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Critiques de David Ellis (161)
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16 ans après

De nombreuses critiques m'ont amenée à vouloir lire ce "thriller de l'année" !

Quelle décéption !



On réalise alors qu'une critique est bien subjective.



J'ai pensé un moment que j'avais la tête ailleurs et ma foi, j'ai persévéré. Oui je l'ai lu du début à la fin.



Je me suis perdue dans les premières pages avec une masse d'information qui transite entre 1989 et 2005. Je me demande même si l'auteur savait lui-même où il allait !

Trop de sauts d'avant en arrière, d'arrière en avant ....des choses qui se répètent et finissent par nous donner envie de dire : "et si on allait à l'essentiel !"

Je regrette d'avoir dû attendre autant ( il me semble que nous sommes déjà à la page 213 !) qu'on passe enfin à la véritable enquête et enfin, sentir l'exaltation du véritable thriller.

Après je reconnais que dès ce moment, la lecture plus fluide bien qu'intriguante nous tient en haleine jusqu'au bout.



J'aurai préféré ce livre moins volumineux que l'on regrette d'avoir terminé trop tôt qu'en l'état où l'on "souffre" pour enfin découvrir un décor plus attrayant
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16 ans après

Un jeune procureur enquete sur un serial killeur. Parmi les victimes, deux jeunes filles aisées et des prostituées. Trés vite un suspect se dégage, il harcelait Ellie, l'une des victimes. Il avoue rapidement.

Fin de la première période. 16 ans aprés Paul Riley s'est mis à son compte avec comme principal client le père de Cassie, la deuxième victime. Et la litanie des crimes recommance. Trés vite on s'apercoit que ce doit au mini un copy cat, cela voudrait il qu'il y avait un deuxieme coupable ou qu'on s'est trompé de coupable? Paul, malgré les conséquences éventuelles, reprend l'enquête mais cette fois ci il va se retrouver au centre des crimes. excellent suspens. J'ai lu il y a peu 'Caché' du même auteur qui est posterieur à celui ci mais dont Joel ligtner apparait dans les deux romans, ainsi que Paul Ridley car J Kovarich a travaillé pour lui. Trés bon tempo, difficile de lacher avant la conclusion. Toutes les hypothéses même les plus invraissemblables sont évoquées. On passe un excellent moment.
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16 ans après

tout juste à la fin, un peu décevant
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16 ans après

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16 ans après

Classique et pourtant passionnant.....
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16 ans après

Deux séries de crimes à 16 ans d'intervalle, un ancien assistant du procureur devenu un avocat des plus réputés, un homme richissime père de l'une des victimes : tous les ingrédients sont réunis pour réussir un bon thriller. David Ellis réussit à tenir en haleine son lecteur au travers de ce véritable page turner de 600 pages que j'ai pour ma part dévoré en deux jours.
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16 ans après

Le personnage principal de cette sordide histoire, Paul Riley, substitut du procureur 16 ans plus tôt dans une affaire de meurtres en série rondement menée, doit se remettre au boulot. Et s’il s’était trompé, si l’affaire avait été classée trop vite avec des aveux du meurtrier mettant fin aux investigations ?

Devenu depuis avocat dans un grand cabinet, dont le principal client est le père d’une des victimes, il fera malgré tout son possible pour s’assurer qu’il ne s’était pas trompé ou pas complètement. Pour se faire, il devra quelque peu contrer l’enquête actuelle des policiers sur de nouveaux crimes en série qui rappellent étrangement cette histoire. Mais il est convaincu qu’il faut retravailler l’enquête initiale, n’a-t-il pas raté quelque chose ? Impossible d’en dire plus sans trop en raconter.

Une histoire bien construite, bien écrite qu’on lit sans s’arrêter. On doit savoir si Paul a commis une erreur de débutant avec cette première affaire trop facile.

Alors pas d’hésitation, plongez-vous dans cette histoire !

Merci à Babelio et au Cherche Midi pour cette agréable découverte.

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16 ans après

Bechdel NON

Bechdel diversité : NON



Bon. Un polar.

J'ai toujours pensé que je n'aimais pas les polars, mais comme je n'aime pas non plus les préjugés, j'ai décidé d'en juger par moi-même.

Donc j'ai pris celui-ci à la bibliothèque.

Au final, donc, j'ai lu un polar et ça ne m'a pas intéressée.



Tous les persos qui font des choses ou qui sont influents (policiers, enquêteurs, avocats, hommes d'affaire, milliardaires ou Assassins) sont des hommes.



Les femmes sont exclusivement : cadavres, violées, kidnappées, victimes, potiches ou décoratives.



Voilà.

bof.
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16 ans après

Exhumé de mon PAL après plusieurs années, ce petit pavé de plus de 600 pages a pour personnage principal le procureur Riley. Un personnage auquel je ne me suis jamais vraiment attaché alors même que l'auteur ne l'accable pas de vices ou de tares particulières. Mais je n'ai pas ressenti de sincère humanité dans ce personnage, beaucoup moins que chez l'enquêteur qui le suspecte. A l'exception de ce de dernier on reste assez détaché du sort de ces personnages qui evoluent sans univers où l'argent le dispute au cynisme



Heureusement l'écriture est très fluide et on avance rapidement dans ce roman, jusqu'à la longue explication finale un peu alembiquée et qui nous est présentée de manière si complexe que c'est presqu'un exercice ce de style auquel s'est livré l'auteur. Auteur dont je ne lirai probablement de nouvel ouvrage.

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16 ans après

Un roman que je vais oublier...Je n'ai pas vraiment aimé cette intrigue. La sauvagerie des meurtres au départ m'a perdue. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.

Je dois tout de même avouer que le final m'a surpris, c'est le point fort du roman, à mon sens.



Le personnage de Riley est insipide, ni lui ni le style n'ont réussi à me captiver même si j'ai tout de même terminé ma lecture...

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16 ans après



Bon thriller digne des meilleurs américains , palpitant jusqu'à la fin
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16 ans après

Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions du Cherche midi pour l’envoi de ce roman.



Six corps féminins atrocement mutilés répondant vers par vers à la première strophe d’une chanson étudiée dans une université des environs.



L’auteur de ce ramassis d’horreurs s’est suicidé mais pas celui des meurtres.



Une enquête rondement menée en quelques heures seulement.



Facile, trop facile.



Un serial killer débusqué sans grandes difficultés, des preuves « béton » à son domicile, ses aveux, pas d’alibi, une démence qui ne fera pas le poids face à ses calculs pour ne pas se faire remarquer et frapper au même endroit.



Et Paul Riley, assistant du procureur du conté, n’a pas grand effort à fournir pour obtenir la peine de mort sur la personne de Terry Burgos.



16 ans.



16 ans ont passé et Terry Burgos n’est plus de ce monde.



La justice a été rendue.



Paul Riley est passé dans le privé, a vu sa carrière décoller avec la clientèle de Harland Bentley, père richissime d’une des victimes de Burgos, Cassie.



Il a tout pour être heureux et satisfait.



Si ce n’est que d’étranges messages lui parviennent. Que des morts commencent à surgir. Des morts qui exhument l’affaire Burgos.



16 ans auparavant, tout avait été aisé, logique et carré. Mais aujourd’hui, Paul Riley n’en est plus certain. De nouveaux éléments le poussent à s’impliquer, à fouiller, à enquêter, parfois en solo, parfois en association avec le duo de flics McDermott et Stoletti.



16 ans auparavant, c’était limpide… cela n’aurait pas dû…



16 ans après est le 3ème roman de David Ellis, traduit et publié en France. Trois. Trop peu à mon goût, quand on sait qu’il en existe en douzaine, ainsi que trois collaborations avec James Patterson.



David Ellis est avocat à la base et exerce toujours, en parallèle de sa production littéraire… et on le sent. Il écrit des thrillers judiciaires et ses romans transpirent son métier à chaque page, dans la précision des rouages, des techniques, des roueries, dans les incohérences et les problèmes d’éthique, dans les enchevêtrements typiquement américains de la politique et du judiciaire.



Et c’est passionnant. Captivant. Flippant aussi.



Il écrit avec la précision du scalpel sur ce qu’il connaît bien et pratique au quotidien.



Bref, un cocktail littéraire des plus savoureux quand ces ingrédients sont associés à une intrigue riche et pas si évidente que ça.



On est happé dès les premières pages du roman, même si le démarrage est assez mondain et blasé puisque Paul Riley nage dans le luxe, les cocktails et une certaine aisance placide.



On s’attend à ce que la culpabilité du condamné, Terry Burgos, soit remise en question, dans une trame tout à fait classique… Mais que nenni, c’est beaucoup plus compliqué que ça: de nouvelles questions se posent alors qu’une jeune journaliste aux dents longues dépoussière le dossier, explore une piste non exploitée à l’époque, trouve la mort et interpelle par là même sa mère, journaliste à succès ayant travaillé sur le cas originel et qui sollicite immédiatement Paul Riley.



Des flashbacks situent les différents personnages à l’époque, analysent l’affaire en son temps, posent le parcours de chacun et ce qu’ils sont devenus et donnent une vue d’ensemble des scénarios possibles autour de ces nouveaux meurtres.



Vrai coupable? Copycat? Ou quelque chose de plus retors que cela?



Papa Bentley, aux mœurs légères, est-il totalement étranger à ce drame? Est-ce l’oeuvre d’un « simple » fou serial killer? Et ce prof de fac, un peu trop familier avec ses élèves, Frank Albany… quel est son rôle dans toute cette affaire?



Plusieurs suspects possibles… même Paul Riley n’y échappe pas.



J’ai adoré suivre cette enquête où les secrets de famille, les travers des gens riches et la folie des hommes troublent à loisir les plus vertueux en les plongeant dans des situations morales inextricables, jouent de leurs influences pour manipuler l’autre.



J’ai beaucoup apprécié le personnage de Paul Riley, l’avocat, qui aurait très bien pu fermer les yeux, ignorer les faits et indices nouveaux et rester vautré confortablement dans sa réussite d’avocat d’affaires.



Mais non, il a une conscience, il a soif de vérité, il ne veut pas vivre avec une erreur éventuelle dans son parcours. Il a des valeurs morales et une certaine vision de la justice qui parfois ne s’accorde pas avec les textes ou les luttes d’influence politique. Et malgré les sacrifices potentiels pour sa carrière… et son compte en banque, il va persévérer, chercher et connaître le fin mot de l’histoire.



Tout comme j’ai admiré le personnage de McDermott, qui se bat avec ses démons et traumatismes perso, mais sans jamais faillir dans son job d’enquêteur. Lui aussi a une conscience, un instinct, qu’il laisse s’exprimer au détriment de la logique de flic. Tour à tour allié et adversaire de Paul Riley, quand le doute et la suspicion des faits prennent le pas sur l’élan spontané de confiance, ces deux hommes se respectent.



Les personnages de Paul Riley et de Joel Lightner, son collègue, apparaissaient dans Caché, le roman précédent, aux côtés de Jason Kovarich. C’est agréable de suivre ainsi des personnages, par des clins d’oeil discrets. Peut-être qu’ils se rencontreront de nouveau dans un prochain roman, ce serait du grand spectacle à mon avis…



L’auteur a su, également, dépeindre les relations parents-enfants dans la victimologie de Cassie, une des premières victimes. Ou quand les actes d’un père ou d’une mère peuvent détruire sa chair et son sang, lui faire perdre la tête, être le terreau de son malheur. Ou quand un père ou une mère ne recule devant rien pour protéger et sauver son enfant. Les apparences sont trompeuses: un loup arrogant peut être doux comme un agneau, l’eau calme et claire peut être tempétueuse et assassine.



Avec le personnage de Leo Koslenko, accueilli dans la famille Bentley alors qu’il était tout jeune encore, au passé obscur, c’est une plongée dans la Russie du temps du KGB mais aussi dans le brouillard des troubles mentaux, des raisonnements et du monde d’un homme en apparence banal. Le suivre dans ses pérégrinations est assez perturbant, tant sa manière d’appréhender l’environnement est éloigné de la nôtre, tant il évolue d’une manière apparemment classique et passive alors que tout, chez lui, est calcul et anticipation.



Entre les sauts dans le passé et les changements de narrateurs offrant une large perspective des événements, le rythme de ce thriller reste dynamique tout en laissant l’opportunité au lecteur de chercher en même temps que les enquêteurs, de digérer les infos, les analyser et construire sa propre théorie…



Mon coup de cœur pour cet auteur, découvert avec Caché, se confirme donc avec 16 ans après… un bon thriller judiciaire qui m’a attrapé dès les premières pages pour me lâcher seulement à la dernière. Les personnages ont leurs failles, ne sont pas des Rambo en puissance, mais ils sont pugnaces et ont du caractère. L’intrigue est bien menée, nous balade en fausses pistes tout en faisant évoluer habilement la trame principale vers un dénouement surprenant même si, un lecteur attentif a senti l’odeur de la culpabilité quelques chapitres auparavant.



Bref, une très bonne lecture pour ma part, que je recommande à tous les fans du genre!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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16 ans après

Un bon thriller, une belle intrigue comme j'aime !

A découvrir
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16 ans après

Déjà, savoir que David Ellis est un avocat qui se met à écrire de bons thrillers me met l'eau à la bouche mais si en plus, dès le premier volume, j'accroche, alors j'en redemande et comme à chaque fois, le livre me plaît vraiment beaucoup, je ne peux que vous conseiller de lire ses bouquins.
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16 ans après

bien aimé, mais faut bien tout suivre :-)
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16 ans après

J’aime beaucoup les thrillers depuis plusieurs années et au fur et à mesure de mes lectures, j’ai compris que beaucoup de thrillers sont écris par des hommes et peuvent être sexiste et raciste, j’essaie de faire très attention à ces sujets-là dans les thrillers que je souhaite lire. Malheureusement, il m’arrive de me tromper et c’est ce qui s’est passé pour ce livre.



Je suis tombée sur ce livre sur Vinted, je crois pour compléter un lot et je n’avais pas trop regardé le résumé et les avis Babelio / Livraddict. J’ai commencé ma lecture de 16 ans après, sans regarder non plus les avis sur internet et j’ai arrêté ma lecture au bout de 200 pages. De plus en plus de remarques bien sexistes ont gâchés ma lecture, je vous en partage quelques-unes :



P. 136 "elle a une plastique en tout point impeccable, des cheveux blonds brillants tirés en arrière, et un tailleur bleu pastel parfait"



P. 138 "elle a un cul dont on pourrait faire son quatre-heures."



P. 155 "j'ai dû demander à ce père éploré si sa fille était gouine. Il ne supporterait pas de voir ce genre de révélation étalée au grand jour."





Comme dit ELopez7228 sur Babelio, dans ce livre les personnages influents sont des hommes (policiers, enquêteurs, avocats, hommes d'affaires, milliardaires ou Assassins) et les femmes sont les cadavres, violées, kidnappées, victimes, potiches ou décoratives. ça donne le ton de l’histoire. Je n’en pouvais plus de ce sexisme ordinaire à gerber …



En plus de ce sexisme, l’écriture est vraiment mauvaise, l’intrigue est bizarrement menée et j’ai vraiment eu l’impression que l’auteur se perdait dans son récit. On suit deux époques, 1989 et 2005, l’auteur raconte un événement en 1989, une enquête puis fait un bon dans le temps en 2005 où l’enquête refait surface. Et là, l’auteur passe d’une époque à l’autre pour raconter ce qu’il a déjà raconté. Je vous rappelle que je n’ai lu que 200 pages sur 600 … Alors, lire ce que j’ai déjà lu 20-50-100 pages avant, j’ai vraiment le sentiment de perdre mon temps !



Pour conclure, ce livre m’a énervé au plus haut point et je ne l’aime pas. Je suis également surprise et déçu des notes et des avis que ce livre reçoit sur Livraddict et Babelio … :’(
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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16 ans après

Connaissez-vous ce phénomène étrange que certains livres procurent à la lecture ; ce phénomène qui se résume en très peu de mots et qui, pourtant, est très rare en littérature : le plaisir de lire. Juste ça. Pas la satisfaction de vivre une histoire incroyable. Ni même de rencontrer des personnages hors normes, profonds et parfaitement dessinés. Pas non plus le plaisir d’un dénouement extraordinaire, rare, grisant. Non. Juste le plaisir de lire les mots, les enchaîner, y devenir accro et ressentir leur absence lorsqu’ils ne sont plus devant nos yeux. Ce sentiment qu’un texte coule plus qui ne défile, qui se veut simple mais terriblement prenant. Cette impression que l’auteur vous chuchote et vous raconte son histoire à l’oreille ; ça chante, ça danse, ça s’accélère, on ne s’arrête plus et… oh, déjà 150 pages lues ? Incroyable ! Il ne faut pas grand-chose, simplement une harmonie et beaucoup d’authenticité. Et bien on est dedans.



16 ans après est un thriller juridique et, étonnement, je n’avais pas senti cette préférence de l’auteur pour le juridique dans le premier livre que j’ai lu de lui : La comédie des menteurs. En revanche, je l’ai ressentie en parcourant rapidement les résumés sur Amazon lorsque j’ai voulu m’acheter un autre livre de David Ellis. Des souvenirs de série télévisées américaines sont remontées à la surface ; j’ai adoré l’idée d’être replongée dans cette ambiance juridique et c’est pourquoi j’ai lu ce livre très rapidement après réception.

16 ans après reprend un personnage de La comédie des menteurs : Paul Riley. Au début du roman, en 1989, Riley est un assistant du procureur mis sous les feux des projecteurs grâce à l’affaire Burgos, un homme condamné à mort pour le meurtre de six jeunes filles. Seize années plus tard, Riley est devenu un brillant avocat et on n’est plus très sûr, lorsque la tuerie reprend, que Burgos était réellement le coupable. A-t-on mis la bonne personne derrière les barreaux ou s’agit-il d’un copycat ? C’est en réalité plus d’une question que va soulever cette nouvelle affaire.



16 ans après n’est pas un de ces thrillers au suspense insoutenable, au rythme haletant et aux révélations qui tombent à chaque fin de chapitre. Il ne joue pas sur les émotions et ne détient pas l’intrigue de l’année qui chamboule ou en met plein les yeux. Il est en réalité quasiment à l’opposé de cela. Le rythme est lent : 430 pages représentent 5 jours d’intrigue, sans compter les sauts dans le passé, c’est très lent pour un thriller je trouve, surtout lorsque l’enquête n’est pas à rebondissement ni à révélation ; l’intrigue traîne et l’auteur prend son temps. Certains lecteurs ont d’ailleurs dit de ce livre qu’il tourne en rond : c’est vrai. On avance pas à pas, l’auteur se répète parfois, alors j’admets volontiers que l’on peut s’ennuyer avec ce livre et arriver à la conclusion qu’il est ennuyant et surtout, très long. Vous voilà prévenus.

Cependant, ça n’a absolument pas été mon cas et je ne saurais pas vraiment dire ce que j’ai autant aimé dans ce livre pour le dévorer de la sorte car, à vrai dire, je n’ai pas encore cerné avec précision ce qui me plaît tant chez David Ellis qui, concernant l’immersion, peut rivaliser avec John Hart. Ellis a la même façon de m’embarquer dans ses histoires, cette même faculté de créer une bulle autour de moi qui empêche l’extérieur et la réalité de pénétrer.

Entre le texte qui se lit tout seul ; les personnages auxquels on s’attache ; les dialogues que j’ai adorés parce que je les trouve très bien tournés et écrits ; le pan juridique dont je me suis délectée ; l’enquête pas à pas et lente qui m’a passionnée (oui, alors que je n’aime pas ça d’habitude !) ; l’angle juridique choisi par l’auteur pour nous entraîner au cœur des investigations et des déductions qui change beaucoup de l’habituelle enquête policière, et le dénouement que je n’attendais pas, je ne saurais dire ce que j’ai préféré. Tout, probablement et, forcément, le tout a diablement bien fonctionné.



Je ne vais évidemment pas parler de l’histoire puisqu’en dire un peu, c’est déjà en dire trop compte tenu de la construction du roman, de son rythme et de son dénouement final. C’est à découvrir pas à pas, à déguster si on adhère au procédé et à l’écriture.

Une histoire est en train de s’écrire entre cet auteur et moi, et j’espère un jour pouvoir l’exprimer de façon plus claire – à condition que l’on ne divorce pas avant, on n’est jamais à l’abris. Pour les amateurs de thrillers juridiques et à ceux qui veulent découvrir le genre et/ou l’auteur, je conseille bien évidemment 16 ans après, que j’ai préféré à La comédie des menteurs.
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Caché

Malgré une mise en action assez lente, "Caché" de David Ellis est de très bonne facture grâce à de subtils retournements de situation et un style d'écriture éprouvé, ponctué cela dit de quelques bégaiements narratifs. Un des reproches que je pourrais faire à ce roman c'est un certain manque d'entrain, comme un frein à l'histoire pourtant fort intéressante mais qui pêche donc parfois par son rythme, aspect négatif cependant sauvé par une conclusion magistrale.

De plus j'avoue avoir ressenti une certaine frustration par rapport au personnage principal qui aurait mérité plus de profondeur dramatique, le destin ne l'ayant pas épargné, loin de là.

Bref, un roman qui vaut le détour mais qui aurait pu, et aurait dû, laisser un meilleur souvenir.
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Caché

"Monsieur Smith" engage Jason Kolarich, avocat pénaliste, pour défendre Sammy, meurtrier de celui qui a enlevé sa petite sœur vingt cinq ans plus tôt. Et le verdict doit absolument être l'acquittement et rien d'autre ! Le procès débute dans moins d'un mois mais Kolarich n'a jamais lu une ligne du dossier et Sammy ne connaît pas ce "Smith". Pourquoi est ce Jason et personne d'autre qui doit prendre en charge ce dossier sensible ? Qui est le mystérieux "Monsieur Smith"? Que vient faire le policier DePrizio qui semble connaître beaucoup de monde ? D'où sort ce fameux témoin qui a subitement recouvré la mémoire un an après le meurtre du kidnappeur de la petite fille ?

Un bon polar judiciaire qui démarre vite et fort mais je trouve que le rythme ralentit ensuite. C'est dommage ! J'ai traîné à le finir pour cette raison. J'ai perdu le fil des nombreux protagonistes et ai eu du mal à me concentrer. Pourtant j'adore ce genre d'enquête, comme celles de John grisham, le roi du polar judiciaire. Heureusement, la fin rattrape tout, donc j'ai eu plaisir à aller jusqu'au bout et accéléré ma lecture.
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Caché

Le souci majeur que j’ai avec ce roman, est le choix de l’auteur d’imposer à son personnage avocat un dossier sous la menace, et gare à lui s’il ne fait pas ce qu’on lui demande de faire. Je n’aime pas la contrainte et la menace dans les romans, c’est un fait général, absolument pas inhérent à ce roman-ci spécifiquement. Et, malheureusement, le personnage avocat ne va pas relever le tout puisque son potentiel, en tant que métier, n’est pas vraiment exploité comme je le pensais. La combinaison des deux faits a conduit à une lecture en demi-teinte.

En revanche, j’ai toujours pris autant de plaisir à lire David Ellis, bien que l’histoire ne m’ait pas vraiment plu ; l’auteur sait exactement comment dire les choses et les tourner pour que même sans intérêt, j’aille jusqu’au bout. Et je suis donc allée au bout et j’ai eu droit à une jolie surprise.



À un moment donné, dans le dernier tiers et en plein milieu d’un chapitre, je ne sais pourquoi ni comment, j’ai commencé à réellement entrer dans l’histoire, à me plaire dans le cadre et à apprécier la tournure que prenaient les événements. Le dénouement s’est installé en douceur et, comme tout commençait un peu à se résoudre, à se découvrir et à se révéler, mon intérêt a probablement été réveillé, appuyer par le côté juridique enfin mis en avant ! Malheureusement, un dernier tiers ne suffit pas à faire de l’ensemble une intrigue qui m’aura passionnée, mais il s’agit d’une question de goût plus qu’autre chose.

Je ne suis pas spécialement attirée par les histoires dans lesquelles un personnage est obligé de faire quelque chose, et s’il ne le fait pas, on tire dans le tas, on bousille sa vie, on détruit sa famille, bref, on le menace bien comme il faut en amont pour orienter ses actions. Alors forcément, Caché qui est basé sur ce concept mais qui arrive tout de même à proposer bien plus que ça (je me dois de le dire), n’est sûrement pas le livre de David Ellis que je vais aller conseiller en premier. Cependant, si le suspense lié à la contrainte ne m’atteint pas du tout et me blase complètement (disons-le), peut-être que d’autres lecteurs pourraient trouver de quoi se satisfaire dans cette intrigue, d’autant plus qu’elle n’est pas mal fichue, plutôt bien construite même, et bien écrite. C’est tout simplement que ce genre d’histoire ne m’emballe pas. Il n’empêche que la suite, La conspiration de Kolarich m’attend et qu’il risque de passer entre mes mains plus vite que je ne le pense.
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