David Petersen

Brillante revisitation du genre, la série apporte un souffle toujours renouvelé à la fantasy, soutenu par un dessin précis et réaliste.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..

L'histoire de ces souris guerrières est très sympathique. Malgré son trait qui donne l'apparence d'une BD jeunesse, et le fait qu'elle soit parfois classée dans ce rayon, elle est tout a fait plaisante pour les adultes. Cette histoire d'aventure contient les classiques, tel que le voyage des petites souris en foret, des combats âpre, des rebondissements ! Le trait jeunesse et l'utilisation de souris donnent un aspect beaucoup plus doux a l'histoire que des BD comme le château des animaux.

Dans ce volume, on retrouve des souris des trois tomes précédents auxquelles on a raconté un conte dans leur enfance.

Ces contes ne dépareilleraient pas dans un recueil de Perrault et Grimm.

Ce sont de jolies histoires, morales, qui développent un peu plus l'univers des souris.

Les illustrations sont très belles, avec des styles différents pour les 6 histoires. J'ai beaucoup aimé le travail sur "Baldwin le brave", car ce sont des marionnettes qui sont dessinées, avec les fils et les articulations.

En bref, un volume qui conclut joliment la plongée dans le monde des souris de Petersen.

Dans ce volume, l'auteur opère un retour en arrière et revient sur la légende de la hache noir : comme elle fut forgée, transmise, perdue et retrouvée. Et comment Leam en a hérité.

Cet opus a le goût des légendes tristes, car la mort est fort présente. Ce qui ne retire rien à la qualité de la narration.

C'est avec plaisir que je retrouve le monde des souris et la Garde.

Ce tome suit directement le tome 1. On y retrouve les mêmes personnages. L'histoire se corse un peu politiquement parlant.

Le monde des furets est particulièrement beau.

La survivance de la légende de la Hache Noire est très intéressante et émouvante.

Le monde des souris croisé avec une société médiévale. On suit la Garde, chargée de protéger les souris des carnassiers qui veulent les manger. Sauf que dans ce tome-ci, le fléau n'est pas un prédateur, mais un traître, l'une des leurs.

Plein d'aventures, cette BD se laisse lire avec plaisir et à tous âges.

A priori, il y a 3 tomes + 1 tome bonus. J'aurai plaisir à tous les lire.

Je me suis laissée convaincre (encore une fois) , et ne le regrette pas.

Joli album aux couleurs d'Automne où

La Légende de la Garde, nous fait découvrir le petit peuple des Souris

qui vont se battre courageusement pour défendre Lockhaven.



De preux chevaliers, valeureux, dans un Monde Médiéval où la fourberie

tient sa place autant que dans celle des humains.



Ils ont également leur héros légendaire "la hache noire" et vont démêler

un sombre complot au risque de leur vie.



Très bel album , aux couleurs magnifiques

et les aventures sont à suivre avec les autres saisons.

Quel plaisir d'enfin découvrir l'histoire de ces petites souris et la belle prose. C'est tout un univers qui est crée, cela se ressentira d'autant plus dans les bonus. Elle sont petites, il y a plein de prédateurs qui rôdent dehors, la vie n'est pas facile, mais elles sont organisées, font au mieux même si ce n'est pas forcément idéal, et elles ont la Garde.

Dans cette Garde, il y a notamment Kenzie, Saxon et Lieam, mis sur la piste d'un marchand trop imprudent par leur chef Gwendolyn. Ces souris revêtues de capes savent se battre et protègent les citoyens et les villes. Mais elles vont déjouer un complot plus lourd et complexe. Voilà qu'alors que la survie et même trouver la nourriture nécessitent déjà beaucoup d'efforts qu'elles se retrouvent pour la première fois à combattre entre elles, quelle tristesse, cela permet néanmoins de déterrer une vieille légende.

Nous allons donc dans ce tome suivre nos vaillantes souris et découvrir ce riche univers. C'est Gallimard qui nous édite cela, de l'héroïc fantasy, dans un temps moyenâgeux et incertain, mais avec des petites souris. L'auteur est David Petersen. Son art de la narration fait des merveilles, le lecteur est investit à fond dans sa lecture.

Aujourd'hui, elles s'offrent une nouvelle vie, encore plus accessible voire une petite immortalité en arrivant en numérique.

Le graphisme est superbe, il contribue aux émotions ressenties, les souris sont très bien détaillées. Nous sommes immergés dans l'action, dans l'univers. David Petersen nous dit quelques mots au début, avant chaque chapitre on a un mot pour nous parler de la situation, toujours très bien écrit, avec comme un petit poème ou chanson déclamée, et une petite souris en illustration. Au cours de notre aventure, nous avons des cartes, etc.

Chaque chapitre a un sous-titre. Il y a un épilogue et des annexes pour encore plus s'immerger dans l'univers.

Bonne nouvelle aussi, nous finissons le morceau d'histoire entérinée dans cet album, mais sommes totalement conquis et avec l'envie de continuer à suivre leurs passionnantes aventures.

Je n'avais pas vraiment de doutes mais un grand oui pour ces petites souris que je vous encourage à découvrir vous aussi si ce n'est pas encore fait.

Prolongez votre lecture des "Legendes de la garde" par ces trois petits contes moralistes.



La chouette au grand cœur : une chouette se prive de tout confort pour accompagner son amie souris en fin de vie.

Harper a l'oreille attentive : cette petite souris voyageuse apprend avec patience et curiosité le langage de tous les animaux.

Bastian loup solitaire : jeune souriceau, il a bravé l'interdit et a mis en péril ses amis.



J'adore le graphisme et l'univers de David Petersen mais je suis un peu déçue par le manque d'épaisseur de ces trois contes qui ne dépassent pas les 8 pages avec une moralité certes positive mais un peu convenue tout de même.

Cette critique se rapporte aux quatre volumes de la série de bande dessinée « Légendes de la Garde », que j’ai lus dans l’ordre de leur publication.



« Des héros insignifiants, une intrigue insignifiante, et pourtant il arrive à en faire une histoire », c’est ce que j’ai dit en lisant cette bande dessinée, et M’sieur Raton, qui l’a beaucoup aimée, a trouvé ça très péjoratif, alors que ça n’était pas l’intention. J’ai probablement moins apprécié cette lecture que M’sieur Raton, ce qui m’a fait prendre conscience que je ne suis pas sensible aux livres qui sont avant tout centrés sur la création d’un univers. C’est peut-être pour cela que je n’ai jamais réussi à lire [[[Le Seigneur des Anneaux]]] (même si je ne désespère pas), alors que M’sieur Raton adore ce livre.



Bon, après ces considérations personnelles, il serait bon que je commence enfin à parler du livre. Il est donc question de tout petits héros, d’une histoire plutôt ténue, et pourtant, avec seulement cela, David Petersen arrivé à créer une grande fresque aux accents d’épopée.Car la série des Légendes de la Garde est une bande dessinée basée sur la création d'un univers, un peu comme Tolkien a créé ses Terres du Milieu, et non sur une histoire ou sur des personnages. D'ailleurs, l'impression de déjà vu (ou lu pour être plus exact) n'est jamais loin tant cette histoire reprend sans les modifier les codes des épopées héroïques.

Mais l’intérêt et la grande réussite de cette série n’est pas là mais dans les dessins et l’univers graphiques. Comme pour beaucoup de lecteurs, c’est la couverture, entraperçue dans les bacs de la bibliothèque de mon village qui m’a amenée à emprunter et lire ce livre (presque toute ma famille Raton a fait de même, c’est pour cela que j’aime bien laisser traîner quelques temps les bd empruntées sur la table du salon). Trois petites souris avec des épées minuscules (enfin, proportionnées à leur taille) et un regard fier et farouche écartant de belles feuilles d’érable aux couleurs automnales. Un mélange de douceur (dans les couleurs, dans le décor) et de caractère (dans le regard et le geste déterminé des souris), cette couverture est un résumé parfait du livre, qui est un alliage parfaitement équilibré entre ces deux contraires. Le meilleur exemple de cela est une vignette dans le premier tome , où les méchants partent assiéger les gentils. Ils sont harnachés en conséquence, leur chef fait une déclaration à la Poutine (« Il faut aux Territoires un chef unique, qui garantisse sécurité et prospérité, qui n ‘hésite pas à chasser nos prédateurs. Un chef qui soit davantage qu’un simple garde. », chapitre 5, “L’Aube de Minuit”, p. 107-108), et on voit les souris (les méchantes, donc) traverser une rigole d’eau sur des pommes de pin, dans un paysage baigné de lumières crépusculaires et sous une pluie battante, c’est mignon comme tout...



Pas besoin d’en dire beaucoup plus. Les dessins sont d'une grande douceur, avec des couleurs un brin passées et une profusion de détails qui fait de cet univers médiévalo-celtique un endroit très agréable où se promener. C'est mignon, c'est reposant, et si je peux me permettre ce néologisme, c'est évadant. Cette bande dessinée vaut avant tout pour ses superbes dessins, tant de la nature que des villes où habitent les souris, c’est un très bel univers pour qui aime se plonger dans ces mondes qui, bien que n’étant pas idéaux, font rêver.

Avec cet ultime tome de sa trilogie, David Petersen confirme l'étendue de son talent.

Non seulement, il a conçu un univers structuré crédible autour de sa civilisation médiévale de souris et de furets, mais il est parvenu à créer un style de BD animalière anthropomorphique où les personnages principaux conservent la majorité de leurs caractéristiques animaux ; ainsi par exemple, les souris, même si elles portent des vêtements et ont une culture de type humaine, n'ont pas de mains mais bien des pattes.

Je ne vais pas ajouter aux louanges (méritées) de la beauté de l'oeuvre,et ses nombreuses qualités, mais conclure en citant l'avant-propos du regretté Terry Jones : "Fidèle à l'esprit de l'époque médiévale, la hache noire est une merveilleuse histoire. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi."

Nous retrouvons durant la saison hivernale, nos héroïnes de la Garde qui doivent faire face aux pénuries qui menacent l'existence des souris.

Nos trois gardes partent à travers les terres enneigées et hostiles.

Ils vont faire face à de nombreuses péripéties pour trouver un élixir et de quoi manger pour leur tribu.

Ce roman graphique ne perd pas de son charme comme dans le premier volume. Le graphisme est toujours aussi joli ainsi que les couleurs cette fois-ci hivernale.

Cette BD au format original nous présente l'histoire de la Garde, une horde qui protège les souris de nombreux dangers.

Nous sommes en automne, alors qu'ils sont sur une mission de routine, 3 soldats de la garde : Kenzie, Saxon et Lieam découvrent qu'un complot se trame dans la ville de Barkstone.

Une armée traîtresse marche vers Lockhaven, la forteresse de la Garde.

Une bande dessinée fantasy originale avec des souris bien attachantes.

Cependant, compliquée à lire. Les aventures de ces souris ne sont pas si aisées à suivre je trouve car on a du mal à assimiler qui est qui. De plus, avec les rappels à chaque chapitre et les extraits poétiques, cette BD ressemble plus à une BD pour adultes que pour les enfants malgré les dessins, du coup, on ne sait pas quel est le public destiné.

Ca reste cependant un livre très agréable avec des dessins très beaux et des couleurs chatoyantes qui représentent bien l'automne.

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le premier tome de cette saga. J’aurais pu emprunter celui-ci depuis longtemps, mais j‘attendais le mois de décembre afin de pouvoir profiter de cette ambiance hivernale.



Dommage que ça manquait d’un résumé du tome précédent, on en a bien un du dernier chapitre de l’automne 1152, mais ça ne retrace pas grand-chose. Heureusement, au fil des pages, les gardes nous rappellent ce qu’il s’est passé grâce à leur mission : trouver et ramener des vivres ainsi que des médicaments pour soigner Rand précédemment blessé dans les villages voisins ; c’est également l’occasion de remettre des invitations pour le sommet des chefs d’États.

Le retour ne se passe pas aussi bien que prévu : les gardes chargés de la mission tombent dans un trou… enfin seulement trois (Saxon, Kenzie et Sadie) sur cinq. Il s’avère que ce sont d’anciennes galeries creusées par les Darkheather, un clan de furet… et là, déception totale ! Le furet étant un animal exclusivement domestique et ne pouvant survivre en liberté, il est impossible que ce soit ce mustélidé.



Les dessins sont encore plus beaux que dans le précédent. Il suffit de voir l’apparence du hibou… il en va de même pour les statuts de furets ou les chauve-souris. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’attarder dessus, j’y ai pris un plaisir fou et à cause de ça, j’ai bien failli ne pas réussir à écrire ma chronique à temps.

L’histoire est top, ça m’a tenue en haleine du début à la fin : les choses se compliquent… hormis la chute dans les souterrains, il s’avère qu’il y a un traitre à la solde de Minuit dans la cité de Lockhaven. Argh ! Et puis la fin est trop triste T_T



Un second tome bien plus intéressant que j’ai adoré. Je suis ravie de l’avoir lu.
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Un recueil de petits contes, prétexte pour lever le voile sur l’enfance des héros de la trilogie. Sans poursuivre l’intrigue, ces contes foisonnent de l’imaginaire des souris pour raconter les légendes qui participent de leur univers culturel le.



David Petersen profite de la brièveté des récits pour varier la mise en scène et la manière de les illustrer. L’absence de connexion entre les contes favorise cette discontinuité visuelle.



Un livre bref que l’on referme avec le regret qu’il n’y en ait pas plus. D’ailleurs, sa publication écarte les deux derniers opus offert à l’occasion du Free Comic Book Day (édition 2016 et 2017). Une réédition augmentée ne serait donc pas de trop.

Un troisième tome centré autour de la quête de la hache noire. De nouvelles contrées, de nouvelles rencontres et de nouvelles menaces. Le monde des souris n’est pas de tout repos mais s’enrichit toujours plus au grès des nouvelles planches.



Ces dernières sont toujours aussi réussies, c’est d’ailleurs le point fort de cette série. L’intrigue n’est pas en reste bien que très classique et simple, elle bénéficie d’un traitement réaliste et mature.

Encore mieux que le premier tome. L’hiver offre tant de nouvelles perspectives scénaristiques et visuelles que cet univers à taille de souris s’en trouve intégralement renouvelé.



La garde se remet des évènements du premier tome et part en quêtes de ressources et d’alliances pour subsister jusqu’au printemps et préparer l’avenir de la communauté toute entière. Fragilisée, elle n’est pas à l’abri de nouvelles trahisons.



Les planches continuent plus que jamais de nous placer au niveau de ces souris héroïques. De sorte que l’on perçoit le danger permanent de l’environnement. Il y a une vraie maîtrise des points de vue qui insuffle tensions et dimension épique. Ne serait-ce que la manière dont le prédateur de ce tome s’introduit dans un immobilisme glaçant, son acharnement, son omniprésence, ses postures, c’est magistral ! La cité des furets rappelle les mines de la Moria du « Seigneur des anneaux », un lien supplémentaire avec la fantasy, si besoin était.



Un excellent second tome, qui ouvre l’appétit pour les prochains !

David Petersen a donné vie au monde que nous avons tous imaginé dans notre enfance. Le monde jusqu'à une dizaine de centimètres au-dessus du sol, le monde aventureux des animaux anthropomorphes de la forêt.

L'histoire est un conte classique sur la trahison et la soif de pouvoir, qui soulèvent la nécessité pour les vrais héros de se lever. L'intrigue est très basique dans ce volume. On nous présente les personnages clés de la Garde ainsi que leur monde et un peu de leur société. La Garde de la souris a été formée pour garder les frontières sûres et se protéger contre tout mal qui pourraient menacer leurs territoires. Ils tuent des serpents géants et autres créatures menaçantes, mais leur plus grande menace vient des autres souris, les rebelles, les traitres.

Lorsqu'un marchand de céréales est retrouvé mort, le garde découvre qu'il portait l'un plan détaillé de leur ville, plan censé rester secret et la course est lancée pour savoir à qui le traître avait l'intention de livrer ce secret.

L'auteur consacre une partie du premier volume à nous présenter Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde et ses personnages. Parce qu'une grande partie du volume représente la mise en scène et la construction du monde, il faut un peu de temps pour que l'histoire principale se mette vraiment en marche. Une fois que c'est le cas, cependant, l'attention de Petersen à ses personnages, leurs motivations et leurs capacités sont poussées encore plus loin.

Artistiquement parlant, c'est l'une des bandes dessinées les plus magnifiquement dessinées que j'ai jamais vues. Les détails sont incroyables et le choix des couleurs est parfait.

Bienvenue dans un monde ou les gens n'existent pas, ou l'histoire et le parcours des souris semblent refléter le XIIe siècle de l'humanité. Il y a une forteresse a garder, des méchants à traquer, des princesses à sauver et un héros mystérieux .

A partir de maintenant je n'aurais plus peur des souris , ils sont la pour nous protéger avec une épée comme accessoire :) !

Dans une civilisation peuplée de souris, « la Garde » est là pour protéger marchants et voyageurs sur les territoires entre villes et villages indépendants.

Mais quelque part, une souris voudrait prendre le pouvoir et s’opposer à « la Garde ».

L’histoire est assez simple en apparence, cependant, on se laisse petit à petit prendre au jeu de cette aventure écrite dans un style sobre et soigné.

Mais le point fort le plus évident de ce livre sont surtout ses illustrations qui donne l’impression de parcourir un parchemin représentant une geste médiévale, ou un grimoire décrivant des mondes fantastiques mais oubliés.

Au premier regard, on pourra se demander si ce livre n’est pas trop enfantin, mais, même si des enfants pourront le lire, je pense que l’écriture recèle une finesse qui est plus adaptée à un lectorat plus mûr, dût-il avoir conservé une petite part de son âme d’enfant…

C’est lors de l’annonce de l’annulation de l’adaptation des comics « Mouse Guard » par Disney et du leak d’une vidéo dévoilant le travail préparatoire que j’ai découvert cette petite série.



Dans un univers médiéval, la Garde est un corps protecteur chez les souris dont les cités sont éloignées les unes des autres afin d’assurer les déplacements et de contrer les différents prédateurs. Lors d’une mission banale, trois souris de la Garde découvrent un complot…



Un premier tome plein de charme grâce à un choix particulier : celui de nous faire découvrir le monde à travers le prisme des souris. Un changement d’échelle qui transforme une classique aventure médiévale en un récit captivant d’autant que les illustrations sont particulièrement réussies.