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Critiques de David Humbert (18)
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Fuir

C'est un petit roman dystopique emmené par un héros plutôt sympathique nommé Fred Lerast qui, sur un coup de tête, fuit le système sociologique dont lui et ses semblables sont les prisonniers inconscients ou non.



David Humbert s'est inévitablement inspiré de 1984 mais il n'est pas George Orwell et cette analogie inévitable dessert finalement son oeuvre qui aurait gagné à se libérer de son modèle. C'est ce que l'on pourrait imaginer vers la fin mais, malheureusement, celle-ci pèche par son manque d'imagination, et la fuite du héros dont l'apothéose aurait pu être grandiose dans les montagnes m'a paru bien terne.



David Humbert a également besoin de prendre quelques leçons de grammaire au niveau de l'accord des participes passés qu'il emploie dans des pluriels bien singuliers quand il ne les remplace pas par le mode infinitif...



Malgré ces réserves, son roman est tout de même bien ficelé, les péripéties vécues par Fred Lerast s'enchaînent dans une ambiance plutôt prenante et un rythme que le lecteur peut suivre avec un certain plaisir. Ce fut donc mon cas et les deux intermèdes avec des protagonistes féminins sont assez savoureux, particulièrement celui de l'adolescente gâtée dont le téléphone mobile est présumé obsolète après trois mois d'existence .



Fred Lerast reste sympa jusqu'au bout même s'il est "à bout", ceci exprimé par l'un des jeux de mots de l'auteur qui abondent et ajoutent une note d'ironie qui fait bien son job.



Une très belle première de couverture, alléchante avec les parois des montagnes, un texte qui se lit facilement, rien d'impérissable toutefois, et, surtout, trop de références orwelliennes dont l'auteur n'a pas su se détacher pour imprimer sa patte personnelle.
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Karst



Après quelques problèmes avec sa hiérarchie au 36 quai des Orfèvres, le jeune inspecteur Paul Kubler est de retour à Rouen sa ville natale. Entre la surveillance de manifestations ouvrières, les plaintes de gays en goguette détroussés dans le taillis normand, le quotidien est bien morne.



Pourtant une histoire de pollution des nappes phréatiques va mettre la région en émoi. C’est bon Paul kubler tu l’as ton enquête, mais cette histoire d’eau t’emmèneras beaucoup plus loin que tu ne le penses, il y aura des hommes d’affaires véreux, des notables corrompus, des gros bras tatoués, quelques cadavres et une belle géologue spécialisée dans les structures karstiques. Finalement les sous-sols crayeux du pays de Caux sont bien aussi dangereux que la capitale.



Un polar hydrogéologique, dans une région où il fait beau plusieurs fois par jour, David Humbert sait de quoi il parle : il est géologue à Rouen.



Une intrigue bien construite, du suspens, un flic sympa, de la bière, de la musique, « Karst » est un premier roman prometteur.



Un écrivain qui, à la fin de son récit, a la poésie de remercier : « la tectonique des plaques, cette magnifique machine qui recycle le monde et fait pousser les montagnes » mérite toute notre attention et notre sympathie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Karst

Paul Kubler, flic viré du célèbre Quai des orfèvres puis muté dans sa ville natale de Rouen, désespère dans son nouveau commissariat, où il n'a à gérer que des affaires courantes. Finies les enquêtes trépidantes et la vie de flic d'élite. Alors lorsqu'on l’envoie bosser sur une affaire de pollution de l'eau, et qu'à ladite affaire quelques morts sordides sont associés, on sent qu'il renaît, le Kubler !



Voilà juste ce qu'il faut pour ne pas trop vous dévoiler l'intrigue !



J'ai aimé dans ce polar retrouvé la ville de Rouen, et certains endroits que j'ai arpentés il y a déjà bien longtemps. David Humbert, dans ce premier roman, nous offre avec Kubler, un personnage de flic attachant qui pourrait bien être récurrent dans d'autres enquêtes. Affaire à suivre...



Seul petit bémol : j'ai trouvé que le récit manquait de nervosité, même si tous les ingrédients sont là pour faire un bon polar. Peut-être un peu trop d'explications sur la science de l'hydrologie à mon goût ? Même si c'est loin d'être inintéressant, j'ai trouvé que cela alourdissait parfois le rythme de l'histoire... Mais cela reste un avis personnel qui ne gâche en rien ce roman.
Lien : http://page39.eklablog.com/k..
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Karst

A deux jours d'intervalles les eaux de la ville de Rouen et d'une partie des villages environs coulent d'abord roses puis vert fluo.

Malgré des communiqués rassurants de la Direction Générale de la Santé, les autorités sont en émoi.

A la demande du Préfet une enquête est ouverte. Celle-ci est confiée au lieutenant Paul Kubler, muté disciplinairement de la PJ de Paris à un commissariat de quartier pour avoir dénoncé des flics ripoux.



Une enquête qui démarre doucement le temps pour le lieutenant de s'immerger dans un univers qu'il ne maîtrise pas : l'hydrogéologie.



Alors qu'il suit d'éventuelles pistes plausibles, un meurtre et une tentative de pollution différente de deux premières – non effectué par un spécialiste- va accélérer et densifier l'enquête.



Malgré un postulat de départ plutôt simple l'enquête s'avère très bien construite. Le domaine de l'hydrogéologie pour la compréhension du lieutenant mais aussi celle du lecteur se veut simplifiée. On n'a aucun de mal à voir la schématisation d'ensemble.



Un roman policier de très bonne qualité malgré un plongeon dans un domaine pour la première fois exploité.
Lien : https://imaginaire-chronique..
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Karst

Si vous aimez les romans policiers et la ville de Rouen, ce livre est fait pour vous ! Si vous ne connaissez pas Rouen, il est fait pour vous aussi : la ville est très bien décrite, son journal local aussi. Bref, l’auteur connaît son affaire – j’ai parfois été suffisamment agacée par des descriptions erronées pour le signaler.

Rouen n’est pas une ville que découvre Paul Kubler, l’enquêteur de ce livre. C’est même un retour pour lui, après avoir pourtant « réussi » à Paris. Trop honnête, trop envie de faire éclater des vérités que certains n’avaient pas envie d’entendre. Donc, direction Rouen, et des policiers qui n’ont pas vraiment envie de découvrir ce « nouveau ».

Il faut dire que tout est calme, ou presque, et ses premières missions semblent plutôt de la routine, comme la surveillance d’une manifestation. Cette dernière est malheureusement ancrée dans l’air du temps, entre plan de redressement et fermeture programmée. Même la coloration de l’eau passe presque inaperçue – une erreur, cela arrive. Deux, cela fait beaucoup – trop. Que cherche donc le ou les personnes qui se livrent à ces « plaisanteries » ?

Oui, Paul Kubler est amené à mener une enquête minutieuse, en respectant les procédures. Il est possible d’écrire un roman policier solide et sérieux sans pour autant assommer le lecteur avec des pages et des pages d’explications indigestes. Il est possible aussi de parler des eaux, de la craie, du karst, des domaines qui ne semblent pas vraiment séduisants de prime abord sans être ennuyeux ou dogmatiques : il est toujours utile d’avoir un personnage sympathique, qui n’y connaît pas grand chose mais se montre de bonne volonté pour apprendre, auquel le lecteur peut s’identifier – le lieutenant Paul Kubler, bien entendu.

Il est un personnage réellement attachant, jusque dans sa vie personnelle qui ne déborde pas sur l’enquête. Il en a une, j’ai envie de dire « heureusement » – rien n’oblige les policiers à ne penser à leurs enquêtes constamment. Il a une famille, des amis, des connaissances, bref, une vie sociale – un personnage qui donne envie de le suivre.

En effet, Karst est un premier roman. J’espère que David Humbert en écrira d’autres.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Karst

Un gentil polar sans prétention avec une intrigue assez faible prétexte à découvrir l'hydrogéologie dont l'auteur est spécialiste. C'est essentiellement ce thème original qui fait l'intérêt du livre et qui donne au lecteur des informations précises sur le sujet. Après, certes c'est cousu de fil blanc mais cela se laisse lire, il ne faudrait toutefois pas 50 pages de plus.
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Fuir

#122

Fuir (2023)

David Humbert

Melmac Cat éditions



Lire "Fuir", c'est faire un voyage rock n' Roll, embarquer avec Fred Lerast - le personnage principal - dans une voiture volée, lancée à fond la caisse sur les routes pour ... fuir.

Fuir son boulot de journaliste relégué au rayon des chats écrasés, fuir sa condition de raté, fuir ce monde d'après dans lequel il étouffe.

Ce qu'il ignore, c'est qu'en fuyant, il va au plutôt se rapprocher de lui-même et (re)découvrir bien des vérités enfouies, exhumer des évidences trop longtemps étranglées par la Machine, cette version 2.0 de Big Brother qui comme chacun sait, is watching you, plus que jamais...



Car dans cette dystopie en forme de road-trip, il y a de cet héritage des Orwell et des Bradbury mais il y a aussi quelque chose de l'absurde et du ton décalé de l'hilarant "Zai zai zai zai" de Fabcaro. Et pour le coup, ce roman a agi comme un antirouille sur moi : cela faisait un moment que je n'avais pas lu de dystopie et celle-ci fonctionne du feu de Dieu ( c'est le cas de le dire mais vous comprendrez le jeu de mot au cours du livre ..)



Bref, une lecture très cinématographique, au cynisme acide sans lequel ne va aucune bonne clairvoyance, je le crains ...

"Fuir", c'est ce genre de roman qu'on voit d'abord comme un divertissement et qu'on pense finalement comme un certain regard sur un autre temps, furieusement proche du nôtre.



Dans la dédicace que m'a faite l'auteur, David Humbert me pose (se pose?) cette question : "Le Pays = notre futur pays ?".

Peut-être.

Si loin. Si proche.

Et c'est flippant. Mais heureusement, quand définitivement la Machine aura tout bouffé en nous et autour, j'aurai lu des romans tels que "Fuir" et je pourrai dire : Fuck ! 🤘

Et ... merci pour ce moment ! 😏



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Karst

Normand d'origine j'étais forcément curieux de découvrir ce polar. Malheureusement la déception a été à la hauteur de l'attente.
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Karst

“Karst” est un polar à l’eau là où beaucoup d’auteurs nous habituent aux fonds de bouteilles de scotch… Mais ne vous méprenez pas, nous sommes tous des buveurs d’eau parce qu’elle constitue l’essence même de ce que nous sommes. David- Humbert est géologue à Rouen et il travaille depuis quinze ans à la protection des nappes phréatiques de Haute-Normandie. Il fallait au moins ça pour élaborer un roman où les robinet Rouennais se mettent un jour à crachoter de l’eau en Technicolor. “Karst” est une histoire d’eau, d’empoisonneurs et évidemment de flics qui nous entrainent dans une course contre la montre trépidante.

Le lieutenant Paul Kubler est sans doute un peu trop curieux, un peu trop fouineur, ce qui va lui valoir d’être viré du 36 du quai des Orfèvres et se retrouver réaffecté dans sa ville natale, Rouen. Le travail ne manque pas à la sécurité publique de la cité normande mais les affaires sont d’une banalité qui n’ont rien de bien stimulant alors quand l’eau potable de Rouen se met à prendre de drôle de couleurs Kubler se retrouve rapidement au coeur d’une affaire qui va exiger de lui discretion et célérité. Reste que les connaissances du policier sont plutôt limitées en hydrologie et il ne va pas tarder à trouver en Mélody Dormier, la princesse du karst, une alliée précieuse, celle qui va lui permettre de découvrir les sous-sols de craie dans lequel l’eau circule. L’enquête va se révéler complexe d’autant que des meurtres épouvantables ne vont pas tarder à être associés à l’affaire.

David Humbert réussit un joli pari, celui d’associer cette histoire d’eau à un roman policier. L’enquête nous permet progressivement de découvrir un éco système qui n’est généralement connu que des géologues et des hydrologues. Humbert sait distiller tout ce qu’il faut savoir sur la formation des eaux jamais alourdir sa narration. Son récit garde une fraicheur et un rythme qui ne se démentent jamais et l’écrivain sait entretenir un suspense qui ne laissera jamais son lecteur en paix. Un polar fort et passionnant et une vraie plongée en eaux troubles.

Archibald PLOOM (CULTURE_CHRONIQUE.COM)
Lien : http://www.culture-chronique..
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Karst

Un polar classique dans le forme, mais passionnant sur le fond. Son thème central est original : la géologie et les cycles de l'eau. On en apprend beaucoup et l'on découvre des décors fabuleux. Paul Kubler, flic méprisé par sa hiérarchie mais compétent, mène une enquête difficile où il doit maîtriser des domaines qui lui sont inconnus. Au-delà de l'environnement, bien d'autres questions se posent.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Karst

Pour un premier roman, c'est une vraie réussite. L'auteur connaît bien son sujet et le terrain, ça se ressent dans la pertinence des détails. J'ai adoré ce livre, très bien écrit, abordable de tous. J'espère qu'il y en aura d'autre.
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Karst

Livre très sympathique à lire quand on est normand et même plus rouennais, c'est le premier livre ou je n imagine pas les lieux mais je les visualise ( je me mets à la place des Parisiens = beaucoup de livres récents parlent de Paris)

Enquête sur un sujet très rare. Se lit facilement

J'aimerais un nouveau livre de cet auteur
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Karst

Sur un fond d'écologie et de sensibilisation à la pollution de l'eau, "Karst" nous entraîne dans une enquête policière passionnante, et riche en rebondissements.

En prime, l'auteur nous fait découvrir la région Rouennaise et nous initie au passage à l'hydrogéologie.

Tout ça dans une intrigue bien ficelée...

En bref, un polar aussi efficace qu'instructif. À lire d'urgence, et d'une traite !
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Karst

Quand Paul Kubler, jeune flic de son état, revient à Rouen (sa ville natale), il y retrouve avec plaisir tout ce qui fait son charme : une campagne belle et généreuse (car bien arrosée : les 4 saisons y défilent chaque jour), une ville agréable (car bien arrosée : on y apprend que Rouen est la ville française comptant le plus grand nombre de bars par habitant), des défilés syndicaux dont les mouvements obéissent à la mécanique des fluides (avec quelques points durs tout de même)... et des robinets qui se mettent à livrer de l'eau tantôt couleur rosé italien, tantôt jet 27.



Nous sommes en Normandie, et Karst est une histoire d'eau. L'auteur connaît son sujet (c'est sa spécialité), et en sortant de là le karst et autres bétoires n'auront plus de secret pour vous. Le tout sur fond de polar avec petites frappes et grosses magouilles, enrobé dans un style à la fois drôle, léger et engagé, j'ai adoré... Un livre qui dégage de bonnes ondes, dont on prend beaucoup de plaisir à reprendre la lecture, et où l'on découvre un domaine inconnu du plus grand nombre. Une réussite en ce qui me concerne, je guette avec impatience le second roman de cet auteur.
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Karst

En entrainant ses lecteurs dans un polar qui dévoile les des aspects méconnus du karst de Normandie, des nappes phréatiques et des mystères autour d’une eau censée être potable, David Humbert a choisi l’originalité. Naturellement, l’originalité d’un thème ne suffit pas à obtenir un polar succulent, pour cela d’autres ingrédients doivent être intégrés à la sauce : profondeur des personnages, subtilité de l’intrigue, toile de fond restituant de façon juste et pertinente des problèmes sociaux et humains, qualité de l’écriture... Tout en adoptant une tonalité générale légère, parfois narquoise et amusée, comment s’y prend l’auteur pour éveiller notre gourmandise de lecteur et tenter de la satisfaire ?



Le narrateur, sémillant jeune flic adepte de la moto et amateur de bière, officiait au Quai des Orfèvres avant d’être muté au commissariat central de Rouen, sa ville natale. Ce n’est pas une promotion pour lui, et on comprendra vite que son caractère affirmé et sa fougue y sont pour quelque chose. La routine de son travail quotidien est rompue par une banale, mais peu agréable (en tout cas pour les habitants) histoire de pollution criminelle de l’eau de la ville, une eau dont la couleur rose pâle ou vert émeraude à la sortie des robinets n’est pas spécialement du goût des consommateurs. Pas vraiment une affaire palpitante pour un ex-flic du 36, mais fort heureusement pour le lecteur, des meurtres qui semblent tous les deux liés à ce problème de pollution vont mettre un peu de piment dans l’enquête.



Promoteur immobilier assez louche et carrément antipathique, élus locaux concernés par les questions de l’eau et les terrains constructibles, mais aussi chef d’entreprise manipulateur, autant de personnages secondaires dont certains pourraient bien jouer un rôle central dans la pollution des sources approvisionnant la ville. Très vite nous devenons familiers des nappes phréatiques, du karst de Haute Normandie et des bétoires, ces trous qui se forment dans les terrains calcaires et dans lesquels se déversent les eaux de pluie qui alimentent les sources qui vont permettre d’obtenir, après traitement, l’eau potable de certaines de nos villes.



Pour agrémenter l’histoire, notre sympathique flic va rencontrer une séduisante hydrogéologue surnommée « la princesse du karst », qui apparaîtra bientôt comme étant reliée à cette histoire d’eau de différentes façons. Une rencontre qui permettra d’ajouter à l’intrigue policière une dimension autre que celle de l’enquête ou de l’hydrogéologie.



Si l’action est privilégiée dans le récit, celui-ci est tout de même émaillé par les réflexions personnelles du lieutenant Paul Kubler, qui au fil des chapitres finissent par dessiner un narrateur ouvert et bon enfant, le contraire du flic torturé par des états d’âme et des problèmes personnels insondables : « Mon retour en Normandie fait au moins plaisir aux amis, qui viellent à maintenir mon moral au-dessus de la ligne de flottaison. Hier, ils ont embarqué mes papilles assoiffées dans une soirée houblonnée, direction les Flandres. Blonde, ambrée, brune. Simple, double, triple fermentation. Une pinte, deux pintes, trois pintes... C’est comme compter les moutons, sauf qu’on se réveille avec une gueule de bois. Bien qu’éméché, j’avais eu la présence d’esprit de laisser ma Honda devant le bar et mon casque au taulier ».



Comme attendu dans tout polar qui se respecte, le suspense devient, dans les derniers chapitres, de plus en plus prenant et le dénouement de l’intrigue offre son lot de surprises propre à nous surprendre et à satisfaire l’attente des lecteurs les plus exigeants.



Au final, Karst est un livre sympathique, qui permet de passer un agréable moment de détente tout en apportant une foultitude d’informations intéressantes sur un domaine très méconnu du grand public, l’hydrogéologie. Normal, quand on sait que l’auteur est géologue et travaille sur la protection des nappes phréatiques de Haute-Normandie !
Lien : https://www.un-polar.com/201..
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Karst

Histoire intéressante, on apprend beaucoup de choses sur les zones de captage d'eau peut être même un peu trop d'informations qui nuisent parfois à la lecture du roman (après tout, il ne s'agit que d'un roman et non un documentaire !). Personnages intéressants. Par contre, le dénouement est un peu trop simpliste.
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Karst

Êtes-vous sûr de l'eau que vous buvez ? Lorsque vous aurez lu ce polar écolo signé David Humbert, vous ne regardez plus jamais votre robinet comme avant.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Karst

Rouen. Paul Kubler a voulu jouer, il a perdu. Sanction immédiate. Du 36 le lieutenant est envoyé à Rouen, sa ville natale, où les ouvriers d’EuroGaz ont prévu une manifestation. Au même moment les robinets de la ville crachent une eau colorée. Kubler va enquêter sur cette affaire qui sera plus complexe qu’il ne l’imaginait.



Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le karst. Dans le cadre de son enquête le narrateur s’applique dans le premier tiers du roman à convoquer tous les intervenants directs (service des eaux de la métropole, hydrogéologues, Agence régionale de santé, Bureau de recherches géologiques, etc.) ou indirects (promoteur, élu, chef d’entreprise) liés au réseau karstique de la région, et par là même à la distribution de l’eau potable. Il va de soi que le lecteur n’ignore rien des bétoires et autre turbidité des eaux - nous vous laissons le plaisir de les découvrir - aidé en cela par les explications des spécialistes - l’auteur « travaille depuis quinze ans à la protection des nappes phréatiques de Haute-Normandie ». Fort heureusement Kubler - qui patauge pas mal « Je ressors de là le crâne farci par ce cours magistral…» tout comme le lecteur - va profiter de quelques entractes lorsqu’il visite ses parents et participe à la surveillance discrète d’une manifestation. Puis des événements beaucoup plus sérieux (assassinats) vont offrir une respiration au récit - tout en coupant celle des victimes - et activer une solide intrigue - * nous ne conseillons pas à nos lecteurs de bondir en bas de chronique pour découvrir un élément de celle-ci qui nous a paru dérangeant - jusqu’à son dénouement. Entre temps, nous apprendrons qu’une déclaration d’utilité publique semble être au cœur de l’affaire. [...]

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2017/04/remonter-a-la-source-karst-david-humbert.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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