David Lagercrantz

Certes, ce n'est pas de Stieg Larsson, et en même temps pour ceux qui n'ont pas suivi, il est mort depuis plus de dix ans...il n'écrira plus jamais rien, c'est désolant mais c'est un fait! Je ne vais pas rentrer dans le débat commercial contre artistique parce que je suis lucide: la littérature est un art commercial comme tous les arts; demandez aux maisons de disques, d'éditions, aux galeries d'arts...

Que vaut le roman? Et bien honnêtement je craignais bien pire:la reprise de ces personnages atypiques me paraissait périlleuse mais je trouve que l'auteur a respecté l'esprit des personnages, l'intrigue est crédible, elle colle à l'actualité et à l'emprise technologique d aujourd'hui... Un bon polar selon mes goûts, le plaisir de retrouver Lisbeth la hackeuse torturée et Blomkvist le journaliste incorruptible sur les traces des héritiers du cruel Zalachenko pour venir en aide à la veuve et à l'orphelin autiste.

Par contre la couverture est une horreur! Moi qui aimait tant les couvertures noires et sang et le principe de l'illustration glauque et fascinante mais toujours douloureusement belle des Actes Noirs d'Acte Sud...déçue.

Comme tout un chacun je me posais la question : Allais-je aimer cette suite écrite par David Lagercrantz ? Réponse : oui j'ai adoré ! Un début un peu lent et, enfin, apparaissent Mikael Blomkvist, Erika et Lisbeth Salander parmi les nouveaux protagonistes de cet opus. Frans Balder, savant et génie informatique est assassiné devant August, son petit garçon autiste. Avant d'être tué Frans a contacté Mikael Blomkvist ... et bien sûr quand il est question de hackeurs, Lisbeth n'est pas loin.

Pour moi, cette suite est réussie, dans la lignée des trois premiers tomes. David Lagercrantz ayant reçu l'aval du père et du frère de Stieg Larsson les remercie en fin de volume.

À quand la suite ? À lire !

Visuellement la couv' reste bien dans l'esprit de la trilogie de Stieg Larsson, le titre par contre est nettement plus quelconque que les précédents ; mais bon ce sont là des points de détail.



La première surprise vient du style de David Lagercrantz, au plutôt devrai-je dire de l'absence de style, il s'intéresse au fond de son intrigue plus qu'à la forme. Du coup son écrit a quelque chose d'impersonnel alors que chez Stieg Larsson on sentait une écriture qui venait du coeur et des tripes (ce qui n'empêchait pas certaines lourdeurs stylistiques). On s'y fait mais la transition est surprenante !



Un récit moins engagé aussi, il faut dire que parfois la pensée hautement socialisante de Stieg Larsson avait parfois tendance à la stigmatisation abusive. David Lagercrantz concentre son récit sur ses personnages, son intrigue et les thèmes abordés, sans chercher à faire le procès des supposés travers la société suédoise (il y en a certainement qui sont bien réels).



Là encore dans le traitement des différents thèmes abordés (intelligence artificielle, autisme, respect de la vie privée sur internet, espionnage industriel...) on sent que l'auteur a fait un gros travail de recherche, par contre il aurait pu se montrer plus concis dans la restitution et l'intégration des éléments techniques dans son intrigue. En clair le déballage technique est parfois assommant (trop de didactique tue l'intérêt) !



Au niveau des bonnes surprises on trouve le duo constitué par Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, l'auteur est resté plus ou moins fidèle à l'esprit que leur avait insufflé Stieg Larsson. A ce titre on s'inscrit, fort heureusement, clairement dans la continuité avec cependant quelques évolutions (sans doute peuvent elles se justifier par les années qui ont passées). Nul doute que ça a dû demander à David Lagercrantz un sacré boulot pour s'approprier les personnages sans les dénaturer.

On trouve aussi d'autres personnages déjà croisés dans la trilogie de Stieg Larsson, je citerai notamment Erika Berger, la rédactrice en chef de Millénium et amante de coeur de Mikael, Jan Bublanski et sa collègue Sonja Modig, mais aussi Zalachenko, absent mais pourtant omniprésent.

Bien entendu vous croiserez aussi bon nombre de nouveaux personnages dont le plus marquant restera certainement August, un petit garçon autiste savant qui développera une relation particulière avec Lisbeth. Sans oublier le méchant de service, le mystérieux (pas tant que ça en fait) Thanos.



L'intrigue est intéressante et bien menée mais n'apporte rien de franchement nouveau au genre, à croire que l'auteur a voulu jouer la sécurité en restant dans les jalons posés par son prédécesseur. Classique certes, mais ça n'empêche pas quelques belles trouvailles çà et là. Dommage quand on sait que l'une des grandes forces de la trilogie de Stieg Larsson est son côté novateur.



L'intrigue est abordée sous plusieurs points de vue (pas uniquement Mikael et Lisbeth) ce qui en soi est plutôt une bonne chose. Par contre le rythme imposé peut surprendre, ici tout se joue en quelques jours (dans les précédents opus les enquêtes s'étalaient sur plusieurs mois). Le point positif évident est que la lecture n'en est que plus prenante. En contrepartie, si on ne maîtrise pas parfaitement les règles de l'art (et c'est le cas de David Lagercrantz qui signe là son premier roman), certains raccourcis ne sont guère crédibles et certains aspects de l'intrigue sont rapidement prévisibles (surtout quand on a lu la trilogie de Stieg Larsson).



Pour ma part j'ai trouvé que l'ensemble tenait bien la route malgré les bémols exprimés plus haut, si le bouquin n'avait pas été estampillé Millénium je lui aurai sans hésitation un point plus. Aussi agréable soit il à lire on ne retrouve pas la griffe (ou peut être devrai-je dire l'âme) de la trilogie de Stieg Larsson.
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Tout aussi prenant que les 3 premiers tomes,David Lagercrantz a bien su rester dans le même ton que Stieg Larsson.

J’ai attendu la sortie de ce roman avec impatience pour finalement perdre le peu qu’il me restait durant ma lecture. J’ai beaucoup de mal à croire que beaucoup de personnes ont pu dire que ce livre était à la hauteur des précédents.



Tout d’abord, le livre traîne horriblement en longueur pour ne mettre en place qu’un scénario très prévisible en fin de compte. Comme si cela ne plombait pas suffisamment le lecteur, l’auteur en rajoute avec une multitude de fausses données médicales et scientifiques qu’ils distribuent au fil des chapitres comme des vérités générales. C’est à se demander s’il a seulement pris la peine de faire des recherches avant d’écrire son livre.

Pourtant, tout cela démarrait bien puisque le livre reprenait ce qui avait le succès de ces prédécesseurs : un scénario qui s’appuie sur des faits de société et sur l’actualité.



Malheureusement, cela n’aura pas suffi à me séduire…
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Pour une suite postume, je trouve que l'esprit est bien respecté. Peut-être même un peu trop une volonté de rester collé aux personnages. Une intrigue qui va piano, mais qui explose dans le bouquet final.

Vraiment pas déçu, mais si ce n'est pas le meilleur. Souhaitons une belle suite, maintenant que le flambeau est transmis.

Lorsqu'en pleine nuit Mikael Blomkvist reçoit un appel téléphonique d'un chercheur dans le domaine l'IA qui lui demande de venir chez lui pour lui confier des informations importantes, il n'hésite pas une seconde et se précipite vers ce qu'il pense être un bon scoop qui devrait relancer Millenium.

Avant de vous donner mon avis, je tiens à vous informer que je n'ai pas lu les 3 tomes précédents et que j'ai uniquement vu le film américain inspiré du 1er tome dont je ne me souviens presque pas.

Dans ce contexte, j'ai bien apprécié cet ouvrage. Le suspens m'a tenue en haleine de bout en bout. Mon seul souci : les noms des personnages en suédois que j'ai pas mal mélangé au début (à la lecture, je m'en sors mais à l'écoute, j'ai plus de mal). L'histoire est bien menée, je ne me suis pas ennuyée. Je n'arrive pas à trouver de points négatifs mais malgré tout ce n'est pas un coup de coeur. La voix du lecteur est agréable mais elle ne m'a pas transportée comme cela arrive parfois.

En bref : pas mal.

(ancien Parisien Place d'Italie) Habitant Mont de Marsan depuis 2007, je travaillais à Bordeaux, 1h20 de trajet le matin, un peu plus le soir(qui a dit que les parisiens étaient fous ?) j'ai dévoré les trois premiers tomes, oui pour le style, la forme, on peut toujours être critique, mais j'ai dévoré ces trois tomes sans m'en apercevoir. J'ai été frustré par l'arrêt brutal de cette série et par la bataille entre la compagne de Stieg Larson et la famille de celui-ci, tout d'abord, j'ai abordé ce livre avec une arrière pensée, et puis la magie a fonctionné et je l'ai lu avec le même plaisir. Je pense que j'ai retrouvé tous les ingrédients qui m'ont scotchés aux précédents. merci

Comme beaucoup aussi, j'avais été frustrée après le 3ème tome, de savoir qu'il ne pourrai malheureusement pas y avoir de 4 ème.... Puis j'ai été enthousiaste à l'idée qu'un autre l'écrive ....Comme beaucoup je pense , j'avais peur d'être déçue. Quelle responsabilité vous avez eu sur les épaules Mr Lagercrantz ! parcequ'il faut le dire, Stieg larson... ce n'est pas Mr tout le monde , et il a quand même un style inimitable ! Ce n'était donc pas gagné d'avance...

Alors ? David Lagercrantz était il à la hauteur pour écrire la suite de la trilogie du génie et regretté Stieg larson ?

je dis Oui. ( désolée je ne suis pas talentueuse dans le suspens...)



Bien sur, ce n'est pas Stieg larson, mais le 4ème tome est à la hauteur des autres, avec même un peu plus d'émotions, notamment grâce à un nouveau personnage enfant et le lien qu'il a avec notre chère Lisbeth. On s'attache au personnage d'August dès le début ainsi qu'à ses parents, on s'inquiètre pour eux, on s'inquiète pour Mikael, pour Lisbeth, pour Andrei ... bref, on vit les choses avec eux. L'auteur maîtrise aussi bien le suspens dans le sens où il passe à une autre situation avant qu'on sache la fin de l'autre... puis revient dessus plus tard.

Seul petit bémol ... pas assez de Lisbeth et Mikael ...

Petite réjouissance concernant la fin : l'auteur ne boucle pas la boucle et nous laisse l'espoir qu'il pourrait y avoir un 5ème tome ....

Je ne peux pas concevoir la fin de Millénium ... pas encore

Merci David Lagercrantz pour ce cadeau que vous nous faites à nous, orphelins de Stieg larson.

J'avais dévoré la trilogie Millénium. Honnête polar sans grande surprise. Un peu déçue.

Signé David Lagercrantz, un nouvel auteur, le tome 4 de Millénium assure haut la plume la relève de Stieg Larsson.
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Malgré ce changement d'auteur qui en a rebuté plus d'un à lire ce quatrième tome parmi mes connaissances, je me suis plongé dans cette nouvelle histoire sans trop y prêter attention et, il faut dire que je n'y ai pas vu énormément de différence dans la narration. Peut être est-ce mon côté bon public qui ressort mais voici déjà un point qui ne m'a vraiment pas empêché d'apprécier ce livre.



L'histoire commence avec Frans et August, son jeune garçon autiste de huit an qu'il n'a pas vu depuis plus d'un an et dont. Il a décider de se reprendre en main, et de s'occuper de son fils tant délaissé jusque là et le sortir de son lieu de vie, chez sa maman et son fiancé "l'enfoiré Lasse Westman".



En parallèle, nous retrouver notre ami Mikael Blomkvist, la star du journal Millénium. Du moins il l'était avant. Maintenant, on dit de lui, sur les Une des autres journaux, qu' "il manque de discernement et dépasse les bornes dans ses articles". Cela en est même au point d'entendre dire que "le vieux bandit par excellence, HansErik Wennertström, que Blomkvist aurait poussé, au bout du compte, à la mort, bénéficia d'une légère vague de sympathie." De plus, les actionnaires du journal souhaitent un changement total de politique et d'arrêter de faire des reportages de profondeur pour des articles plus léger ce qui amène notre très cher Blomkvist a remettre en question sa carrière quand un coup de téléphone va tout changer...



Une bonne intrigue qui se lit avec une grande facilité et très rapidement. Je dois tout de même avouer que ce tome ne m'a pas autant accroché que les trois premiers avec lesquels je ne pouvais pas lâcher les livres.



Il reste tout de même un livre sympa à lire.

ien sûr, Steig LARSSON n’est pas l’auteur de ce nouvel opus. Bien sûr, la sortie de Millénium 4 est un coup marketing ! Mais avouez tout de même qu’on est bien content de retrouver Mikael Blomkvist et l’ineffable Lisbeth Salander. Sans parler de Sonja ou d’Erika !

Le style de David Lagercrantz est moins incisif que celui de Larsson, mais reste précis et minutieux, ciselé même. Pour un roman policier, n’est-ce pas les qualités qu’on attend chez un auteur ? Le soin du détail, la vigilance inquiète, la traque du moindre indice trop explicite ? Et bien Lagercrantz s’en sort plutôt pas mal ! D’autant qu’il était attendu au tournant par des détracteurs déterminés et bien armés. Alors bravo pour avoir repris cette série solidement boulonnée dans la culture populaire mondiale, comme peut l’être Harry Potter, ou Da Vinci Code.



Ceux qui recherchent l’ambiance des précédents opus, passez votre chemin sans regret. Millénium 4 n’est pas fait pour vous. Ceux qui au contraire s’attendent à trouver des personnages qui ont évolué, qui ont muri, qui en somme ont dix ans de plus, et bien n’hésitez, foncez, vous ne serez pas déçu par Millénium 4.



Ce que j’ai aimé ou pas dans ce Millénium 4

L’intrigue est à mon sens le point fort du livre. Lagercrantz a fait du bon boulot. Il prend son temps pour poser l’histoire, pareil à un maniaque de l’orfèvrerie, pièce après pièce, personnage après personnage, enfin arrive l’enfant (dont je ne piperai mot). Pour ne rien vous cacher, je pense que Lagercrantz a dépassé Larsson sur ce point. Ce qui rendait les précédents opus remarquables tient en un mot : style. Ici, le style est juste efficace, sans décorum ou crânerie, pas de divagation non plus ! Le style est au service de la seule intrigue.
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Alors celui là est le meilleur des quatre.

Agréablement surprise car je ne voulais pas le lire étant donné que ce n était pas l auteur original qui l a écrit.

Mais dès les premiers chapitres on est apés , tout y

est Lisbeth et sa dualité, Mickael plus percutant que jamais.

Donc je ne trahirai pas l histoire et vous encourage tous et toute vivement à lire ce dernier tome ( qui laisse une belle porte ouverte) et pour ceux d entre vous qui n ont pas encore entamé le premier à ne pas se laisser décourager par le début trop chronologique et généalogique car le meilleur reste à venir.....

Je trouve que ce livre n'est pas une suite mais plus tôt une revisite car même si il y a une intrigue qui va impliquer Mickeal Blomvist et Lisbeth Salander. Il y a les mêmes problèmes à chaque début d'une tome ; c'est le faite le journal Millénium est en crise et aussi tous les problèmes qui vont s'enchainer par la suite. Il intègre plusieurs personnages comme l'ancien tuteur de Lisbeth ou l'enquêteur Bublanski.

Ce qui est différent par contre, c'est que l'auteur à développer le personnage de la soeur de Lisbeth. Elle va être dans un complot qui est la continuité du père Alexander Zalander. Ce qui prouve que David Lagercrantz à encore creuser la vie de Lisbeth et sa passion pour le piratage informatique. On remarque bien que Lisbeth et sa soeur ont subis un traumatisme mais qu'elle avait prise deux directions différentes. L'une à suivie le chemin de son père qui représentait un rôle fort alors que sa mère n'était qu'une faible pour elle. Alors que Lisbeth malgré ses air de méfiance, elle a une vigilance extrême envers les gens mais qui veut que le gouvernement soit juste et arrêter les complots.

J'ai apprécié également le rôle de Auguste qui à vue son père se faire tuer et en plus qui est autiste ce qui compliquer la tâche. Je trouve qu'Auguste et Lisbeth sont semblables car le petit garçon est un génie en mathématique et Lisbeth à cette passion aussi. D'une autre part qu'il est muré dans le silence et que Lisbeth est légèrement associable. Avec la mort de Fast Balder et sa mère qui est accro à la drogue avec un beau-père peu recommandable.

Tous ces éléments vont faire qu'Auguste soit comme d'une certaine manière. Un autres point commun qui les lie, c'est leurs regard car il est cité dans plusieurs passage que le regard d'Auguste est noir et troubler les gens jusqu'à les rendre mal à l'aise ; ce qui rappelle vaguement le regard de Lisbeth quand elle est énerver.

Je voudrais dire aussi que le personnage de Lisbeth est un peu changer car par les dialogues, j'ai l'impression qu'elle n'est pas comme dans les trois tomes précèdent. Elle parait plus sociable dans quelque passage même si elle reste holster envers les gens. Il y a également Mickael Blomkvist qui reste paraitre par apport à la trilogie de Stig Larsson qui selon moi reste les meilleurs. J'ai remarqué qu'au moment d'actions, l'auteur écourte la description des événements ce qui me paraît dommage car ça aurait permis de nous faire imaginer la scène.

Pour conclure, j'ai envie de dire que Millénium 4 : Ce qui ne me tue pas est un bon roman, non pas comme une suite ressembler vraiment à Stig Larsson mais un livre qui est agréable et l'intrigue nous plonge directement dans le contexte de l'histoire.

Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans une telle galère ? La lecture de Millénium 4 a vraiment été un enfer pour moi. Déjà si je me fie à mes critiques des 3 précédents tomes de la série (OK, elles étaient réduites à leur plus simple expression mais à l'époque, en 2012, j'avais pour excuse celle de débuter sur Babelio), mon enthousiasme avait été décroissant mais alors là, j'ai atteint le fond du gouffre...



Il est vrai que les deux personnages principaux sont attachants et si j'aime la toile de fond, à savoir l'histoire de Blomkvist et de Salander, j'ai détesté tout ce que l'auteur a brodé autour, c'est-à-dire tout ce qui concerne l'espionnage informatique, les services secrets, les divisions de la police suédoise. Beaucoup d'intervenants dont certains avec une double identité ont fait que dans cette histoire, j'y ai perdu mon latin, ou plutôt mon suédois... Dans ce monde d'intelligence artificielle, j'ai apprécié qu'un peu d'humanité soit apportée par August, l'enfant autiste et j'ai aimé aussi les réflexions du début du roman sur le journalisme. le reste est réservé aux amateurs de langage binaire, aux fans de mathématiques, d'algorithmes et de physique quantique. Désolée pour moi, c'est un 4/20, et je fais une croix sur le tome 5, c'est certain.

Du coup, niveau roman policier, je trouvais Stieg Larsson bien plus efficace, haletant et prenant. Dans le cas de ce tome 4 de la saga Millenium : Ce qui ne me tue pas de David Lagercrantz, on a toujours une longueur d’avance et le scénario est un mélange de déjà-vu-cliché (aussi il ne pique pas la société Suédoise comme le faisait Stieg Larsson). Par contre, on retrouve les personnages et « l’ambiance » de Millenium et ça se lit bien.
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Mikael Blomkvist est à nouveau dans la tourmente pour sauver son magazine d'actualité Millénium. La revue doit à nouveau se battre pour sa survie, des tractations financières ont lieu pour trouver les finances qui permettraient de la sauver. C'est dans ce contexte que Linnus Brandbell contacte Mikael pour lui faire part de son inquiétude à l'égard de son mentor, Frans Balder. Mais Mikael ne semble pas intéressé du moins jusqu'à ce soit Frans Balder qui lui demande de le rencontrer. Ce chercheur en intelligence artificielle vient de rentrer en Suède après avoir travaillé aux États-Unis dans la Silicon Valley. Mikael se rend au rendez-vous mais il ne pourra jamais échanger avec Frans qui se fait quasi assassiné sous ses yeux. Mikael est lancé sur l'affaire...



Mon avis : Vous vous souvenez du slogan de Canada Dry ? Et bien c'est pareil ! "ça ressemble à ... mais ça n'est pas..."



Attention, le livre est bien écrit. Il y a une vraie histoire et une intrigue qui se tient. Mikael est toujours un excellent enquêteur et surtout, Lisbeth est de retour. Mais la Suède de Stieg Larsson n'est pas là.



Il y a des trouvailles intéressantes : Lisbeth et le petit Angus sont le duo le plus improbable qui soit. Le très jeune autiste et Lisbeth vont s'apprivoiser et se découvrir au milieu des tirs et des poursuites. Cependant, l'auteur fait de Lisbeth un croisement entre la hackeuse de génie et un Jack Bauer en grande forme. Mais pris dans la lecture, cela reste plausible.



Je suis dure parce que c'est Millénium et que fatalement la comparaison doit se faire. Il ne s'agirait pas de Millénium, je trouverai ce livre réussi. J'ai aimé le lire mais j'en attendais plus. Cependant, je ne suis pas déçue de l'avoir lu bien au contraire.



Si vous êtes un(e) puriste de la trilogie, limite extrémiste de la patte Stieg Larsson, passez votre chemin.



Si vous aimez lire des bons policiers ou des thrillers, lisez le, vous passerez un bon moment.
Lien : http://pendantmapause.canalb..

Acheté dès sa sortie ... je ne pouvais pas rater le nouveau roman de la série Millénium ..



Après un début un peu lent, avec un Mikaël Blomkvist démotivé et Millénium racheté par un concurrent qui veut lui faire perdre son âme au nom de la rentabilité, on retrouve rapidement le rythme haletant qui a fait le charme des premiers romans de la série ...



Lisbeth est bien là elle aussi, à peine assagie ...



Une scénario un peu faible, compensé par une belle brochette de personnages et des histoires entrecroisées ...



Bref, les personnages prennent du poids tout au long de cet opus et c'est de bon augure s'il devait y avoir (j'espère) un cinquième volet ...
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Voilà, voilà, voilà, je l’ai lu. Je le voulais, je l’ai eu et lu…



Forcément, ayant littérairement dévoré la trilogie de Stieg Larsson et ayant été complètement bluffé par ces trois bouquins, mis à part le sort funeste de l’auteur qui leur avait donné une aura particulière, j’avais vraiment envie de retrouver Lisbeth et Mikael. C’est chose faite.

Bon soyons francs, même avec le plus grand des talents, je ne m’attendais pas aux mêmes émotions. Il faut être juste un peu clairvoyant, quand une œuvre est reprise par un autre auteur il manquera toujours un petit (ou un gros) quelque chose, or en l’occurence après le coup de maître de la trilogie, c’était réellement une gageure. Et quand bien même, je crois que Larsson en personne aurait eu du mal à écrire une suite aussi forte que les précédents. Car la boucle était bouclée, les “méchants très méchants” arrêtés ou entretués et les “presque bons” récompensés ou acquittés.

Il fallait être sacrément gonflé ou carrément inconscient pour s’atteler à une telle reprise (ou une suite, c’est selon), et donc David Lagercrantz a osé, adoubé par une partie de la famille Larsson, mais pas toute. Je n’avais lu aucune critique, aucun commentaire, pour me faire ma propre opinion et me voilà devant mon écran à vous livrer mon sentiment.



Après une mise en route assez accrocheuse et des retrouvailles avec les héros dans chacun de leur univers, on s’installe avec le gros pavé en mains. Puis, de chapitre en chapitre, on en vient à se dire : mais où nous emmène-t-il ? Ce n’est pas mal écrit, on retrouve l’ambiance des précédents, mais ça prend une allure plutôt pépère, et il manque vraiment quelque chose… Et ce “quelque chose” c’est au bout de 300 pages (quand même) que ça arrive, et c’est la folie de l’écriture qui nous manquait tant. Au bout de 300 pages, ça devient enfin plus rapide, plus haletant, plus prenant… Il ne reste plus alors que 200 pages pour tout boucler, ce qui est certes suffisant mais un peu juste.

J’ai eu l’impression par moment dans ces 300 premières pages de relire les mêmes passages, comme s’il était nécessaire que chaque protagoniste en sache autant que les autres, et ça m’a quand même gêné. J’aurais bien aimé être emporté par le maelström d’action, de violence, de rebondissements qui m’avait tant plu précédemment…

Il reste au bout du compte un livre plutôt agréable, qui aurait gagné à plus de “concentré” et moins de pages. David Lagercrantz se réserve avec la fin de ce quatrième opus, la possibilité de faire sans doute d’autres “suites”. Reste à savoir si l’engouement qu’a suscité la sortie de ce livre, n’aura pas été trop douché par la déception relative qui l’accompagne, et si les lecteurs prendront goût au retour …, de la vengeance … , du fils de …



J’ai passé un bon moment, et avec les réserves que j’avais émises au début de ma critique, je ne rejoindrai, ni les cohortes de « justiciers-pourfendeurs-de-l’inconscient-qui-voulait-se-mesurer-au-maître-et-qui-a-échoué-lamentablement », ni celles des « adorateurs-de-l’homme-qui-a-osé-et-réussi-avec-tant de brio ».



3 étoiles parce que c’était franchement un sacré défi…