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3.43/5 (sur 209 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aumale, Algérie , le 30/03/1933
Mort(e) à : Paris , le 30/05/2007
Biographie :

Jean-Claude Brialy est un acteur, réalisateur, scénariste et écrivain français.

Fils d'un officier français militaire de haut rang, il s'éloigne d'une carrière militaire pour devenir comédien. Il suit des cours d'art dramatique, obtient un premier prix de comédie au conservatoire de Strasbourg, et entre ainsi au Centre dramatique de l'Est.

Après avoir été stagiaire assistant-réalisateur sur "French Cancan" de Jean Renoir en 1954, il va alors multiplier apparitions et rôles, dont "Ascenseur pour l’échafaud" de Louis Malle en 1957 et surtout "Le Beau Serge" (1958) et "Les Cousins" (1959) de Claude Chabrol, qui lui apportent la célébrité.
Il devient un acteur prisé des réalisateurs de la Nouvelle Vague, jouant pour Jean-Luc Godard dans "Une femme est une femme" (1961), pour Éric Rohmer dans "Le Genou de Claire" (1970) et pour François Truffaut dans "La mariée était en noir" (1968).
Il passe à la réalisation avec son premier film en 1971, "Églantine". En juillet 1979, il réalise pour la télévision, "Les Malheurs de Sophie".

En 1987, il obtient le César du meilleur second rôle pour son interprétation dans "Les Innocents" d'André Téchiné. En 1998, il met ainsi en scène "Mon père avait raison" de Sacha Guitry et écrit, met en scène et interprète "J'ai oublié de vous dire" en 2005.
En 2005, il est à l'affiche de "Quartier VIP" de Laurent Firode, sans oublier pour autant la télévision pour laquelle il tourne la première saison des "Rois maudits". Il tourne son dernier téléfilm en 2006, "Monsieur Max" de Gabriel Aghion.
Entre la scène et le cinéma, Jean-Claude Brialy abat un travail monstre en tournant souvent plusieurs films par an. Sa carrière est très prolifique : il a joué dans près de 200 films et pièces de théâtre.

Directeur du théâtre des Bouffes-Parisiens depuis 1987, il est écrivain à ses heures. En 2000 et 2004, il écrit deux livres auto-biographiques qui rencontrent un réel succès de librairie: "Le Ruisseau des singes" et "J’ai oublié de vous dire". En 2006, à la suite de son voyage dans son pays natal, il publie "Mon Algérie".
Directeur du Festival d'Anjou.
Après une magnifique carrière de 50 ans, Jean-Claude Brialy s'éteint des suites d'une longue maladie à l'âge de 74 ans.
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Source : evene.fr
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Jean-Claude Brialy - On n'est pas couché 18 novembre 2006.


Citations et extraits (321) Voir plus Ajouter une citation
La vision que l'on a de soi est toujours approximative : même si l'on a plus ou moins apprivoisé son physique, même si l'on veut bien se reconnaître quelques défauts et quelques qualités.
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Je suis né le 30 mars 1933. En Algérie, le printemps était tiède et doux, l'air était chargé de senteurs lourdes et sucrées. J'étais très laid, un véritable petit singe, avec une tête en forme de poire recouverte de cheveux noirs. Mes parents étaient tout de même fiers et contents d'avoir un garçon. La mode étant aux prénoms composés, ils m'appelèrent Jean-Claude
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Le temps béni est celui des circonstances heureuses.
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"Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois." Sacha Guitry
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la réussite,c'est un peu de savoir, un peu de savoir faire, et beaucoup de faire savoir.
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Edith et ses amants, c'était un sacré roman ! elle les quittait toujours parce qu'elle ne supportait pas d'être abandonnée. Comme cadeau d'adieu, elle leur offrait une montre Cartier. Un jour, elle invita tous ses anciens fiancés à déjeuner et ils eurent l'élégance et l'humour d'être tous présents ! Au dessert, pour s'amuser, elle demanda l'heure. Ils avaient tous la même montre !
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Le producteur contacta Danielle Darieux, qui accepta de tourner ce rôle secondaire pour une somme modeste. Le jour où elle arriva, nous déjeunâmes ensemble avec Jean. Comme à son habitude, Jean avait commandé un plat léger, dans le genre boudin aux pommes, et son vin, un gros-plant. Nous étions en train de bavarder tous les trois lorsque, en plein milieu du repas, un assistant arriva en s'excusant d'exister. Prudemment il s'adressa d'abord à Danielle, lui dit qu'on avait besoin d'elle pour faire la première scène. Puis tout de suite, il s'adressa à Jean.
"Vous pouvez rester là, monsieur Gabin, vous avez le temps."
Alors Jean le fusilla du regard et lui lança :
"Quand Melle Darrieux fait son premier plan dans un film où je suis, Gabin est sur le plateau !"
Il se leva donc, abandonnant son assiette pour accompagner Danielle. Je les suivis un peu comme un enfant suivrait ses parents. Jean l'attendit, cigarette au bec, puis nous revînmes finir notre repas.
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L'après-midi, Alaiin et Romy répétaient la scène du bal. Alain était raide comme un manche à balai, il ne savait absolument pas danser. En revanche, Romy était très gracieuse. Ce jour là, j'assistais à la naissance d'une passion : Alain, gauche et maladroit. Romy légère et rieuse, la valse viennoise, leurs premiers regards, il se passait vraiment quelque chose de magique entre eux.
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La vraie raison de ma participation au film Le Puits aux trois vérités, independamment du fait qu’Henri Jeanson,le magnifique dialoguiste d’Hotel du Nord,avait écrit,la aussi,un dialogue très serré, très beau,était la présence de Michèle Morgan.Comme
tous les garçons,j’étais amoureux d’elle.Elle était la plus grande vedette du cinéma francais et,malheureusement,sans doute la plus sage! Elle symbolisait la tranquillité,la beauté,elle était rassurante et lumineuse,aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur.J’avais vu tous ses films et au moins cinq fois La Symphonie pastorale.
Je me souviens que Michèle avait découvert l’écologie,la phytothérapie et les médecines douces bien avant l’heure!Elle avait installé dans sa loge de cinéma,à Boullogne-Billancourt,une véritable pharmacie.Elle se servait d’une bombe à oxygène pour respirer,de temps en temps,un peu d’air pur avec un masque.Dans sa loge,elle avait des herbes, des tisanes,elle avait de tout.Il suffisait de lui dire:,elle sortait la racine,la fleur ou la poudre magique de ses tiroirs!Quand je rencontrai Michèle,elle venait de perdre Henri Vidal six mois plus tôt.Il avait été le grand amour de sa vie.Ce garçon turbulent,qui fréquenta les bordels,abusa d’alcools et de drogue et fit les quatre cents coups,avait un charme inouïe.Robert D’Alban partageait, d’alleurs,son goût pour la vie tumultueuse. c’était un peu Don Juan et Sganarelle. Le second suivait l’autre partout,îl était sa conscience.D’Alban lui faisait parfois la moraleMais Henri donnait l’impression de courir au suicide. Il se jetait à corps perdu dans toutes sortes de folles aventures.Si bien qu’on le découvrit un jour,dans un hôtel,mort d’une crise cardiaque.
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En France, on n'aime pas beaucoup les femmes courageuses.
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