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Critiques de Dario Franceschini (69)
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Dépouillée et autres histoires

Le recueil de Dario Franceschini (2017) comprend une vingtaine de très courtes nouvelles. Le titre fait référence au premier récit mettant en scène un écrivain colombien qui trouve l'inspiration dans une chambre d'hôtel de la brumeuse plaine du Pô, vide depuis plus de 40 ans. Il s’agit plus d’esquisses que de nouvelles à proprement parler. Elles n’ont pas de titre. Chaque histoire est comme suspendue et c’est au lecteur d’imaginer la suite. Elles se déroulent généralement dans des lieux paumés d’Emilie-Romagne à différentes époques. Les situations sont insolites, les personnages plutôt farfelus et le point de vue décalé.

En 1950 un certain Bruno Guarelli qui vit dans un trou paumé depuis la guerre reçoit un énorme colis qui bouleversera sa vie. L’une de mes préférées met en scène un magistrat qui, lors d'un discours inaugural interminable, est enveloppé peu à peu dans la toile qu'une araignée tisse autour de lui. Une autre montre un personnage observant ses contemporains à travers des interstices de toutes sortes. Il tombe amoureux d’une femme aperçue dans l'espace vide entre deux sièges de train. Une autre présente un très vieil homme riche qui, après une vie bien remplie, décide soudain d'avoir un fils. Il appelle alors la gouvernante et lui ordonne d'acheter du Viagra.

J’ai plutôt bien aimé et je suivrai cet auteur italien (né en 1958) avec intérêt.

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Dans les veines ce fleuve d'argent

Endormi dans une PAL, ce court et immense roman est une pure merveille.

C’est lent, légèrement onirique, profondément nostalgique, peuplé d’odeurs et de personnages inoubliables, le tout drapé dans la plus grande tendresse.

Les couleurs y sont sépia et la joie peut y habiter le corps des femmes.



Sur les berges du Po, la vie va et s’en retourne.



Il est toujours difficile de dire en quoi un roman peut vous toucher. Peut-être est-il plus facile d’annoncer qu’il vous touche en plein cœur.



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Dans les veines ce fleuve d'argent

Ce petit livre est une parenthèse enchantée quand les désastres belliqueux du monde et les miasmes sordides de faits divers honteusement récupérés polluent notre envie légitime de sérénité. Quel plaisir de se porter pour un instant hors de ce temps tumultueux et de cheminer dans cette Italie pour laquelle nous investissons tant de rêves… de cette terre où naquirent tant de poètes et de philosophes, il n'y a rien d'étonnant à ce que ce conte relève de ces deux catégories. Suivre le destin de Primo (se pourrait-il qu'il s'agisse d'un discret hommage au grand Levi ?) et ses aventures le long du Pô est l'occasion de partager des rencontres soit insolites, celle des pêcheurs d'esturgeons, soit plus attendues dans ces contrées, comme celle des gens du cirque.

Pourquoi dès lors ne pas attribuer à Franceschini des galons de général d'armée ? En parcourant ces lignes et tout en avouant une connaissance très parcellaire de la littérature transalpine, je ne pouvais m'empêcher de penser à une hybridation entre le Buzzati du Désert des Tartares et le Calvino du Baron Perché. Un air de déjà lu, un joli tour de magie… le seul moyen de vérifier si cette assertion n'est qu'une manifestation de mauvaise foi, sans doute imputable au syndrome de Materazzi* ou s'il s'agit d'une remarque fondée, sera de découvrir cette oeuvre. Dans l'un ou l'autre cas, vous aurez malgré tout le privilège de passer un bon moment. C'est toujours ça de pris !

* syndrome de Materazzi : pathologie bénigne consistant depuis le 9 juillet 2006 à soupçonner tous les natifs de la Botte d'avoir dans leurs gênes, un chromosome les incitant à truquer dans tous les domaines.
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Ailleurs

Je referme ce livre en ayant été totalement conquis et transporté dans un autre monde. Avec une écriture très poétique, imagée et légère, ce livre permet vraiment de s'évader dans une période compliquée.



Commençons pas l'intrigue qui est vraiment original : un père en fin de vie annonce à son fils unique qu'il a en réalité 52 frères et sœurs qu'il est chargé de retrouver avant qu'il ne meurt. Son fils, qui avait vécu jusque là dans une grande austérité, découvre une vie nouvelle et colorée.



Le roman se lit très facilement et très rapidement grâce à une atmosphère très prenante et des personnages, en réalité peu nombreux mais très attachants. Bien que certains extraits manquent un peu de réalisme, ce n'est pas là le but premier du livre et ne perturbe en aucun cas l'histoire.



Ailleurs permet de s'évader grâce à des scènes assez émouvantes, qui incitent à ouvrir un autre regard sur le monde et les gens qui nous entourent.



Une très belle découverte !
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Dans les veines ce fleuve d'argent

Dans un style poétique et proche de la nature, Franceschini nous emmène sur les rivages du fleuve Po, à la suite de Primo Bottardi, sur les traces de son passé. C'est beau, contemplatif et réaliste à la fois. J'ai épousé avec délice les courbes de ce fleuve immémoriel et insaisissable dans les mots de Franceschini. Un écrivain à suivre!
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Ailleurs

Ailleurs,

J'aime l'idée complètement dingue de l'auteur de faire retrouver à son personnage principal un nombre considérable d'enfants illégitimes de son père mourant et de nous faire expérimenter derrière cette idée folle une leçon de vie sur la famille, ainsi que sur la liberté, la réussite, le temps qui passe et nous qui passons avec lui…



J'ai adoré cette histoire et ses multiples rebondissements.
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Dans les veines ce fleuve d'argent

Primo est né au bord du fleuve. Il a vieilli et décide de retrouver les endroits où il a vécu plus jeune, le but étant surtout de répondre à une question posée par un vieil ami, 40 ans plus tôt et resté là-bas. Le voyage est long et est l'occasion de rencontrer de multiples personnages qui ont chacun une anecdote à raconter, un passage important de leur vie. Les souvenirs de Primo en même temps refont surface. On chemine ainsi doucement le long du fleuve en espérant connaître la fameuse question. Des personnages pittoresques tous aussi attachants les uns que les autres. Une belle écriture poétique.
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Dans les veines ce fleuve d'argent

Lire "Dans les veines ce fleuve d'argent", c'est se laisser porter au fil du courant, pour remonter le long d’un fleuve qui, ainsi que vous vous en rendez rapidement compte, est beaucoup plus qu'un simple cours d'eau...



Cette navigation se fait en compagnie de Primo Bottardi. A l'approche de la vieillesse, il éprouve l’irrépressible et subit besoin de retrouver Massimo Civolani, un camarade d’enfance, qui, 42 ans plus tôt, lui a posé une question à laquelle il doit maintenant répondre.



Sa quête lui fait remonter le cours du Pô, et rencontrer divers personnages dont la vie est liée au fleuve. Ces riverains l'abreuvent de légendes, d'anecdotes et de souvenirs, évoquant l'histoire du fleuve, de ses pêcheurs, de ses lavandières, de ses crues parfois mémorables, reconstituant ainsi des bribes de ce qui fait l'âme d'un lieu. Car le fleuve peut tour à tour être source de vie ou pourvoyeur de mort, théâtre de l'éveil à l'amour ou provocateur de chagrin.



C'est l'occasion pour Primo de renouer avec ses propres souvenirs, comme si, en remontant le cours du Pô, il remontait aussi celui de son existence. Il semble éprouver à le faire une sorte de sérénité, de sentiment d'accomplissement à la fois nécessaire et bienfaisant.



Le surnaturel est lui aussi du voyage : légendes et réalité s’emmêlent, de nombreuses touches d’étrangeté émaillent la narration. Primo, la nuit, se glisse dans des rêves qui ne lui appartiennent pas ; il reconnaît certains de ses proches à l'odeur de leurs yeux... de même, les personnages qu'il croise pendant son périple ne sont pas tout à fait ordinaires. Leurs histoires, souvent belles, parfois tristes, sont touchantes et insolites.



Lire "Dans les veines ce fleuve d'argent", c'est se laisser porter par un temps différent, qui semble s'écouler un peu plus lentement, et qu’il semble facile de s’approprier parce qu’il suffit de se laisser porter par l’onde, d'accepter d'être en harmonie avec le rythme du fleuve, d'être bercé par l’écriture de Dario Francheschini, à la fois fluide et poétique.



C'est un récit charmant, auquel on pourrait juste reprocher d'être un peu trop court...


Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Dépouillée et autres histoires

Les nouvelles de Dario Franceschini ont un ton particulier, quelque chose d’irréel et de très quotidien à la fois. Il y a un don évident.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Ailleurs

Bilan mitigé pour Ailleurs que j’avais envie de lire depuis sa sortie. Le résumé de la quatrième de couverture me faisait très envie et j’imaginais un roman très drôle. Ce n’est pas le cas, on est plutôt ici sur un conte, une courte fable avec une morale. C’est décalé peut-être un peu trop pour moi, et j’ai trouvé une petite ressemblance avec les livres sud-américains avec leur réalisme magique.



Le livre offre un vrai dépaysement et nous plonge dans l’Italie rurale. L’intrigue de départ m’a plu, le père mourant qui avoue avoir eu cinquante-deux autres enfants à son fils qui se croit unique, la recherche des descendants du patriarche et puis une fois que le fils arrive dans le village, l’effet est retombé comme un soufflet.



Cela reste malgré tout, une jolie fable mais pour moi elle serait très vite oubliée.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Ailleurs

Il est très amusant d'essayer d'identifier les multiples références contenues dans ce livre. Presque à chaque page, vous pourrez reconnaître Edward Hopper (compartiment c voiture 293), Vermeer (La laitière, la plus facile à identifier), Van Gogh (La chambre à Arles), Mantegna (la lamentation sur le Christ mort ou La chambre des époux), E.L Kirchner (Frau vor dem spiegel), Doisneau (Le Baiser de l'hôtel de ville ou le patineur ) Willie Ronis (Le petit parisien), Picasso (Deux femmes courant sur la plage), Aristide Maillol (La femme à l'ombrelle) etc. Sans même parler des références à divers films.

On joue au détective au fil de la lecture. Très chouette
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Ailleurs

Un notaire gris, triste, ne sachant pas sourire, est chargé d’une mission par son père mourant. Il doit retrouver les 52 enfants que celui-ci a conçus avec 52 prostituées.

Iacopo, mortifié et abasourdi, va alors s’embarquer dans une enquête qui va le transformer. Il découvre l’amitié, la solidarité, la sensualité qui règnent dans le quartier des pauvres gens, des voleurs où on l’attendait.

Ce roman dépeint les couleurs d’Italie, les chansons des quartiers populaires. Mais il caricature de façon irréaliste, usant de trop de facilités dans le déroulement du récit. Le point de vue masculin est dérangeant, les prostituées, dont le corps est pourtant exploité par les hommes, incarnent la joie de vivre, la légèreté et la liberté.

J’aimerais lire la version écrite par une femme de cette fable à la morale douteuse.

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Ailleurs

om d'une Amélie Poulain en Italie ! Je n'ai malheureusement pas de photo de nain de jardin pour illustrer cet article, mais je vous propose quand-même un petit voyage littéraire en vous partageant mon avis sur le roman Ailleurs, de Dario Franceschini : direction la plaine du Pô pour une comédie pleine de tendresse !



Alors qu'il est sur le point de mourir, Ippolito Dalla Libera, vieux notaire reconnu par ses pairs, confie à son fils Iacopo le secret de toute une vie : ce dernier n'est pas son enfant unique. Il devra en réalité partager son héritage avec cinquante-deux demi-frères et sœurs nés d'autant de prostituées. Bouleversé par cette révélation, Iacopo, étriqué dans une carrière professionnelle parfaitement réglée et un mariage austère, part sur les traces de cette progéniture qui va le conduire à changer radicalement sa vision de la vie…



Une petite rasade de dolce vita, voilà une petite pilule contre la déprime saisonnière qui ne se refuse pas ! En tournant les pages d'Ailleurs, on saute à pieds joints dans une carte postale d'Italie. Loin des maladies vénériennes et des quartiers mal famés que Iacopo craint de croiser en cherchant les prostituées rencontrées par son père, son aventure nous mène dans un tourbillon d'allégresse en mettant à l'honneur ces petits morceaux de bonheur qui pavent toute vie humaine.



Avec ses aspects un peu trop sirupeux, l'intrigue glisse parfois vers la facilité et j'ai frôlé l'ingestion de bons sentiments. Quelques descriptions inutiles cabossent le récit et la plume manque de grâce, mais à partir du moment où on accepte le contrat d'une comédie légère et loufoque, Ailleurs fait du bien à la tête et au cœur. Sa veine solaire prend vite le dessus sur les maladresses de l'auteur, qui propose une vision optimiste de la vie et des histoires, quel que soient leurs détails sales et scandaleux. Un livre qui plaira aux amateurs·rices de romans feel-good.
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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Ailleurs

Une très belle histoire d’amourS, de savoureux instants de vie partagés et solitaires ... que du bonheur du début où vivent de façon très austère les personnages à la fin magique de cet excellent roman.

Iacomo au travers de sa propre transformation nous accompagne dans notre trajectoire de vie personnelle ... sommes nous comme ce personnage invités à découvrir notre propre étoile de vie filante 😉😉😉
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Ailleurs

J'ai beaucoup aimé. Je l'ai lu très facilement. Souriant. Fin surprenante
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Ailleurs

lecture simple, facile, agréable, original, passionnante, j adore!
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Ailleurs

Livre lu dans le cadre d'un défi sur la lecture italienne au sein d'n club de lecture.

Sorti en version italienne sous le titre "Daccapo" en 2017, le deuxième roman de Dario Franceschini est parut en France sous le titre de "Ailleurs" en 2018.

L'action se passe, entre autre, dans la ville de Ferrare dans la région de Emilie-Romagne.

L'histoire est celle d'Ippolito Dalla Libera, notaire très renommé, qui va révéler à son fils Iacopo, alors qu'il est prêt de mourir, qu'il a 52 frères et sœurs.

Cette révélation va être un electro-choc pour ce jeune notaire qui était prédestiné à recevoir seul tout l'héritage de ses parents.

En bon notaire qu'il est, et à la demande de son père, il va devoir retrouver ses nouveaux héritiers afin d'établir contre son gré, le futur testament.

Mais il fut doublement surpris lorsqu'il apprends que son père a eu ses 52 enfants avec des prostitués de la ville de Ferrare.

Il va donc aller à la recherche de ses nouveaux héritiers et aller lui-même dans cette ville afin de partager l'héritage paternel.

Alors que Iacopo est un notaire déjà bien établi, très attaché à ses habitudes en étant un mari fidèle. cette quête dans un quartier qui croit hostile va bouleverser sa vie. Mais pas dans le sens qu'il imaginait. En effet, sa rencontre avec la belle Mila va complètement bouleverser le cours de sa recherche.

Ce beau roman est une ode à la vie, à l'amour et à la quête de soi-même. Dario Franceschini nous livre une histoire tout en couleur sur la différence et ce qu'elle peut apporter de bon.

Ce livre est bien écrit et se lit comme une bonne pâtisserie qu'on regrette de l'avoir déjà fini.
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Ailleurs

Ce livre aux allures burlesques et légères m'a été conseillé par une de mes libraires. Coincée dans le train je l'ai donc commencé mais arrivée chez moi j'ai eu vite fait de l'abandonner. L'histoire n'est pas crédible et les personnages volages et costumés semblent sortis d'une opérette guinguette ou d'une pièce de théâtre de boulevard. C'est léger mais cette légèreté manque de corps pour le coup et cette lecture se solde par un abandon.
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Ailleurs

Une petite tornade dans votre vie ça vous dit, et bien parfois ça arrive plus vite que voulu ! C'est ce qui arrive à ce fils d'un notaire en apparence très respectable. Mais comme on dit l'habit ne fait pas le moine, loin de là ! En ouvrant ce livre au titre très approprié : Ailleurs ! imaginez ce que cache ce petit mot solitaire ? Ailleurs, va voir ailleurs, l'herbe est plus verte chez le voisin, ailleurs c'est toujours meilleur etc... et bien si vous prenez ce livre vous verrez qu'ailleurs la vie parfois se révèle à vos yeux sous un tout autre angle. Et pour résumer cette lecture je cite : Dès lors, nous avons vécu nos secrets côte à côte et nous nous sommes aimés, parce que l'amour, comme la vie, est fait aussi de mensonges. Aime-les toi aussi, Iacopo, et dans les jours qui viendront, ne cherche pas toujours et seulement la vérité.



Et bien je dois vous avouer que cette histoire est pleine de rebondissements, et aussi de réflexions sur le sens nos choix, de nos vies, de nos secrets bien enfouis.

C'est beau et plein de couleurs, d'énergie, de sourires, et toute la magie de l'Italie qui chante à chaque page.

Et la fin est sublime, on la croit sous nos doigts mais non, elle se défile une fois encore dans un ultime rebondissement. Magique ! Mais comme tout le livre regorge de secrets, chut ... je ne peux vous en dire plus, mais je vous murmure d'ouvrir cet ailleurs pour vous propulser ailleurs ! Et vous m'en direz des nouvelles.
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Ailleurs

Un roman original qui tient de la fable avec des situations un peu surréaliste . Un notaire sentant sa fin prochaine fait venir son fils Ippolito et lui confie un secret qui a été bien conservé " il a 52 frères et soeurs issus de la relation qu'il a entretenue avec des prostituées de Ferrare. La recherche de tous ces descendants l'amène à mettre en question sa propre vie de couple et de notaire bien connu.

C'est un livre assez court, un "feel good". La lecture est agréable, , lisant rapidement, un moment de bonne détente.
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