![]() |
L'univers concentrationnaire de David Rousset
Le peuple des camps, c'est un monde à la Céline avec des hantises kafkéennes.
|
![]() |
L'univers concentrationnaire de David Rousset
Le peuple des camps, c'est un monde à la Céline avec des hantises kafkéennes.
|
![]() |
L'univers concentrationnaire de David Rousset
Les bourreaux des camps de concentration appartiennent-ils encore à l'espèce humaine ? Les esclaves déportés sont-ils demeurés des êtres humains ? |
![]() |
L'univers concentrationnaire de David Rousset
La vie mentale de la plupart des détenus était entièrement absorbé par la hantise des nourritures. C'est précisément cette asphyxie mentale, multipliée encore par les violences des criminels, qui était le mal le plus dangereux des camps. |
![]() |
L'univers concentrationnaire de David Rousset
"Silhouettes noires et menues à la lisière du plateau, courbées sous les rafales de neige qui les ensevelissent et les découvrent tour à tour, des portent, traînent, poussent des caisses, des tonneaux, des brouettes de merde. La merde est pompée dans de grands bassins et répandue sur les jardins des S.S., à quatre cent mètres de là. Le chemin est un étroit sentier raboteux et gelé, là où les pieds dérapent. Les muscles sont tendus de fatigue. Les visages et les mains brûlent de froid. Les Vorarbeiter aboient et cognent. Sans répit, déportées par les bourrasques, les colonnes se croisent douze heures de rang." (pp. 18-19)
|
![]() |
La Fraternité de nos ruines: Écrits sur la violence concentrationnaire (1945-1970) de David Rousset
Comme vous le savez, les camps de concentration constituaient une véritable société où les SS jouaient le rôle de Dieu, mais comme Dieu, n’étaient pas directement présents dans les affaires intérieures. Toute la question du camp, comme toute l’organisation du travail, était aux mains des détenus et sous leur responsabilité
|
![]() |
La Fraternité de nos ruines: Écrits sur la violence concentrationnaire (1945-1970) de David Rousset
La mort même n’a plus d’échos à votre humanité. Les témoins sont égorgés. Il n’est plus d’acte possible. L’immensité nue est déserte. Seuls, aux horizons de la planète morte, se tiennent les chiens immobiles
|
![]() |
Les jours de notre mort de David Rousset
Les crânes sont entièrement rasés et se découvrent crayeux sous la tondeuse. Leurs formes vraies se révèlent en une surprenante bouffonnerie. Les crânes dénudés, les visages se défont et grimacent. Les hommes défilent sous de nouveaux masques, surpris et gênés, devant eux-mêmes étrangers.
|
comment s'appelle le point de rendez-vous de la flotte d'invasion