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Citations de David Wong (38)


- Est-ce que vous comprenez ce qu'il veut de nous ?
- Mec, je pense qu'il veut se faire un putain de costard en peau d'humain, répondit Fred. En prenant la meilleure partie de chacun de nous.
- La vache, fit John, il va être magnifique !
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- Tuez-moi et brûlez mon corps. Puis brûlez cet endroit. Trouvez les autres portes s'il y en a et brûlez-les aussi. En fait, brûlez toute la ville. Juste pour être sûrs.
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Être capable de reconnaître la bonne décision plusieurs heures après avoir pris la mauvaise ? C'est comme ça qu'on reconnaît un con, les enfants.
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Tout le monde meurt. [...] Un souffle de vent, un accident absurde, une microseconde d'inattention et c'est fini. Pour toujours.
Et tout le monde s'en fout. Tu tapes, tu cries dans l'obscurité. Pas de réponse. Tu hurles contre cette injustice fondamentale et deux rues plus loin un mec regarde un match de base-ball en se grattant les couilles.
Les scientifiques parlent de matière noire, cette substance mystérieuse et invisible qui occupe l'espace entre les étoiles. Celle-ci représenterait 99,99% de la galaxie mais ils ne savent pas ce que c'est. Moi, je sais : c'est l'indifférence. La voilà la vérité : regroupez tout ce que l'on connaît et qui nous importe dans l'univers, et tout ceci ne représentera rien de plus qu'une minuscule poussière dans un océan de je-m'en-foutisme.
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Un chat de gouttière gris traversa le parking, passa devant la voiture et disparu au loin.Molly prit son élan et se jeta sur la fenêtre côté conducteur en hurlant "CHAT !!!"- et en m'écrasant les couilles au passage. Il me fallut dix minutes pour calmer la chienne et elle finit par s'endormir, blottie sur le siège passager. "John ?" Le chien péta. Je n'obtins rien d'autres d'elle durant le reste de la nuit.
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Une résurrection était presque toujours une mauvaise chose, j'avais appris ça dans les films. Pour un Jésus, on a des millions de zombis.
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Ça suffit, pensai-je. Va-t'en. Quand tu seras sur ton lit de mort, tu regretteras tout le temps que tu auras passé à attendre des gens.
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J'entendis une autre porte s'ouvrir et se refermer. Est-ce que les créatures les plus dangereuses sont celles qui utilisent les portes ou celles qui passent à travers ?
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Molly la chienne était assise au volant. Je la dévisageai pendant une bonne minute. Elle aboya, et de nouveau, j’entendis des mots.
La voix de John.
J’étais persuadé qu’on n’aurait pas pu trouver plus con que le truc de la saucisse, mais je sentais que j’étais sur le point de découvrir le contraire. Je grimpai dans la voiture et poussai Molly sur le siège passager.
Elle me regardait, inquiète. Non, ce n’était pas Molly.
On est vraiment dans la merde, Dave.
– Sans déconner, chienchien. Comment tu as fait pour les pédales ?
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C'est pour cette raison que nous craignons le zombie. Le zombie ressemble à un homme, il marche comme un homme, mange et évolue normalement, mais il est dépourvu d'étincelle. Il représente le doute qui ronge le coeur du croyant le plus fervent: malgré toutes tes jolies chansons et tes vitraux, voilà ce que tu es vraiment. De la viande titubante. Notre véritable crainte des zombies n'est pas qu'ils nous mordent et nous fassent devenir l'un des leurs. Ce que nous redoutons, c'est d'être déjà des zombies.
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Vous m'avez demandé tout à l'heure si j'étais un psychopathe. Vous feriez mieux d'espérer que je le sois, parce que le monde a été bâti par des psychopathes, des hommes prêts à envoyer des millions d'innocents au front se faire éventrer pour planter un drapeau sur un bout de terre avant d'y reconstruire des maisons, des marchés et des routes.
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Alors que nous avions descendu près de la moitié de l'escalier grinçant, je me rendis compte que nous laissions la fille prendre la tête de notre aventure dans la cave sombre, ce qui était on ne peut moins héroïque.
Je tendis le bras et, d'un geste léger, fis quelque chose qui allait changer ma vie pour toujours : j'écartais délicatement Amy et passai devant elle pour la protéger des ombres.
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Durant environ deux heures, l'insecte avança toujours dans la même direction. J'avais commencé à élaborer une théorie selon laquelle ce scarabée était une sorte d'incarnation d'un guide spirituel indien qui devait me mener vers mon destin... quand il s'arrêta.
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Toute la société est construite pour appuyer ce mensonge, et le monde entier est un bruyant spectacle de marionnettes conçu pour oublier qu'à la fin tu meurs et que tu seras probablement seul.
J'ai eu de la chance. J'ai appris ça il y a longtemps, dans une petite pièce étouffante à l'arrière d'un gymnase de mon lycée. La plupart des gens n'en prennent conscience que lorsqu'ils se retrouvent étendus sur le trottoir, luttant pour leur dernier souffle. C'est seulement à ce moment-là qu'ils comprennent que la vie est une chandelle vacillante. Un souffle de vent, un accident absurde, une microseconde d'inattention et c'est fini. Pour toujours.
Et tout le monde s'en fout. Tu tapes, tu cries dans l'obscurité. Pas de réponse. Tu hurles contre cette injustice fondamentale et deux rues plus loin un mec regarde un match de base-ball en se grattant les couilles.
Les scientifiques parlent de matière noire, cette substance mystérieuse et invisible qui occupe l'espace entre les étoiles. Celle-ci représenterait 99,99% de la galaxie mais ils ne savent pas ce que c'est. Moi, je sais : c'est l'indifférence. La voilà la vérité : regroupez tout ce que l'on connaît et qui nous importe dans l'univers, et tout ceci ne représentera rien de plus qu'une minuscule poussière dans un océan de je-m'en-foutisme.
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Vous voyez tout de suite le problème que cela pose : tout sur Terre demande une coopération dans des groupes excédant cent cinquante membres. Les Etats. Les entreprises. La société dans son ensemble. Nous sommes physiquement incapables de traiter cela. Alors à tout moment nous essayons de diviser la population de la planète en deux groupes : ceux qui se trouvent à l'intérieur de notre sphère d'empathie et ceux qui sont à l'extérieur. Les Noirs contre les Blancs, les libéraux contre les conservateurs, les musulmans contre les chrétiens, les fans des Lakers contre ceux des Celtics. Avec nous ou contre nous. Infectés contre sains.
Nous réduisons des dizaines de millions de personnes à des stéréotypes simplistes, pour qu'ils occupent la place d'un seul individu dans notre mémoire disponible. Et c'est la clé : ceux qui sont en dehors du cercle ne sont pas humains. Nous échouons à les reconnaître comme tels. C'est pour ça que vous êtes plus touché par votre petite amie qui se coupe le doigt que par les centaines de milliers de victimes d'un tremblement de terre en Afghanistan.
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L'oeil humain est l'un des tours les plus cruels que la nature ait jamais joués. Nous percevons une minuscule zone de lumière en forme de cône juste devant notre visage, et de plus celle-ci est réduite à une bande extrêmement étroite sur le spectre électromagnétique. Nous ne voyons pas à travers les murs, nous ne voyons pas la chaleur ni le froid, nous ne voyons pas l'électricité ni les ondes radios, nous ne voyons pas au loin. C'est un sens tellement limité que nous pourrions tout aussi bien ne pas le posséder, pourtant notre évolution nous a rendus tellement dépendants que tous nos autres sens ont été atrophiés. Nous avons construit une illusion folle et souvent fatale consistant à dire que si nous ne voyons pas une chose, c'est parce qu'elle n'existe pas. Quasiment tous les échecs de la civilisation remontent d'une manière ou d'une autre à cette phrase funeste : Je ne crois que ce que je vois. Nous n'arrivons même pas à convaincre l'opinion que le réchauffement climatique constitue un danger. Pourquoi? Parce que le dioxyde de carbone se trouve être invisible.
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Et je ne suis pas fou. Je sais que n'importe qui pourrait dire ça. Mais un fou ne peut pas faire semblant d'être raisonnable, pas vrai? C'est ça la définition de la folie, quand on est incapable de séparer ses idées folles des idées normales.
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John, quant à lui, restait persuadé depuis le début qu'il s'agissait d'un monstre, puisque, comme vous le savez, la situation avait été provoquée par un monstre. Il suffisait de trouver de quel type de monstre il s'agissait. Il n'en existe que deux catégories en réalité, ce que vous savez déjà si vous regardez des films d'horreur : les Reproducteurs et les Non-Reproducteurs. La créature de Frankenstein appartiendrait par exemple à la deuxième catégorie, si elle existait. C'est un monstre, un être unique, mais si vous le tuez, il disparaît. Problème résolu.
Les Reproducteurs constituent un problème bien plus important et exponentiel.
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Amy décida qu'elle était engagée dans le plus ancien combat de l'humanité : les pulsions physiques contre la dignité humaine. Elle avait l'impression que sa vessie était remplie de couteaux, mais les toilettes du bus étaient une chose qu'aucun être humain n'aurait dû être autorisé à toucher à moins d'être équipé d'une combinaison de plongée.
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-Le royaume des morts, c’est de là que tu viens ?
- Non mec. C’est de là que vous venez. C’est là où nous sommes actuellement. Cet endroit est un film d’horreur. Si le mec à côté de toi décide de te faire disparaître de ce monde pour toujours, il peut le faire juste avec un bout de métal, ou même à mains nues. Vous êtes là, tranquillement assis comme des masses et moi je peux sentir la pourriture des animaux morts baignant dans les acides de vos tripes. Vous aspirez la vie de créatures innocentes, tout ça pour tenir un jour de plus. Vous êtes des machines qui marchent grâce à la terreur, à la douleur et à la mutilation d’autres êtres vivants. Vous allez racler jusqu’à la dernière plante, jusqu’à la dernière forme de vie avant que la famine vous crève le cul. Votre obsession de repousser la mort va entraîner la disparition de tout et de tout le monde. Mecs, j’en reviens pas que vous soyez pas tous paralysés par la pure horreur de cet endroit.
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