Citations de David Foenkinos (5745)
On devrait vieillir avec la beauté.
Au bout d’un moment, les vieux ont la gentillesse d’avouer avoir mal quelque part, aux dents aux jambes aux yeux, où vous voulez c’est pareil, ils nous offrent comme ça le seul rôle qu’on peut avoir : celui de la constatation de la douleur.
Les disputes avaient le don de souligner le sentiment d’être vivant. On meurt sûrement plus vite dans l’harmonie conjugale.
Tu veux me dire que tu t'es fait à toi-même un secret professionnel ? Tu t'es autosecrété ?
Tu veux me dire que tu t'es fait à toi-même un secret professionnel ? Tu t'es autosecrété ?
"Elvis me réveillait de ma léthargie. Quand on allait au cinéma, on voyait des images de filles en train de crier, et c'est là que j'ai compris que c'était un bon job d'être une star. On voulait tous être Elvis, et j'étais bien loin alors d'imaginer que non seulement j'allais êtres Elvis, mais que je le dépasserais au point de le rendre has been." (p. 71)
On ne peut pas sauver l’humanité sans ses huit heures de sommeil. Tous les héros dorment bien, même d’un œil. Ils maîtrisent la nuit pendant que je compte tous les moutons du monde.
Ma vie était entre les mains du destin, et j’essayais d’imaginer ce destin comme une femme attentionnée.
Je vivais avec les mots : avec eux, il n’y avait jamais de dispute.
Tandis que je définissais le monde, ma vie m’apparaissait comme un vaste domaine indéfini.
C’est toujours délicat de déballer son bonheur devant un ami malheureux
Je n’ai certainement pas fait assez de sport dans ma jeunesse pour supporter ainsi les mouvements irréguliers de mon cœur. Cela fatigue tellement, ce mouvement perpétuel du bonheur au malheur.
Nous ne sommes pas heureux quand nous sommes ensemble. Et c’est pire quand on est loin l’un de l’autre
J’avais connu des moments d’angoisse dans ma vie, mais celui-ci les surclassait. Surtout à cause d’Alice, qui me préparait comme si j’allais représenter l’humanité devant les extraterrestres.
C’est l’infini paradoxe de la sexualité ; plus on s’encastre, plus on se sépare. Nous jouions la parfaite partition d’un monde irréel. Tout cela n’aurait qu’un temps, et une destination : la fin.
Ce n’était certainement pas une phrase de stagiaire ; c’était une phrase très CDD, pour ne pas dire CDI.
Nous étions dans la valse des tonalités. Et je n’étais pas loin de penser que l’amour rend surtout sourd.
Il faut toujours se méfier des Suédois qui ne sont pas blonds.
On ne fait pas sa vie avec un pique apéritif.
On se réjouissait des réjouissances des autres