Citations de David Weber (420)
Corrélation n'était pas causalité, bien entendu, même quand elle atteignait cent pour cent. Tout bébé se nourrissait de lait avant de se mettre à marcher; ce n'était pas pour autant le lait qui lui permettait la station debout.
Depuis des millénaires, les classes moyennes donnaient un plus grand pourcentage de leurs gains à des causes charitables - surtout si on incluait dans l'équation les bénéficiaires de leurs largesses. Les gens modestes donnaient à de plus pauvres qu'eux, les riches à des institutions culturelles - musées, universités ou poéras, par exemple - dont eux-mêmes ou leurs enfants étaient les premiers à profiter. Et ils les baptisaient de leur nom.
L'histoire est jonchée des cadavres de ceux qui croyaient savoir exactement où les menait l'inévitable.
Quand on veut faire d'une pierre deux coups, il faut que les deux cibles arrivent ensemble au bon endroit et au bon moment. La patience est une vertu nécessaire.
C'est ça les partis (*politiques*) tu sais. Un moyen fantaisiste de dire "on est d'accord entre nous et, vous, vous dites des conneries."
Les crétins ! S'imaginaient-ils que porter un fusil suffisait à faire de vous un homme dangereux ?
La vengeance est une réaction en chaîne. Quand on l'exerce sur quelqu'un, on lui fournit souvent une excuse pour chercher à se venger de vous.
C'est en écoutant qu'un jeune guerrier devient un vétéran. Ça au moins, ça n'a pas changé je constate.
Pas plus hélas, que le fait que certains ne vivent pas assez longtemps pour le piger.
C'était impossible. Ils n'auraient pas dû y parvenir...personne n'aurait pu le faire – et pourtant ils l'avaient fait. Parce qu'ils étaient les meilleurs. Parce qu'ils étaient du Cadre et les samouraïs triés sur le volet de l'Empire. Parce que c'était leur devoir. Parce qu'ils étaient trop stupides, par Dieu, pour s'en croire incapables... et parce qu'ils étaient le seul bouclier qui s'interposait entre deux cents civils et la mort.
Dieu me fera savoir quand il sera temps pour moi de partir. Probablement quand mon cœur cessera de battre.
La dépense n'était pas un problème : il avait la même philosophie de l'argent que tous les enfants de cinq ans – et les politiciens - , à savoir qu'il y en a toujours à foison dans les poches de quelqu'un et qu'il suffit de s'arranger pour le faire arriver dans les siennes.
La surprise tactique la plus dangereuse de toutes, c'est celle que l'on a en découvrant tout à coup que l'ennemi a vu clair dans la manœuvre et retourné la situation.
Une réputation d'ivrogne permet d'éviter autant d'ennuis que l'être pour de bon peut en causer.
Agir intelligemment requiert des personnes intelligentes.
Puisqu'on parle de gens qui ont fait personnellement l'expérience de la stupidité crasse, je peux affirmer qu'il est possible de...remodeler une cervelle à condition de trouver le marteau adéquat. D'accord, bien sûr, il faudra un marteau un peu plus lourd pour certains d'entre nous.
Il n'a peut-être pas de talent pour la subtilité, mais il a un don certain quand il s'agit de discerner l'évidence quand on lui met le nez dedans, songea Shavarshyan, caustique. Ah non, mon bon monsieur ! Il n'est pas né celui qui cachera à Pepe Bautista un éléphant bien éclairé dans un pièce sombre, pour sûr !
Il n'est pas très sage d’être optimiste quand on fait partie du bétail.
La logique est un ingrédient très surestimé, petite. La folie a son rôle à jouer, bien qu'elle ne facilite pas le discours, n'est-ce pas ?
Le point de vue est toujours différent selon qu'on est en bas ou en haut.
Le capitaine Courvoisier avait souligné plus d'une fois que, même – et peut être surtout – s'il avait tord, un commandant ne devait jamais oublier sa « tête de pacha ». Rien ne détruisait plus vite la cohésion d'un équipage que la panique, et rien n'engendrait mieux la panique qu'un commandant ayant perdu son assurance.