Second tome, ou plutôt seconde partie du roman après La vierge guerrière : Volume 1. La séparation en deux parties est due à l'éditeur pour des soucis de rentabilité). D'un autre côté, je préfère avoir l'histoire en deux tomes, mais en français, que devoir me coltiner la version originale, que je serais bien incapable de lire...
Bazhell est désormais marié à Leena, avec la bénédiction de pas moins de deux dieux (Tomanãk et Lillinara). Non je ne spoile pas. C'était inévitable, évident et déjà dévoilé au 9/10ième par le quatrième de couverture.
Krashnark a envoyé trois entités surpuissantes d'univers ayant basculé du côté obscur (allez, des diables quoi) comme chef des goules qui du coup deviennent beaucoup plus subtiles dans leurs attaques et leur organisation.
D'un autre côté, le plan machiavélique visant à éliminer le roi s'affine.
Une seconde partie plus nerveuse, mais toujours très bavarde. Des héros prêts à mourir pour la juste cause et des actes de bravoure en conséquence. Avec la capacité de l'auteur à tout éclaircir, en long en large et en travers, on sort de cette lecture sans passages inexpliqués, sans zone d'ombre. Il faut aimer la géopolitique (fantaisiste bien sûr) et les longues explications, mais on est habitué avec cet auteur. Et moi j'aime... :-)
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Je dois vous prévenir que vous risquez d'en prendre plein la tête la première fois que vous la contrarieriez réellement. Et vous le ferez assurément. Ce n'est pas pour rien qu'elle est rousse !
Bahzell est champion de Tomanak. Et, comme tout un chacun le sait, les champions de Tomanak sont des tacticiens rusés, des stratèges chevronnés et des guerriers à qui la peur est étrangère. La première fois que Leena lui lancera un objet à la tête, il fera preuve de toutes les qualités intrinsèques d'un champion et... filera doux. Et vite.
Je n'aurais jamais cru qu'elles puissent être aussi nombreuses !
Combien de milliers ? Je sais bien que vous n'avez pas eu le temps de compter le nombre de jambes et de diviser par deux, sergent. Une approximation suffira.
On fera ce qu'on pourra. D'ailleurs si notre maître plan fonctionne, qu'est ce qui pourrait bien marcher de travers ?
L'ennemi, lâcha Bahzell. C'est pour cela que nous lui donnons ce nom.
Même le plus méfiant des poissons finit par se retrouver au fond de la barque si l'hameçon a été convenablement appâté.
Agir intelligemment requiert des personnes intelligentes.
David Weber: 2015 National Book Festival