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Citations de Danielle Delouche (31)


Plus l'événement est grave, moins il faut le prendre au sérieux.
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Un orage en mer est un phénomène effrayant. C'est dans ces nuits d'épouvante que sont nées les légendes des vaisseaux fantômes, des monstres fabuleux à la gueule enflammée, des cruelles ondines aux regards pétrifiants. Toutes les terreurs des vieux âges déferlent sur les hommes et les mènent parfois au bord de la démence.
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Un amour profond n'a pas besoin de littérature pour prouver son existence, ni d'alexandrins pour connaître sa puissance.
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La nature t'a faite différente des autres, reste différente.
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Qui n'a pas connu les premiers frémissements d'un navire, la vibration des membrures, les craquements des mâts, les soupirs de l'eau creusée par la coque, ignorera toujours l'ivresse des départs.
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- J'ai horreur d'attendre ! Cria-t-elle, exaspérée.
- La vie n' est faite que d'attentes : on attend de naître, on attend de mourir ; on attend le bonheur, on attend la fortune, on attend la fin des malheurs, on attend la guérison. On attend le vent, on attend la pluie ; on attend le matin, on attend la nuit ; on...
- Je t'en prie, arrête ton énumération. On croirait, à t'entendre, qu'on passe son existence dans une antichambre.
- La vie est l'antichambre de la mort.
- Si tu n'as pas autre chose à me conter pour me remonter le moral, mieux vaut te taire !
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L'idée d'une mauvaise action n'effleura aucun des assaillants. Le corsaire était ainsi, il était le renard pénétrant dans un poulailler, l'épervier fonçant sur sa proie. La guerre anoblissait son brigandage et transformait ses actes de piraterie en exploits dignes de récompenses.
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- Quand on connait la valeur de ses ennemis, m'a t-il dit, on s’interroge sur le bien-fondé de certaines guerres.
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Une heure, peut-être deux étaient passées. Mesure-t-on le temps quand on s'aime ?
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C'était étrange de constater combien la mémoire était peu fidèle. Chacun découvrait en l'autre un détail qu'il avait négligé : le duvet blond d'une joue, la courbe d'un sourcil, le lobe rosé d'une oreille. Et ce détail prenait soudain une importance considérable, il devenait un reproche et réclamait un surcroît d'attention. La caresse de l'œil ne suffisait pas, il fallait un baiser, deux baisers, des milliers de baisers pour réparer l'impardonnable négligence.
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De taille médiocre, il se croyait de la prestance et il dissimulait un naturel indécis sous de violentes colères qu'il prenait pour l'affirmation d'un caractère bien trempé.
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Les sujets politiques, religieux ou ayant trait aux activités du bord étant bannis, les conversations se circonscrivaient autour des potins de l'escadre. Le Défenseur en fit les frais, puis l'intendant, l'amiral commandant l'escadre, puis les épouses et les petites amies de ces messieurs.
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Les mots sont souvent inutiles: ils trahissent nos pensées et engendrent nos disputes.
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En dépit d'une rapide riposte, le 'Lévrier' reçut une bordée de mitraille dans sa mâture, ce qui stoppa net son élan. Ses voiles trouées, son grand mât décapité, il n'avait plus la moindre chance d'échapper aux trois frégates lancées sur ses traces. Alors, il vira de bord et fit front. C'était le cerf cerné par la meute, c'était l'hallali. Le pavillon corsaire fut envoyé : au moins mourrait-on sous ses propres couleurs.
L'équipage consterné écoutait la voix désolée du comte :
- Officiers, maîtres, matelots, je vous félicite de votre ardeur au combat. A l'impossible nul n'est tenu. Nous avons retardé notre défaite et montré à ces chiens d'Anglais que nous eussions pu venir à bout d'une frégate, hélas non de trois ! Que faire à douze canons contre cent vingt, à cinquante hommes contre six cents ? Nous pouvons accepter la reddition le front haut. Et la meilleure preuve qu'un Français vaut dix Anglais, c'est qu'ils nous ont envoyé trois de leurs unités pour s'emparer d'un bien modeste bâtiment. L'officier anglais qui recevra notre reddition est un gentilhomme et je puis vous garantir en son nom qu'il ne sera point porté atteinte à vos personnes. Bonne chance, mes enfants, que Dieu vous garde en sa Sainte Protection !
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Un bateau possède une âme, affirment les marins. N'est-il pas baptisé, béni même ? Tous vous vanteront ses qualités, son allure, son ardeur, comme s'ils parlaient d'un être vivant à la fois coursier et divinité marine.
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La perruque poudrée affadissait en général les traits : elle donnait aux jeunes des faces poupines et vieillissait les plus anciens.
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Le jour pointait à peine. Vers l'est, une lueur rougeoyante tentait de percer la lourde chape de nues, et ce point d'incandescence parlait d'espoir et de renouveau.
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Prévenu par un message tout à fait courtois, le comte avait annoncé la visite de lord Graham pour le début du mois de mai, si Dieu et les vents le permettaient. En matière de navigation à voile, l'exactitude n'était pas de rigueur et, si depuis Agamemnon on avait renoncé aux sacrifices humains, la prière restait l'ultime recours pour réclamer des vents. La date de son arrivée restait donc indéterminée.
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Les soldats du régiment de Normandie causaient bien des soucis à leur lieutenant. Engagés volontaires dans les troupes du roi, c'étaient pour la plupart des paysans incultes ou des chômeurs plus ou moins révoltés contre l'injustice de leur sort. Ils avaient mal supporté la mer, plus mal encore que les matelots. Les particularismes s'étaient affrontés à bord, aggravés des différences de langage. Beaucoup de marins parlaient breton, alors que la multitude des patois avait contraint les soldats à parler français. L'inactivité, la chaleur, puis les fièvres et la maladie avaient exaspéré les uns contre les autres. Revenus à la stabilité du sol, les soldats réglaient leurs comptes. Chaque nuit, des rixes éclataient, les coups de couteau pleuvaient et, en dépit de la rusticité de leur mobilier, les cabarets se voyaient saccagés.
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Des escadrilles de mouettes mêlaient leurs cris au rugissement des vagues et semblaient emporter sur leurs ailes les premiers espoirs et les derniers regrets.
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