillissement est aujourd'hui extrêmement relatif: si l'on vieillit en pleine forme, avec plein de projets et d'activités, ce n'est pas un problème. Mais si ce vieillissement s'accompagne d'une étroitesse d'esprit, d'un repli, il peut poser problème. Ces deux options sont possibles, et c'est là le grand défi de notre société " (p. 180)
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"Jusqu'à ce que la mort nous sépare", la voilà, la grande peur dont personne ne parle mais qui se rapproche et rôde. C'est à cela qu'ils sont tous confrontés au moment du passage à la retraite. Après avoir quitté le monde du travail, ils redoutent que la prochaine grande étape soit celle qui les effacera du monde tout court. (p. 165)
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