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Critiques de David Wong (37)
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John meurt à la fin

Ce livre est complètement barré... c'est une espèce de cadavre exquis sous amphet'.

ça par dans tous les sens et on en redemande. Par contre il est très long et ne vous attendez pas à avoir une fin logique ou un début d'explication. Ou peut être dans le second tome.

Enfin, c'est percutant, drôle, disjoncté, sans queue ni tête mais drôle !

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Ce livre est plein d'araignées

Si la lecture des premières page vous transporte (oui, c'est sur, vous êtes en présence d'un génie, ça va être LE ROMAN de votre année) c'est drôle, c'est enlevé, c'est intelligent et inattendu.



Et, puis, et puis... C'est décevant, passé les 50 premières pages, le livre se délite vers du grand n'importe quoi. L'histoire ne se sauve même pas par l'application du B-A-BA des scénarios US dont les intrigues de base doivent pourtant être plus ou moins tatoué dans tout cerveau occidental normalement constitué.

La fin est tout aussi pitoyable et même l'auteur n’assume pas en nous intimant sur la page de garde ;"sérieusement, les gens, ne lisez pas ce bouquin". Il est des fois où l'ironie tombe si près de la vérité que la tentative d'humour devient pathétique.



Bon, j'ai expurgé ma déception. Mais l'auteur m'énerve car il a vraiment du potentiel, son style est très rare et son humour pointu. Il lui faut juste être capable d'inventer une bonne histoire.
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Ce livre est plein d'araignées

« Ce livre est plein d’araignées » est une œuvre complétement décalée, parfois loufoque, parfois sombre qui capte rapidement notre attention de lecteur impressionnable. Cette histoire de monstres fait suite à celle de « John meurt à la fin » premier opus du surprenant David Wong.



John (qui n’est donc pas vraiment mort à la fin) et Dave disposent de pouvoirs leur permettant de percevoir des phénomènes surnaturels, à l’inverse des autres habitants de leur jolie petite ville de confidentielle, qui il faut le dire, ressemble plutôt au berceau des ténèbres. Nos deux compères doivent, cette fois-ci, lutter contre une armée d’araignées qui ont une fâcheuse tendance à prendre possession du corps des gens en s’installant tranquillement dans leurs bouches. Tout commence d’ailleurs lorsque Franky, flic du quartier, débarque chez Dave après avoir entendu des bruits suspects.



« Je relevai la tête et pour la deuxième fois, j’essayai d’avertir Franky et pour la deuxième fois, j’échouai. L’araignée descendit sur sa poitrine et, d’un bond, se nicha dans sa bouche. Franky battit l’air et tomba en arrière, se cognant la tête contre sa voiture. Il porta les mains à sa bouche, haletant, étouffant, convulsant. Je reculai et retombai sur mon cul. »



On se sent très vite absorbé par l’univers burlesque de ce petit chef d’œuvre. On oscille sans cesse entre la peur, le rire et l’étonnement. Les deux personnages principaux sont attachants (on a vraiment envie qu’ils sauvent leurs fesses), cyniques et plutôt très malins. Tout au long d’une intrigue qui s’avère palpitante, on suit donc alternativement les personnages de Dave, de John, d’Emy (la petite amie de Dave) et de Molly (le chien) dans leur épopée peuplée de « zombies ».



En définitive, si vous aimez les histoires fantastiques ou se mêlent angoisse et humour, ce livre est fait pour vous. Attention, arachnophobes s’abstenir…
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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John meurt à la fin

Fatiguant. Ça part bien, comme un pote qui fait 2 fois le tour d'un rond-point en criant "tournez manège!!!"... mais au bout de 400 pages c'est lassant comme si le pote faisait 20x le tour... dommage, plus court ça passait
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Ce livre est plein d'araignées

3.5/5 : J'avais adoré John meurt à la fin et voilà l'équipe qui revient pour Ce livre est plein d'araignées : est-ce que la suite est meilleure ou non, réponse en direct live !



Alors je dois vous avouer que même si j'affronte quotidiennement des araignées (la campagne...), elles me font réellement flipper; j'ai voulu (par curiosité morbide) enlever la jaquette de ce livre et j'ai eu cette sensation caractéristique qui fait que j'ai failli lâcher ledit objet : la frousse, la chocotte ou encore une mini crise cardiaque. N'enlevez surtout pas cette jaquette !!! Je vous aurai prévenu !



Après la première frayeur, je me plonge toute guillerette dans ce roman pour découvrir la suite des aventures de John (il n'est pas vraiment mort au final : le titre du premier livre ment !) et de son ami Dave. Si la folie du premier était communicative, fraiche, originale et loufoque; celle du deuxième tome s'essouffle sensiblement mais cela reste un bon roman. Je vous rassure : vous ne lâcherez pas ce livre jusqu'à la fin !



J'aime les zombies donc je devais adorer ce roman d'après la quatrième de couverture et je peux vous dire que je l'ai aimé : les personnages sont dingues, l'histoire est dingue, l'écriture est dingue (oui j'ai décidé de ne même plus faire l'effort de trouver un autre qualificatif dinguesque). J'ai vraiment ri tout le long de ce livre et j'ai passé un moment terrible et hilarant. C'est vraiment passionnant cette faculté de l'auteur à raconter quelque chose de complètement fou et cinglé (ah si j'ai trouvé un autre qualificatif) tout en gardant le fil conducteur de son histoire.



En définitive, ce livre est DINGUE (mais dans le bon sens du terme) !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Ce livre est plein d'araignées

Aussi bien le titre de ce roman que la jaquette qui l'emballe l'annonce, ce livre n'est pas pour les arachnophobes... et mon Dieu, je le confirme ! Moi qui adore me faire peur en lisant, moi qui kiffe vraiment le frisson déclenché par le suspense, l'angoisse et oui, même les scènes gore (thrillermaniaque disent certaines !), là, j'avoue que je n'ai pas toujours apprécié. Car s'il y a bien une chose que je déteste : les araignées. Et les serpents. Voilà, je viens de mettre le doigt dessus, je crois que je les déteste plus qu'elles me font peur. Au début de ce roman, je sentais les petits cheveux sur ma nuque se hérisser, prélude désagréable aux vagues incontrôlables de frissons et de dégoûts qui m'envahissaient.



Mais il faut dire aussi que ce cap du début de roman passe rapidement grâce à l'imaginaire de David Wong qui surpasse très vite la réalité. Ses araignées à lui deviennent très vite des choses plus monstrueuses, bien trop grosses et trop cannibales pour coller avec l'image honnie.



Et puis surtout, ce qu'il nous raconte est tellement déjanté et tellement prenant qu'on en oublie notre phobie pour dévorer ces pages les unes après les autres. C'est un excellent page-turner, Même dans sa construction, les têtes de chapitres appellent à poursuivre. Il découpe son roman en x heures, puis y minutes avant 1) l'attaque, 2) le massacre du sanatorium (dans lequel est enfermé Dave) 3) le bombardement de [Confidentiel], la ville où tout se passe et qu'on a pas le droit de connaitre, car mieux vaut pas !



La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Ce livre est plein d'araignées

Je ne sais pas trop où classer ce livre car il est un mélange réussi de plusieurs types de littérature. En effet, il y a un brin de surnaturel, un brin d’horreur, un de burlesque, un peu de science-fiction. Cela aurait pu donner quelques choses de fouillis et pas très agréable à lire, il n’en est rien.



Moi, qui suis assez arachnophobe j’ai réussi à tenir le choc mais c’est vrai que les descriptions des bestioles et autres zombies sont … heu… comment dire ? peu ragoutantes. J’ai été un peu déroutée au début car il y a pas mal de personnages à suivre et je ne voyais pas où j’allais. Je me posais beaucoup de questions, mais je n’ai pas lâché et j’ai bien fait . C’est sûr que c’est pas une histoire banale et que c’est un livre particulier, ça part parfois dans tout les sens mais justement on a furieusement envie de connaître la suite.



Je n’ai jamais lu d’autres livres de l’auteur apparemment un autre livre est paru avec quelques personnages en commun. Cela dit, ça ne gène pas pour la lecture celui-ci.



Un livre particulier mais que je ne regrette pas d’avoir lu



VERDICT



Si vous n’aimez pas les zombies, les araignées , les épidémies et la science-fiction ce livre a peu de chance de vous plaire. Si en revanche, vous aimez les histoires gores et déjantées alors procurez-vous le sans plus tarder.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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John meurt à la fin

Ce livre est trop-too much, il a tout les défauts des livres américains contemporains (où il en faut qu'on en aie pour son argent....) ... Et avec une intention de 'il faut absolument sortir du lot' qui ajoute de la lourdeur et du trop à du déjà-trop.

Trop long, trop de monstres (c'est un livre monstrueux dans beaucoup de sens du terme), trop de folies qui s'enchaînent sans arrêt. C'est très dommage, trop dommage, trop de dommages, parce que l'auteur a un certain style, sa folie pourrait être amusante (si mieux dosée).... En 300 pages resserrées, en enlevant plein de choses on aurait eu un livre super dynamique, entraînant de bout-en-bout et amusant. Vraiment, je le pense.

Autre problème, et non des moindres : celle du sens. A quoi ce monstrueux livre sert-il ? Quel message ? Si c'est un simple divertissement c'est un échec pour moi et enfin... bon... je sais pas... Mais du coup je ne mets que deux étoiles parce qu'en fait pas grand chose ne ressort de ce trop-plein, qui me laissera juste cette impression un peu sale...

Dommage.
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John meurt à la fin

Voici mon avis en vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=9_H4e6D3gwM
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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John meurt à la fin

En lisant le résumé de ce livre, j'ai sincèrement eu peur. Écrire un livre déjanté nécessite à la fois de la folie mais aussi une grande maitrise afin de permettre au lecteur de garder un fil conducteur. Et je peux vous dire que David Wong a toutes les qualités pour cela.



Son livre a été pour moi un grand moment d'euphorie : entre détails fantaisistes, maladies mentales certifiées, monstres "imaginaires" (?) et sauce soja; le lecteur aura tous les ingrédients pour une bonne piqure de lecture!



Dès les premières pages on se demande où l'auteur veut nous mener, si John va vraiment mourir, si la sauce soja existe vraiment, si tout cela n'est pas le fruit d'un aliéné très dangereux que l'on nomme un écrivain ? Je vous préviens par avance que ce roman est très complexe : avec de nombreux bonds dans le temps, des mystères, des réflexions.



Il comblera les plus extravertis et rendra sceptiques les plus réalistes, il vous fera dévorer ses pages ou vous fera abandonner tellement vous aurez mal à la tête. Un vrai compliment à mes yeux : ce livre a sa propre personnalité !



Un livre original que j'ai littéralement adoré notamment grâce à son narrateur principal David : un homme qui semble à la fois complètement logique mais aussi complètement... fou. Ce que j'ai aussi beaucoup aimé, ce qui est la force de ce livre : l'humour. Un mélange de différents humours qui plaira à tous : humour lourd, humour noir, humour sarcastique, humour incompréhensible ! Je suis passé du rire à la peur la plus froide en quelques secondes !



J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de ce livre, après je ne vous dis pas ce qui arrive parce que "je ne suis pas tarée" mais bon John risque fort de mourir à la fin, ou pas...



En définitive, un roman excellent, innovateur et délirant !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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John meurt à la fin

On m'avait fortement recommandé ce livre... que je n'ai pas apprécié. Je l'ai abandonné en cours de route. C'est bien écrit et je dois admettre que j'ai bien ri par moments, mais les nombreux sauts dans le temps sont vraiment agaçants et j'avais l'impression que l'intrigue allait dans tous les sens. Une chose est sûre: il faut être dans un ''mood'' bien spécial pour aimer ce roman!
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John meurt à la fin

John meurt à la fin... John meurt à la fin... Oui c'est vrai que si John mourrait au début, le bouquin serait plus court et moins surprenant...



Ce bouquin est une petite mine à phrases percutantes, absurdes mais savoureuses. Un what the fuck généralisé.



Les aventures rocambolesques de nos deux compères, John qui meurt pas qu'à la fin et David, le narrateur, qui ne meurt pas qu'au début, vaut son pesant de beurre de soja. Un Dumb et Dumber sauce Alien. Entre invasion extraterrestre, animaux extralucides et monstres lovecraftiens, ils ne savent plus où donner de la tête. Explosions récurrentes de sang et de viscères sur la gueule, tabassages fréquents des deux pleutres par tout ce que le monde peut contenir de bêtes zarbis. Ils sont malmenés, écorchés, flingués, mis en pièces mais toujours raccommodés. Un cartoon sous acides. Nos deux Beavis and butthead ghostbusteriens dans l'âme vont déguster sévère. Et nous, lecteurs pervers, on va s'en délecter.



En revanche sur 600 pages, on frôle l'indigestion. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut le consommer chapitre par chapitre et pas d'une traite car paradoxalement le trop-plein d'excentricités génère l'ennui !?@#



Ce bouquin est indéconseillable, donc je vous le conseille sachant que le risque est grand que vous le refermiez avant les 50 premières pages.

Parce que la folie n'a pas de prix (bon ok 20 balles en l'occurrence) et que la contagion se propage ligne après ligne et qu'il faut sauver Ferris Bueller et qu'à la fin il ne peut en rester qu'un, serez-vous le lecteur courageux mais un peu névrosé qui le lira jusqu'au bout ?



On peut reprocher beaucoup de choses à ce bouquin mais pas son originalité ni sa folie douce... Heu non dure !

Puisqu'on est entre frappadingues, ce livre devient sûrement plus jouissif au fil des relectures. Il va hérisser votre poil, démolir votre ego là où tant d'autres le flattent indûment. Pire vous allez vouloir insulter l'auteur de cette critique "non mais c'est qui ce con qui nous conseille des bouquins pareils ?". Et vous aurez raison et d'ailleurs je lui mets un 3/5 uniquement parce l'auteur a un prénom magnifique et inspirant. A découvrir... si vous l'osez...
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John meurt à la fin

Dès les cinquante premières pages, David Wong (pseudonyme d'un auteur qui souhaite garder l'anonymat) donne le ton avec son roman hors norme. Publié à l'origine en une série d'épisodes sur le net, John meurt à la fin regroupe plusieurs petites histoires avec en guise de fil rouge des héros complètement allumés, dans un monde complètement fou.

Une plongée à la fois absurde mais qui se prend sérieux, avec un humour décalé savoureux.

Il s'agit du premier opus d'une série que l'on retrouvera avec grand plaisir aux éditions Super 8.
Lien : http://www.4decouv.com/2014/..
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John meurt à la fin

On peut le voir comme un mélange de Lovecraft, William Burroughs et Robert Rodriguez, ou comme un reporter gonzo qui aurait forcé sur la drogue et qui écrirait un compte-rendu interminable. C'est assurément un divertissement pour cœurs bien accrochés, et l'objet pop le plus déviant de l'année.
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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John meurt à la fin

Autant vous annoncer la couleur tout de suite : ce livre est complètement, irrémédiablement, sacrément, diablement et franchement barré.

En lisant le pitch, on se dit que l’histoire sera bizarre mais tant qu’on n’a pas plongé le nez dans le livre, on ne peut pas se rendre à quel point c’est le cas !



C’est assez impressionnant de voir comment l’auteur [qui est en fait un personnage du roman] réussi à mêler de l’humour à de l’horreur. On passe d’une scène à la limite du gore à une autre vraiment fandarde [Chat, chat, CHAAAAAT !!! - John ?]. On est en effet plongé dans un univers qui repousse les limites de l’imagination et on a d’ailleurs beaucoup de mal à voir du coup où le livre mène.



Malheureusement, je n’ai pas été conquise à cause de cela. On avance un peu les yeux bandés et il y a aussi beaucoup de répétitions dans le schéma de l’intrigue. Du coup, même si l’histoire en elle-même est très originale, ma curiosité s’est un peu lassée au bout de 200 pages.



En tout cas, je ne regarde plus la sauce soja de la même manière [et les hot-dogs non plus d'ailleurs] et quand j’ai l’impression de voir quelque chose du coin de l’oeil je ne me dis plus que c’est juste un effet d’optique…



Pour la petite anecdote, j’ai eu envie de lire ce livre tout d’abord pour son titre. En effet, il y a une petite blague que j’aime faire pour « spoiler » les gens avant de voir un film. Le truc est d’annoncer avec beaucoup de sérieux « Le bâteau coule à la fin » et ça marche à chaque fois ! Bref, quand j’ai vu le livre, ça m’a fait tiquer alors j’en ai lu le pitch…
Lien : http://le-fauteuil.com/2014/..
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John meurt à la fin

Une chose est sûre, Jonh meurt à la fin est un récit fantastique complexe. Ce qui surprend ici, c'est le ton, mêlant horreur et humour, en un mélange détonnant mais plutôt bien géré.

Malheureusement, cela ne gomme pas les défauts du titre. D'une part, il y a ces multiples histoires enchâssées les unes dans les autres, parcourues d'ellipses, parasitées par des trous de mémoire, et autres omissions. Il est parfois difficile de s'y retrouver dans le récit, tant tout cela est emberlificoté.

De plus, c'est extrêmement répétitif : Dave voit des monstres, tente de les combattre, a des hallucinations... le schéma lasse un peu, au fur et à mesure.

John meurt à la fin est un roman improbable, fantastique, drôle, horrifique, mais qu'il faut certainement aborder avec l'état d'esprit qu'il convient : débranchez les neurones, et laissez-vous porter pour en profiter !
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John meurt à la fin

Posons le diagnostic dès les départ : David Wong est fou.



Ce fait ayant été établi, on peut commencer à parler de ce livre à nul autre pareil. Imaginez deux branquignols qui se coltinent (et provoquent) des phénomènes « paranormaux » pour le moins particuliers. Imaginez une équipée de Ghostbusters du XXIème siècle version Bad Trip, comme sous l’emprise de substances illicites (ce qui n’est même pas vraiment le cas).



Oh et puis arrêtez de vouloir imaginer quoi que ce soit, vous serez de toute façon à des années-lumière de l’expérience qui vous attend tout au long de cette lecture.



David Wong (c’est un pseudo, puisque l’histoire est racontée par ce même Wong) a une imagination débridée, une inventivité délirante, une créativité démentielle. Ah l’utilisation si particulière faite avec un hot dog… (non ce n’est pas ce que vous pensez…).



C’est bien simple, je n’ai jamais lu un bouquin pareil, ni de près ni de loin. Impossible d’imaginer ce qui va se passer au cours du paragraphe suivant, c’est dire !



Comme le dit si bien le dossier de presse : « Sans doute, il existe des gens qui ont déjà fait des trucs plus tarés qu’essayer de résumer ce bouquin. Le soucis, c’est que personne ne sait ce qu’ils sont devenus ». Ben, vous voilà prévenus.



Démarré comme un simple feuilleton sur internet (mention spéciale à la postface où l’auteur raconte le périple étonnant de ce roman), cette aventure a pris au fil des années un essor insoupçonné, pour être publié en roman par la suite.



John meurt à la fin est un mélange des meilleurs (et pires) ingrédients des films d’horreur de série Z (en mode « cocaïnomane »), d’une inventivité extraordinaire, d’un humour ravageur et totalement absurde. Le tout est passé au mixeur (dont on a oublié de remettre le couvercle), et gicle à chaque coin des pages en rouge et en noir (mais avec plein d’autres couleurs rigolotes aussi).



L’auteur réalise l’exploit de nous coller la frousse et de nous faire éclater de rire dans la même phrase. Si si, je vous assure, c’est non seulement possible mais Wong parvient même à réitérer cette performance tout au long de chacune des 600 pages de ce roman (eh oui, parce qu’en plus, c’est un pavé).



On pourrait imaginer que ce procédé en devient vite répétitif, mais ce n’est pas le cas. C’est vrai, les différents passages sont de qualité inégales, mais ces tranches (de rigolade) de vie arrivent à garder une orientation générale (et ça ce n’est pas loin d’être une prouesse quand on pense à l’improbable fouillis que sont toutes les idées de ce roman).



Il est clair qu’il faut savoir se laisser aller et retrouver un bout de son âme d’adolescent boutonneux pour apprécier à leur juste valeur ces divagations géniales. Mais si vous êtes prêt à lire un récit de science-fiction au 23ème degré, où l’épouvante se raconte à coup d’humour loufoque et décalé, ce livre est fait pour vous.



Et puis, à titre personnel, voir utiliser les ballades des groupes comme Whitesnake, Mötley Crüe, Nightranger ou encore Cinderella comme arme de destruction massive contre les manifestations paranormales, ça me fait juste tripper ;-).



John meurt à la fin n’est pas juste un roman, c’est une expérience. J’en ai encore mal au bide.



Toutes mes félicitations au traducteur, Charles Bonnot (déjà en charge du formidable The Rook, toujours chez l’éditeur Super 8) qui a dû s’arracher les cheveux à traduire ce délire. Son boulot est formidable.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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