David Lagercrantz

Intéressé par decouvrir l'histoire d''AlanTuring, j'étais impatient de lire ce livre. J'ai été déçu par une écriture peu attrayante qui m'a laissé totalement à côté. J'ai l'impression d'avoir survolé l'Histoire avec un grand H. Que je me suis ennuyé....

Pour cette deuxième affaire, l'auteur n'a pas lésiné sur le soin apporté à l'écriture tout comme à l'intrigue. J'ai vraiment apprécié retrouver les personnages découverts dans Obscuritas, ils sont toujours aussi attachants et intrigants, aux personnalités travaillées et à la pugnacité délectable.



L'enquête nous plonge dans la disparition passée d'une femme, 14 ans auparavant. Son mari, qui n'a jamais fait son deuil, croit l'apercevoir sur une photo de vacances et va alors demander à nos chers Rekke et Vargas de faire la lumière sur cette réapparition surprenante.

C'est addictif et très prenant, les pages se tournent à toute vitesse.



L'auteur a su s'inspirer de faits réels et de problématiques sociétales (comme la crise bancaire des 90's ou la lutte des oligarques contre le KGB) pour bâtir un récit aux fondations solides dans lequel il ne laisse aucun répit ni à ses personnages ni au lecteur. Son imagination semble sans limite et le réalisme époustouflant en fait quelque chose de si crédible, c'est maîtrisé à la perfection. Réalité et fiction se mêle avec beaucoup d'harmonie au cœur d'un texte captivant et terriblement bien écrit.



C'est fluide à souhait et malgré la complexité et les nombreux arcs narratifs qui s'entremêlent, je me suis laissé embarquer dans la vie des protagonistes, charmée par la tournure des évènements.

L'auteur s'attèle à nous démontrer que certains crimes peuvent avoir des répercussions insoupçonnées sur l'existence de nombreuses personnes. Tout s'imbrique à la perfection et la fin se montre grandiose.



C'est une véritable réussite que je ne peux que vous conseiller de dévorer rapidement.

David Lagercrantz est décidément un auteur à suivre, un génie du polar nordique à la plume ciselée irréprochable, capable de livrer des thrillers de haute voltige.

Je suis en général un fana des romans "noirs" scandinaves. Mais là, je n'ai pas vraiment accroché. J'ai trouvé que l'intrigue tournait en rond. En effet on suppose assez vite pourquoi la victime a été massacrée. On tourne ensuite en rond sur l'implication des autorités gouvernementales. Je vais quand même essayer de lire la suite "Memoria" parant du principe que les personnages et l'intrigue devraient être plus crédibles.

Je suis une grande fan de la première trilogie Millénium écrite par Stieg Larsson et j'ai eu beaucoup de mal à laisser tomber les personnages. Quand David Lagercrantz a repris la série, j'étais à la fois heureuse et sceptique. La fille qui devait mourir sera le dernier que je lirai 😒



L'auteur nous embarque en Suède où le corps d'un sans-abris est retrouvé dans les rues de Stockholm. La médecin légiste est intriguée, pas de papiers d'identité, seulement un numéro de téléphone dans les poches du défunt : celui de Mikael Blomkvist. Tout fait penser à une overdose et pourtant, la médecin n'y croit pas... Avec l'aide du journaliste, elle va enquêter afin de confirmer ses soupçons de meurtre... 👀



Ah, il n'y a pas à dire, on est loin des trois premiers livres de Stieg Larsson. Tout en substance, en nuances et où presque chaque point était développé pour mieux nous immerger. Il faut cependant être honnête, la tâche de David Lagercrantz n'est pas aisée. Reprendre une série avec toutes ses spécificités, son succès me paraît un défi de taille. En toute sincérité, j'ai oublié les tomes 4 et 5. Tandis que les trois premiers me sont mieux restés en mémoire 🤔



Il m'a été difficile de me replonger dans les vies de Lisbeth et de Mikael. Je ne savais plus ce qu'ils avaient traversé. Je ne savais plus où ils en étaient. J'ai aimé l'enquête que nous propose l'auteur, comme une sorte de diversion, si je puis dire. Ça m'a permis de ne pas me sentir trop perdue aux côtés de Lisbeth et de Mikael. Ce meurtre déguisé en suicide est intrigant. La plume de l'auteur est fluide et bien qu'elle manque de développement, c'était plutôt agréable à écouter 🎧



Voilà pour les point positifs. Par la suite, j'ai commencé à me perdre dans les explications un peu trop... politiques que l'auteur sert au lecteur. J'ai eu du mal à faire le rapprochement entre le sans-abris (un ancien sherpa) et tout le toutim politique.

En dehors de ça, j'ai trouvé les personnages sans relief, si fades comparés à ceux que Stieg Larsson avait créés. Je n'ai pas réussi me (ré)attacher à eux. Sans parler du fait que je trouve les personnages beaucoup trop nombreux pour cette intrigue. On se perd 😵



La guerre que se livrent les deux sœurs ne m'a pas convaincue. Au contraire, elle m'a ennuyée. Leur motif de discorde est tellement absurde, à mes yeux. Certains passages m'ont paru beaucoup trop faciles.

Je ne peux même pas dire que ç'a été un plaisir de retrouver Lisbeth et Mikael tant on ne les reconnaît pas. À vrai dire, je n'en attendais pas grand-chose mais je suis quand même déçue. L'impression qu'on avait de nouveaux personnages avec le passé des « vrais » ne m'a pas quittée pendant toute mon écoute 😞



En bref, une déception mais comme toujours, je vous invite à vous en faire votre propre avis 😌

J’avais aimé les suites faites par l’auteur, de Millénium et plutôt apprécié le premier tome des aventures de Hans Rekke et Micaela Vargas. Je ne peux en dire autant de celui-ci qui a pourtant quelques pages vraiment prenantes mais encore une fois, une fin rocambolesque avec un Holmes et Moriarty, les deux ennemis perpétuels, là Rekke et Moravia.

Hans a donc un pouvoir de déduction comme Holmes et on peut dire que la fliquette Micaela est son Docteur Watson. Drogue aussi, maitrise de soi, combattant à main nu et bien sûr justicier et à la fin, un net clin d’œil à Sherlock qui est plutôt sympa. Alors, il y a un peu de Poutine, de technologie pour le côté moderne, mais pour les personnages, c’est très semblable.

Une photo montre une femme à Venise, Claire Lindman, et celle -ci serait la femme de Samuel, dont le corps aurait pourtant été retrouvé brûlé et l’identité confirmée par l’ADN des années auparavant. Il s’avère que cette femme travaillait pour un groupe important détenu par l’ennemi juré d’Hans, Gabor Moravia, le méchant de chez méchant. Il s’ensuit une enquête qui part dans tous les sens, mêlant la politique et la finance et surtout les proches d’Hans qui va devoir sortir de sa léthargie due aux opiacés. Un monde de brutes, d’intérêts, pas un pour rattraper l’autre.

Il m’a manqué de l’humour, de l’empathie, le « je ne sais quoi » qui en fait un bon roman. Je l’ai lu et je vais l’oublier aussi vite.

Un thriller bien construit, assez crédible, autour de la personnalité d'un réfugié afghan, assassiné en Suède. Rien de vulgaire la dedans, pas de violence directe, pas de sexe.

Mais je n'ai pas totalement accroché avec le tandem d'enquêteurs, un peu froids, un peu lointain.

La fin rattrape un peu un démarrage poussif.

Dans ce 2ème opus on retrouve le tandem Hans Rekke et Micaela Vargas dont on avait fait connaissance dans "Obscuritas". Je précise tout de même que ce livre peut se lire indépendamment.



Juin 2004 à Stockholm, Micaela vit chez Rekke. Celui-ci n'est pas au mieux de sa forme, toujours en proie à son addiction aux médicaments et dans une phase dépressive. Quant à Micaela, elle est en vacances. Lorsque Samuel Lidman vient les voir avec une photo récente d'une personne ressemblant énormément à sa femme alors que celle-ci est morte depuis 14 ans, notre duo se remet en selle, loin de soupçonner que cette enquête va fortement impacter leur vie privée.



J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ces 2 personnages principaux auxquels je m'étais déjà attachée en lisant le 1er opus. Dans ce tome, ils ne sont pas épargnés par leur famille respective, entre autre... Manipulations en tout genre, petites et grosses magouilles, trahisons, assassinats, tout est bon pour arriver à ses fins. Le récit est très rythmé. On bascule d'une situation à l'autre, c'est une partie de ping-pong, ou d'échecs, devrais-je dire, si je veux être en accord avec l'histoire. La fin, ouverte, laisse supposer une suite.



J'ai retrouvé un peu de Sherlock Holmes chez Hans Rekke. Quelques vagues similitudes, une lointaine ressemblance, sûrement accrues dans cet ouvrage par l'introduction du personnage de Morovia, ennemi juré de jeunesse de Rekke, qui m'a un peu rappelé Moriarty dans ce rôle.



C'est un thriller puissant, efficace, maîtrisé, captivant, un vrai page-turner avec lequel j'ai passé un très bon moment. J'ai hâte de lire le 3ème opus.

De nouveaux personnages arrivent dans le monde du policier : l’enquêtrice Micaela Vargas, policière ambitieuse et obstinée qui devra s’allier à Hans Rekke, psychologue talentueux mais tourmenté.



Dans ce roman, l'auteur mentionne l’existence avérée de prisons secrètes américaines pour des individus accusés de terrorisme après le 11 septembre disséminées dans le monde.

Heureusement je n’ai pas acheté cet opus qui n’a rien à voir avec les livres de feu Larsson ! Style façon mode d’emploi, intrigue improbable, personnages sans nuances relevant plutôt de l’archétype (la très méchante, l’affreux islamiste, la chercheuse dévoyée, les jumeaux-miroirs etc…) et par dessus tout une héroïne qui a perdu ce qui la rendait attachante, devenue bête de foire qui encaisse les coups. Bref, c’est bavard, besogneux et si j’ai eu l’honnêteté de finir ce livre avant d’écrire cette critique négative , je regrette le temps perdu…

J'ai dû persévérer dans ma lecture de Memoria jusqu'au deux tiers du deuxième tome de la série Rekke & Vargas avant de vraiment me laisser entraîner dans cette enquête. Un scénario dans lequel s'entremêlent pendant plusieurs chapitres la crise financière des années 1990 en Europe, les liaisons dangereuses entre l'oligarchie russe, les anciens du KGB et de hauts fonctionnaires suédois peu scrupuleux, le racisme, le trafic de drogue et les problèmes liés à l'immigration.



Un récit parfois nébuleux qui foisonne de détails, d'intrigues entremêlées, d'allers-retours entre de nombreux personnages qui semblent avoir peu de liens entre eux. Même Vladimir Vladimirovich (Poutine) fait partie des criminels impliqués dans cette histoire géopolitique des années post-URSS. Jusqu'à ce que l'action finisse par prendre enfin son élan, que se développe un certain suspense débouchant sur un dénouement sans grande surprise.



Le binôme Hans Rekke et Micaela Vargas forme toutefois un couple improbable d'enquêteurs plutôt intéressant, en décalage de milieu social, un peu selon le modèle Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander dans la série Millenium. Pas surprenant que David Lagercrantz s'en soit inspiré pour mettre en scène une jeune policière ambitieuse d'origine chilienne et un brillant psychologue et pianiste suédois tourmenté « qui comprend tout, mais a du mal à l'expliquer ».



En finale, un troisième tome est annoncé de la bouche même d'un personnage féminin qui fait son apparition soudaine :



« — J'ai entendu parler de vous, professeur Rekke. Et aussi de vous, Micaela, ajouta-t-elle sur un ton d'excuse. Vous savez résoudre les problèmes, dit-on, et je me trouve embarquée dans une histoire des plus étranges, avec en effet... mon ex-mari. Je viens d'apprendre quelque chose d'insensé. Pardonnez-moi d'avance : cela va ressembler à un vrai roman policier.



Rekke jeta un coup d'oeil à Micaela et sourit aimablement à la dame.



— Je trouve que c'est un bon début, dit-il tandis que sa jambe gauche se mettait à tressauter. »



J'y ai tout de même appris qu'en « 1975, une réforme avait été mise en oeuvre dans l'école suédoise, dans le but de rendre l'écriture plus facile à lire et dépouillée des ornements inutiles. Les g, par exemple, ne devaient pas être liés à la lettre suivante, pour éviter les boucles. »



Né à Stockholm, David Lagercrantz est journaliste et écrivain. Il est l'auteur de la biographie de Zlatan Ibrahimović, footballeur suédois d'origine bosnienne, et du thriller Indécence manifeste (Actes Sud, 2016), l'histoire du mathématicien Alan Turing qui a déchiffré le code secret des nazis lors de la Seconde Guerre mondiale qui inventa la première « calculatrice électronique » et anticipa l'intelligence artificielle.



Lagercrantz a acquis sa renommée mondiale en imaginant les tomes 4, 5 et 6 de la série à succès Millénium de Stieg Larsson avant de publier Obscuritas (Harper Collins, 2023), le premier volet de la série policière mettant en scène Rekke et Vargas.



Merci aux éditions Harper Collins France pour le service de presse.



Au Québec, vous pouvez commander votre exemplaire sur le site leslibraires.ca et le récupérer auprès de votre librairie indépendante.





Originalité/Choix du sujet : ****



Qualité littéraire : ***



Intrigue : ***



Psychologie des personnages : ****



Intérêt/Émotion ressentie : ***



Appréciation générale : ***


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L’an dernier, j’ai fait la connaissance d’un nouveau duo atypique : Hans Rekke & Micaela Vargas. L’un est un petit génie de l’observation mais souffre d’un état maniaco-dépressif, l’autre est une flic zélée dont le frère est un malfrat influent et violent. Leur binôme surprenant a brillamment relevé un premier défi (dans « Obscuritas », on s’en souvient ici). J’étais donc très heureuse de les retrouver cette année, grâce à HarperCollins que je remercie d’ailleurs au passage !



Cette fois, c’est un veuf éploré qui sonne à la porte du duo (littéralement, puisque les deux protagonistes sont amis et vivent ensemble !). Il est en possession d’une photo de son épouse prise à Venise, alors même qu’elle est censée être décédée depuis plusieurs années ! Au premier coup d’œil, il semble à Rekke que c’est bien la morte qui déborde de vie sur ce cliché… Mais, sans ses doutes, Rekke ne serait pas Rekke, et il replonge dans une phase dépressive qui exaspère Micaela, qui envisage de déménager. Ni l’un ni l’autre ne poursuivent vraiment l’enquête avec assiduité, Rekke parce qu’il est trop occupé à sombre, Micaela parce qu’elle préfère se concentrer sur un moyen de faire tomber son dealer de frère. Jusqu’à ce qu’un nom tout droit sorti du passé de Rekke ne fasse surface dans leurs investigations. Ce vieil ennemi réveille chez Rekke l’instinct et le besoin de vérité. Le duo reprend du service, mais cette fois, il y a de lourds enjeux politiques et financiers, et des menaces sérieuses qui les concernent tous les deux…



Autant je m’étais très vite immergée dans le premier volet pour ensuite souffrir d’une baisse de rythme, autant cette fois, ce fut l’inverse ! J’ai eu un mal fou à entrer dans le récit, trop lent, trop brouillon, trop dispersé. Mais j’aime bien Rekke & Vargas, alors je me suis accrochée. Et tout finit enfin par s’emballer, même si je reconnais que ça n’arrive que fort tard dans le roman. La résolution est crédible, même si, en l’absence de son pouvoir financier et familial, il y a peu de chances que Rekke serait parvenu aux mêmes résultats. Ce décalage de milieu social entre Rekke et Vargas est d’ailleurs très intéressant, les personnages étant sans aucun doute l’atout de l’histoire. Malgré tout, je reste relativement partagée en ce qui concerne cette lecture. J’ai aimé le fond, mais j’ai un peu subi la forme. Ce qui ne m’empêchera probablement pas d’avoir envie de suivre de nouvelles aventures, si un jour il y en a !
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Comment expliquer la présence de Claire Lidman sur une photo de vacances prise récemment à Venise ? Ha, c’est ce que vont essayer de comprendre Micaela Vargas et Hans Rekke.
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Tout d'abord merci à Babelio et HarperCollins pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique



Jamal Kabir, arbitre de football va être assassiné à l'issue d'un match.



Très vite, Giuseppe Costa va être arrêté pour ce meurtre avec preuves à l'appui. Dès vidéos le montre en train de menacer Jamal



Micaela Vargas, une jeune policière d'origine chilienne va être intégrée à l'équipe chargée de l'enquête. Elle a grandi dans le même quartier que Giuseppe, un milieu défavorisé et violent, il lui sera donc facile de pouvoir s'infiltrer et mener ses interrogatoires.



Connaissant Giuseppe depuis longtemps, elle ne peut pas pas croire qu'il ait pu commettre un tel acte, et veut à tout prix le disculper, ce qui est loin de plaire à ses supérieurs, devenant gênante elle est écartée de l'enquête. Elle va pourtant continuer ses investigations de son côté accompagné de Hans Rekke un brillant psychologue mais dépendqht de certains démons....



Au fur et à mesure de leurs recherches ils vont se rendre compte que ce meurtre se trouve relié à des actions menées par la CIA en lien avec les talibans. Quel était donc le vrai profil de Jamal Kabir et quel rôle a-t-il joué dans cette affaire?



Un roman policier que j'ai trouvé assez complexe avec des passages traînant en longueur.



L'enquête reste toutefois intéressante et on s'attache aux personnages.

Les talibans sont d'abjects et sanguinaires fanatiques, c'est un fait. Qu'ils haïssent à ce point la musique et les musiciens, au point de persécuter et d'assassiner ces derniers, je l'ai découvert via ce polar...



Un arbitre de foot assassiné en Suède après un match : était-il vraiment celui qu'il semblait être ? Quelles zones d'ombre cachait son passé ? Une flic issue d'un quartier populaire et un psy d'un milieu plus favorisé, mais avec quelques problèmes personnels, vont joindre leurs efforts pour tenter de résoudre ce meurtre.



Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une récente opération masse critique. Hélas, en toute honnêteté, je ne peux pas dire avoir été conquis par l'intrigue, les personnages, le rythme. Ce n'est guère enlevé et les personnages, assez caricaturaux, sonnent un peu faux. Je trouve néanmoins que le dernier tiers de l'histoire sauve un peu le récit, en redonnant de l'intérêt à une enquête qui patinait plutôt. Et dans laquelle la CIA ne sort pas grandie (on récolte ce qu'on sème, ceci dit) ...

Le Suédois David Lagercrantz met en scène un duo d’enquêteurs puise dans la géopolitique des années post-URSS pour construire son intrigue.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..

Un cinquième tome de la saga "Millenium" efficace et qui tient ses promesses en termes d'action, de violence, de secrets, de tension psychologique. Lisbeth Salander reste une anti-héroïne tourmentée à souhait et dont le pouvoir d'attraction demeure puissant au fil des tomes.



Pour moi David Lagercrantz est un digne successeur stylistique de Stieg Larsson, ayant compris comment ce dernier structurait sa narration, et respectant l'esprit de l'écrivain disparu. Mon seul regret est de constater que la relation entre Lisbeth et Mikael Blomkvist tend à se distendre ; elle se délaie de plus en plus, les deux protagonistes se côtoyant à peine dans l'action.



Je passe toujours un bon moment d'évasion avec un roman "Millenium" entre les mains. C'est une littérature noire qui oscille entre le thriller et l'enquête policière, dans un entre-deux assez caractéristique.

Découvert dans le cadre de la masse critique, j'étais contente de retrouver l'auteur David Lagercrantz, connu pour avoir donné une suite à la saga suédoise Millénium.



Obscuritas est centré sur le meurtre sauvage d'un arbitre de football d'origine afghane. Alors que tout porte à croire que le meurtrier est le père d'un jeune joueur, la policière Vargas est d'emblée sceptique. Ses doutes sont encore plus importants après sa rencontre avec un éminent psychologue, Rekke, un observateur hors pair. Jusqu'où leurs investigations vont elles les mener?



Le duo d'enquêteurs est assez improbable, entre un éminent psy bipolaire, mélomane et bourgeois, ancien professeur à Stanford, et une jeune enquêtrice inexpérimentée, entêtée, issue de quartiers défavorisés. Le récit aborde des thèmes graves tels que le fanatisme des talibans et leurs méthodes d'un autre temps, les services secrets américains, les "prisons of Darkness", véritables lieux de torture créées par les américains au lendemain du 11 septembre. Si le personnage de Rekke est bien travaillé, celui de Vargas est plus insaisissable. Les personnages périphériques sont nombreux ( trop à mon goût), le rythme est plutôt lent pour un polar, quelques digressions qui n'apportent pas grand chose au récit et des parties à la limite de l'ennui. Quelques grosses ficelles aussi, mais une intrigue suffisamment intéressante pour donner envie de connaître le dénouement.



Une lecture en demi-teinte me concernant. Dommage! le sujet a du potentiel et le duo Rekke/Vargas est intéressant.

Le roman "Memoria" de David Lagercrantz est le deuxième volet des enquêtes de Rekke & Vargas, qui sont plongés dans une intrigue politico-financière. L'intrigue tourne autour de la disparition de Claire Lidman, une femme à double nationalité anglaise et suédoise, qui avait été déclarée morte en Espagne il y a 14 ans. Cependant, elle réapparaît récemment sur une photo prise à Venise, ce qui suscite des questions.



Micaela Vargas, l'un des enquêteurs, est obsédée par cette affaire et se demande comment Claire peut être réapparue après sa prétendue mort. L'inspecteur Kaj Lindroos enquête sur cette affaire depuis des années et ressent des zones d'ombre dans l'histoire. Il s'agit d'une enquête qui a marqué sa carrière.



Hans Rekke, un ancien professeur de Stanford, est également impliqué dans l'enquête. Il a un talent pour remarquer les moindres détails, à la manière de Sherlock Holmes, mais il est actuellement sous l'emprise d'opiacés et traverse une période difficile de sa vie.



L'enquête révèle que Claire avait des relations avec une société d'investissement hongroise liée autrefois au KGB et au crime organisé en Union soviétique. L'intrigue se développe sur fond de crise bancaire et de bataille politique.



Le roman explore également la vie personnelle des personnages principaux, notamment les problèmes familiaux de Rekke, inquiet pour sa fille, et les menaces qui pèsent sur Vargas de la part de son frère. Je ne me suis pas attachée aux personnages.



Je trouve le récit pesant, avec des passages parfois obscurs qui entrainent une perte de la cohérence de l'histoire. Cela nous éloigne de l'expérience immersive à laquelle nous devrions nous attendre en plongeant dans l'intrigue. De plus, l'auteur aborde différents sujets de manière brusque, sans transition, ce qui nous laisse dans le flou et nous exclut du récit. L'ensemble devient redondant et monotone.



L'intrigue met beaucoup de temps à réellement se mettre en marche. J'ai perdu le fil, je me suis perdue dans cette histoire. Ce n'est pas pour moi "Le roi du Polar 2023" !
Lien : https://www.purple-rain.fr/

Apres Obscuritas, voici le 2eme volet des enquêtes de Rekke & Vargas. On plonge ici dans une intrigue politico-financière d’envergure qui va mêler la vie personnelle de notre duo à l’enquête que leur confie Samuel Lidman : retrouver sa femme Claire, pourtant décédée 14 ans plus tôt.



C’est en épluchant les relations professionnelles de Claire, qu’un nom va tirer Rekke de sa torpeur maladive, celui son ennemi de jeunesse, un homme puissant et machiavélique qu’il sait capable de tout pour obtenir ce qu’il convoite. Mais cette enquête, n’est pas le seul objet de préoccupation de notre duo atypique. Rekke est inquiet pour sa fille et Vargas est menacée par son frère.



David Lagercrantz nous offre un thriller puissant et captivant sur fond de crise bancaire et de bataille politique. L’enquête réserve son lot de surprises mais c’est sur ses personnages qu’il pose sa variable d’ajustement et le suspense n’en est que plus fort. Car Rekke, malgré ses exceptionnelles qualités d’observation, possède un état mental a géométrie variable, et doit supporter un frère manipulateur, une mère castratrice, et une fille immature. Vargas est partagée entre devoir et famille, et Gabor Morovia est le personnage le plus intrigant, celui qu’il vaut mieux ne pas croiser sur son chemin.



Avec des personnages parfaitement profilés et une intrigue à tiroirs qui nous plonge dans la crise bancaire des années 90, l’auteur a fait de Memoria un page turner efficace et haletant.



Je remercie @harpercollinsfrance pour ce SP

Il est sûrement très difficile de prendre la suite de l'écriture d'un autre auteur surtout apres le succès fulgurant des 3 premiers tomes de Millenium. De plus, j'imagine que Lagercrantz n'a pas voulu prendre de risque et a voulu maintenir les personnages clés de Stieg Larsson aussi authentiques que possible. Mais pour nous lecteurs, c'est plutôt ennuyant. Pendant 3 tomes Mickael Blomkvist va enquêter sur différentes affaires et pendant 3 tomes Lisbeth Salander va pirater et chercher à se venger. Il n'y a aucune évolution des personnages.

C'était peut-être le tome de trop...