Variétés
Emission publique présentée par
Pierre BOUTEILLER consacrée aux variétés, avec les critiques Danièle
HEYMANN,
Claude FLEOUTER,
Patrice DELBOURG,
Henri QUIQUERE et Lucien RIOUX qui débattent des spectacles suivants :
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Johnny HALLYDAY (Palais des Sports)
- Enrico MACIAS (l'Olympia)
- Jean GUIDONI (Bouffes du Nord)
- Cuarteto Cedron (Théâtre Bobino)
- Sapho...
Sa personnalité était éclipsée par l.évidente beauté de son visage. (p. 177)
L’ennui n’expliquait pas tout. La véritable raison du peu de goût de Jackie pour son école tenait à ce que, comme dans beaucoup d’écoles sélectes de New York, les élèves devaient porter des robes d’uniforme en toile bleue, et Jackie refusait toute forme d’embrigadement.
Jackie écrivit ses premiers poèmes et ses premières nouvelles à l’âge de sept ou huit ans. Elle les illustrait aussi de dessins au trait. Ses poèmes évoquaient la nature, le changement des saisons, des promenades au bord de la mer. Ses nouvelles mettaient généralement en scène des animaux familiers. Un de ses contes, « Les aventures de George Woofty, Esq. », relatait les amours imaginaires de son terrier avec Caprice, un bouvier des Flandres femelle, au poil noir et brillant, dont Jack avait fait cadeau à Jackie, à cause du nom. C’était l’oeuvre d’une petite fille douée, mélancolique et solitaire.
Jackie n’a jamais renoncé au rôle de princesse. C’était un drôle de mélange de garçon manqué et de princesse imaginaire. Elle grimpait aux arbres, mais avait le complexe de la princesse. Elle avait même une couronne, provenant d’un costume de cirque, qu’elle portait pendant ces séances. Elle prenait le jeu très au sérieux. Elle décréta un jour son intention de s’enfuir de la maison pour devenir « Reine du Cirque ». Au fond, c’est ce qu’elle a fait. Il est étonnant de constater à quel point le monde imaginaire de Jackie s’est par la suite matérialisé, sans pour autant faire son bonheur.
« Jackie avait des goûts intellectuels qui n’étaient pas de son âge. Elle était extrêmement précoce, lisant des livres comme Le magicien d’Oz, Le petit lord Fauntleroy et Winnie l’ourson, avant même d’entrer au jardin d’enfants. Un jour, elle avait six ans, je l’ai trouvée en train de lire les nouvelles de Tchékhov. Je lui ai demandé si elle comprenait tous les mots. « Oui, a-t-elle répondu, sauf sage-femme. »
Chaque moment est différent des autres. Le bon, le mauvais, les épreuves, la joie, la tragédie, l’amour et le bonheur sont étroitement mêlés et forment un tout indescriptible qui est la VIE. On ne peut pas séparer le bon du mauvais. Le pourrait-on qu’il serait peut-être inutile de le faire.
Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis
Lorsqu'elle aimait un livre, elle ingurgitait toute l'oeuvre se son auteur.