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Critiques de David Wong (37)
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Ce livre est plein d'araignées

Je n’ai jamais consommé de drogue ni d’alcool. Une fois, on m’a prescrit du Tramadol et le monde fût soudainement peuplée de nounours aux couleurs flamboyantes, des cœurs à la place des yeux. Mais cela ne compte pas. Et en plus j'avais toujours mal aux jambes.



Un jour, une amie m’a dit : « Je déteste les femmes qui ne boivent pas d’alcool et qui commande des jus de fruits dans les bars ». Elle savait pourtant que j’étais ce genre de femme. Je lui fis donc la remarque. Elle me répondit cette phrase qui restera à jamais obscure : « oui mais toi c’est comme si tu buvais. » Mais qu’avait-elle voulu déclarer par-là ? Etait-ce supposé être un compliment ? Avais-je l’air aviné en permanence ? Transpirais-je l’ivresse de la folie ou la folie de l’ivresse de manière constante ? Et là, vous vous dîtes, quelle rapport avec le roman? Pourquoi cette lectrice s’égare pour raconter sa vie ? Est-elle sous l’emprise de Tramadol ? Non rassurez-vous.



Je pense, que tout le monde ne peut pas lire David Wong. Alors je ne vais pas le conseiller sans vous avertir.



Nous sommes en présence d’un ovni entre : la débilité profonde, le grotesque horrifique et l’humour à l’intelligence transcendantale et ça ne veut rien dire on s’en fout. Car c’est cela David Wong !!! On s’en fout et ce n’est pas grave.



Quelqu’un a écrit : « Aucun intérêt à lire ce roman, il n’apporte rien. » Oui c’est vrai, il n’apporte rien.



Mais victime de Pop Culture et accro à l’humour noir déjanté, ce roman m’apporte le RIRE, la bouffonnerie. C’est plaisant de pénétrer cet univers. C’est comme si Bruce Campbell (Evil Dead) rencontrait Wayne Campbell (Wayne’s World).

Et il existe un public pour cela : les amateurs du Grand N’Importe Quoi.

Alors si vous aimez Karim Berrouka, J.M Erre, Christopher Moore, S.G Browne, il y a des chances que ce livre vous plaise.



Enfin : ce livre est plein d’araignées mais pas que.

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John meurt à la fin

Je viens de relire John meurt à la fin dans le but de faire une critique parce que j'adore ce roman.





...





...





...











(Les petits points témoignent du vide intersidéral qui règne dans mon cerveau après la lecture de ce roman ).



Voilà :

Si un jour, vous croisez dans un bar, un faux Jamaïcain magicien, qui devine vos rêves, qui porte un béret coloré et qui vous propose de la sauce Soja, il faut refuser et partir.

Et si vous êtes curieux de savoir pourquoi, vous pouvez lire ce livre...



Mais si vous êtes sain d'esprit vous n'aimerez pas la réponse.



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John meurt à la fin

Une expérience de lecture complètement dingue que j'ai adoré et qui fait du bien ! Il m'a fallu pas mal de pages pour accepter de ne pas tout capter, de ne pas réussir à raccrocher certains wagons, de me laisser perdre par cette narration inhabituelle mais une fois embarquée, impossible de lâcher cette histoire de fous. Et quel humour !
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John meurt à la fin

Un truc de fou que cette histoire. Du non sens avec beaucoup de sens, du n’importe quoi qui tient la route. À côté, « Las Vegas Parano » c’est de la roupille de sansonnet. Ce texte aurait pu être le résultat d’une soirée arrosée entre les Monty Pythons, Sam Raimi et William Burroughs. Un seul conseil: à lire! Et après, continuer en regardant la fabuleuse adaptation cinématographique de Don Coscarelli.
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John meurt à la fin

Je ne conseillerais pas ce livre à des gens qui veulent commencer à lire ou même à ceux qui veulent arrêter.



Si un jour vous rencontrez un Jamaïcain à dread qui vous propose de la SAUCE SOJA, n'en prenez pas, surtout refusez, cela pourrait changer votre vision du monde à tout jamais.

Si vous en avez déjà pris alors vous savez que ce livre est vraiment Barré et qu'il vous faudra beaucoup de SAUCE pour aller jusqu'à la fin du livre.



J'ai passé des supers moments ainsi que de très mauvais moments de lectures.

Quand c'est bon, c'est très bon, c'est drôle et je me suis marré plusieurs fois sans forcer, c'est aussi bien écrit et c'est bourré de métaphores qui font marrer ou sourire.

L' histoire peut être vraiment prenante par moment.



Ou d'autres fois je me suis totalement perdue dans ses délires (dédicace au monstre à perruque avec ses petites mains d'enfants et son bec d'oiseau avec des dents acérées ( ladescriptiondumonstren'estpasterminécarilyatropd'éléments))

Vas y prend un peu de sauce, ça ira mieux.



Certaines scènes ou monstre sont vraiment difficile à imaginer, on peut se perdre dans des descriptions totalement loufoque ou trop riche.

Pour moi cet aspect n'est pas vraiment maîtrisée et je me suis demandé si j'allais terminer ce livre.



Et pourtant, le chapitre d'après je prenais mon pied.



J'ai cru comprendre qu'il avait écrit son livre tout seul et qu'il l'avais mis en ligne sur Internet et seulement après repéré par une maison d'édition.

Ce qui explique sûrement cette inconstance.

Ça a même été repris en film apparemment.



Malgré tout ça, j'ai quand même décidé de reprendre un peu de sauce soja et de lire le tome 2

(peut-être que je suis accro finalement)

Je n'en suis qu'au début mais on sent que son travail est beaucoup mieux maîtrisée, que des personnes relisent ces textes et qu'il y a une équipe derrière. Pour l'instant j'adore.



Enfin bref à vos risques et périls.



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Ce livre est plein d'araignées

J'ai lu ce roman sans avoir lu "John meurt à la fin" (la bibliothèque ne l'avait pas !). Mais il m'a tout autant plu. J'ai passé un très TRES bon moment avec ce bouquin, qui m'a happée dès les premières lignes, sans me lâcher jusqu'à la fin. L'humour et l'ironie employés par l'auteur sont également géniaux et en accord parfait avec l'histoire. Je conseille "Ce livre est plein d'araignées" à tout le monde.
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John meurt à la fin

En général, j'aime bien les histoires décalées. Mais là, on n'est pas décalé, on est déphasé. Et je n'ai pas vraiment été en phase malheureusement. Ca partait bien, avec une histoire barrée, des morts pas morts, une drogue qui produit des effets surprenants. Mais ça s'est barré un peu trop loin pour moi, je n'ai pas réussi à suivre. Je crois que j'ai décroché au moment où le narrateur téléphone avec une saucisse. Après, ce fut une succession d'évènements tous plus fous les uns que les autres, que je n'ai pas réussi à lier les un aux autres. Je ne suis même pas sûre qu'il y ait des liens d'ailleurs. Je pense que le but de l'auteur était de déstabiliser volontairement le lecteur tout en laissant libre court à une imagination qui n'a pas de limite.

Je n'ai aucun doute sur le fait que ce livre trouvera son public qui pourra mettre en valeur toutes les qualités que je n'ai pas vu, mais je n'en fais pas partie.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Ce livre est plein d'araignées

Aprés un premier écrit qui avait nourrit toutes les spéculations (notamment sur l'identité réelle de David Wong qui n'est autre que... David Wong donc), voici la suite des aventures de John et David !



Parceque oui, le héros n'est autre que David Wong, et son complice John. Jusqu'à ce que les rejoigne Amy, la petite amie de David. Ici, David rentre tranquillement chez lui et, pendant son sommeil, se fait mordre par une araignée géante. Celle ci fini par mordre et infecté le policier venu dépanner, qui se transforme en une sorte de zombie. Et ce n'est que le début.



Parceque ce qu'on ne pourra jamais reprocher au roman, c'est de ne pas être sacrément généreux en péripéties en tout genre. Il s'agit d'un pur divertissement, bourrée d'action, d'humour et qui sent la série B à plein tube. A aucun moment, même quand il développe des idées intéressantes, il ne se prend au sérieux. Le but est de nous amuser, de se lâcher et de se faire plaisir. Alors il suffit d'écrire simplement, de ne pas oublier que le narrateur est un personnage, et voici ce qui est probablement un des livres les plus jouissif depuis longtemps. Il est simplement dommage qu'il semble ne pas avoir de plan pré établi et parait donc parfois créer des personnages ou objets pour se sortir de situations compliqués, sans les introduire auparavant. Un petit défaut cependant, dans une mare de bonheur !
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John meurt à la fin

Je referme ce livre et le mot qui me vient à l'esprit est TROP.

Trop de monstres, trop d'histoires mélangées, trop d'humour, trop de tout. Je fais une overdose.

Je n'ai pas du tout adhéré et le sort de John m'a laissée froide.

Vite passons à autre chose un peu moins. Tout simplement.
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John meurt à la fin

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Ce livre est plein d'araignées

*Alerte méga coup de cœur de la mort ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️*



Suite du totalement délirant, barré et déjanté "John meurt à la fin".

On retrouve donc nos deux potes, David (qui est aussi l'auteur du livre, ou presque) et John (qui finalement n'est pas mort, ou peut-être que si mais qu'il est ressuscité zombifié ou carrément autre chose ou alors mieux, lisez le livre et vous saurez), donc il s'est passé un an depuis les événements relatés dans le tome précédent.

Leur petite ville de "Confidentiel" est toujours la même (le nom de la ville n'est jamais cité, pour préserver sa paix toute relative des hordes de touristes qui seraient fortement tentés d'y aller), il s'y passe toujours des trucs totalement bizarres et incroyables, comme une énorme araignée visible uniquement par David et John (grâce à la sauce soja utilisée dans le tome précédent, comme déjà signalé, si vous voulez savoir de quoi je parle, il suffit de lire JMALF 😜). Donc cette charmante bestiole pleine de pattes velues n'est pas là pour nous débarrasser des mouches, comme toute araignée qui se respecte, non, elle, son but est de se faufiler dans votre gorge et vous transformer en une sorte de zombie, sympa non ?

Du coup, comme d'habitude, John et David vont vouloir sauver le monde, comme d'habitude, ils vont se foutre les autorités à dos et se mettre dans un beau tas d'emmerdes, et c'est vraiment vraiment vraiment un bordel sans nom.



Comme vous l'aurez remarqué, j'ai mis un tas de ❤️❤️❤️❤️ plus une phrase d'accroche qui ne laisse aucun doute sur mon ressenti face à ce fucking roman.

C'est du n'importe quoi de haute gamme, ça part dans tous les sens, c'est irrévérencieux, c'est totalement con, c'est des crises de fou rire à en chialer, c'est des scènes répugnantes à vous faire gerber, que j'ai lu les yeux presque fermés, à cause des sales grosses bêbêtes, et même l'une de mes plus grosses phobies 😱😱😱😱mais putain, ce que j'aime d'amour fou ce livre 💕💕💕💕

Je l'ai même préféré à JMALF, il faut dire que je n'avais pas tout compris à ce dernier tellement ça partait en cacahouète 😂😂

Celui-ci n'est pas en reste, en 560 pages, il n'y a pas une seule phrase sensée mais on s'en bat les roubignoles ou les ovaires suivant votre sexe et c'est ça qui est jouissivement bon !

Un livre qui plaira à qui il plaira, en tout cas pour moi c'est le megacoupdecoeurdelamort, et je n'aurais de cesse de remercier Super 8 Editions pour ses publications hors normes
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John meurt à la fin

"We're all mad here..."



...disait le Cheshire Cat dans "Alice au pays des merveilles" avec un sourire carnassier.

Pauvre minou, va ! Tu n'as encore rien vu !



Je suis tombée sur le livre de Wong tout à fait par hasard dans une librairie d'occase; et rien qu'en lisant la devinette noire du début, qui commence par "Disons que vous avez une hache...", je savais que je vais repartir avec.



Attention, c'est spécial !

C'est un peu comme si Graham Masterton était possédé par l'esprit de William Burroughs, en nous resservant une sorte de "Nova Express" à la "sauce monstre". Soit on accepte les règles du jeu dès le début, et on s'amuse royalement, soit on referme le livre au bout de quelques pages.



Vous-est-t-il déjà arrivé que, la nuit, vous passez à côté d'un miroir, et le visage que vous y apercevez n'est pas le vôtre ? Que vous voyez une ombre bizarre qui ressemble à un monstre ou une créature dangereuse ? Il suffit alors d'allumer la lumière, et tout redevient normal. Pour vous...

... mais pas pour John et Dave.

Mais est-ce que ce sont vraiment John et Dave, ou d'abord - John, qui doit "mourir à la fin", n'est-il pas déjà mort au début ? Et Dave ? A force de les voir tourner entre les dimensions comme sur un manège cassé qu'on ne maîtrise plus, difficile à dire !



Tout commence par une rencontre avec Robert Marley, un Jamaïcain contorsionniste en lévitation, amateur de "sauce soja" qui ouvre les portes des dimensions parallèles.

Vous savez bien qu'il y a des portes qu'il vaut mieux de ne pas ouvrir - il peut être trop tard pour les refermer... Et cela peut libérer un sacré paquet de monstres : des scorpions à perruque, des méduses au plafond, des gorilles qui chevauchent les crabes géants... et Korrok, bien sûr ! Car c'est le chef.

Vous avez l'impression de vous retrouver dans un monde surréaliste de Dali ou de Jérôme Bosch.

Et l'idée que la survie de l'humanité est entre les mains de deux loosers, fans de films B et de jeux vidéo (qui jouent aux ghostbusters en utilisant la Bible collée au scotch sur une batte de base-ball, les vieux standards de rock des années 80, et les lance-flammes fabriqués avec les pistolets à eau) fait positivement flipper.

Chez Burroughs, parfois le drogué s'exprime comme s'il était déjà mort, tout en sachant qu'il est encore vivant - le souci de John et Dave, c'est qu'ils ne le savent pas :

- Dave ? C'est John.

- Est-ce que t'es...

(vivant)

... dans une ambulance, ou quelque chose ?

- Oui et non. T'es toujours au commissariat ?

- Ouais. On était tous deux...

- Est-ce que je suis déjà mort ?



C'est une bonne parodie des films et des livres d'horreur, pleine d'humour absolument décalé; un grand "n'importe quoi" assez intelligemment écrit.

Mais il faut peut-être doser la lecture, car maintenant on sait que toute overdose peut être dangereuse.

En tout cas, si désormais je reçois un coup de fil par un biais d'un hot-dog ou d'un chien poilu qui sait conduire, je serai moins déstabilisée...



A lire à vos risques et périls !

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John meurt à la fin

En Résumé : Je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé concernant ce roman, qui pourtant démarrait bien dans son aspect délire, WTF et son humour complètement barré, mais qui après le premier quart a commencé à me lasser ne se renouvelant jamais vraiment. L’univers n’est pourtant pas mauvais en soit, il donne à minima envie d’en apprendre plus même s’il a un côté un peu déjà vu comme par exemple cette ville bouche de l’enfer. Que ce soit concernant les antagonistes, l’idée de drogues, dans l’imagination parfois percutante des auteurs il y a un petit quelque chose qui se dégage. Sauf que voilà concernant les personnages je les ai trouvés plats et surtout interchangeables, on sent bien qu’ils ne paraissent être là que pour le délire et l’intrigue. Il y a bien une tentative de densifier David sur la fin, en creusant le personnage, mais ça ne m’a pas suffit. Ensuite j’avoue, c’est plus personnel et je comprends que ce roman puisse plaire, mais ce genre de délire avec des blagues sur la taille des bites, sur les bifles et autre délires sous la ceinture, peut me faire rire si c’est bien amené, mais me lasse très vite. Ici je me suis lassé très, très vite. Ensuite autre point qui m’a dérangé, ce sont les longueurs ressenties dans le récit. J’avais l’impression que l’auteur ne cherchait pas à construire son récit, mais plutôt à y mettre le maximum de trucs barré possible. La plume n’a rien d’exceptionnel mais s’avère simple et énergique, ce qui aurait pu permettre d’offrir un récit intéressant s’il avait fait moitié moins de pages je pense. Après je ne doute pas que ce genre de livre plaise, sinon l’auteur n’aurait pas écrit une trilogie, mais je ne suis clairement pas le public pour ce genre de délires. Pour ma part je ne lirai pas la suite de la série.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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John meurt à la fin

Je vous avais déjà parlé du film John dies at the end. mais avant d'ne être un, c'était un roman. Ce roman. Et il est particulièrement réussit !



John et Dave sont deux types quelconques, qu'on ne remarque pas vraiment. L'un chante dans un groupe, l'autre fait à peine partie de la mise en scéne d'intro du groupe. Rien de grandiose. Un jour, John part avec Robert, un jamaïcain, et d'autres amis faire la fête. mais aprés avoir goûté à une drogue, la "sauce soja", ils disparaissent. Sauf John, qui semble être le seul en vie.



Bon, là je vous ai vaguement résumé les bases de cette histoire qui démarre d'emblée sur un affrontement avec und émon fait de... viande et de charcuterie ! Ce qui met d'emblée dans le ton de ce roman qui enchaine avec un coup de fil à travers le temps par le biais d'une saucisse et d'autres événements assez improbable. Tout cela pour nous transporter, par le point de vue de Dave (de son nom complet David Wong... l'auteur donc !) à travers les dimensions et le temps.



Narré avec beaucoup d'humour, de fausses vérités assumés (le point de vue choisit expliquant les approximations) et pas mal de référence à l'univers de Lovecraft, John meurt à la fin est passionnant malgré quelques longueurs, notamment en fin de parcours. mais on s'attache aux personnages, que ce soit John, Dave, Amy ou encore Molly. Oui, même le chien Molly ! Et on a hâte de les retrouver dans de nouvelles aventures. En espérant un même nivreau de folie !
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John meurt à la fin

Coup de cœur de ma librairie préférée, la couverture et le résumé m'ont donné envie de plonger dans ce roman d'un genre totalement inédit pour moi. D'ailleurs, existe t-il beaucoup de livres qui mêlent science-fiction, horreur, humour, amour ? En tout cas, ce livre m'a permit de décupler mon imagination, de sortir de mes habitudes de lecture. Ce fut une vraie surprise. On s'habitue rapidement à l'humour déjanté. On peut trouver le livre un peu long au milieu mais la fin arrive vite et est superbe : intelligente, drôle et pleine de suspens et de rebondissement. Top.
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John meurt à la fin

Résumé en une phrase : David Wong et John apprennent à l’aide de la sauce soja à lutter contre les entités de l’ombre.



C’est un roman sur le crack. Déjanté, dégobillant. Il me fait étrangement penser à une série télé en six épisodes un peu longs. Ou huit. C’est trainspotting en roman. Ça tire partout, franchement absurde, et pourtant on s’attache. Et, ça explose. Souvent. Les trucs explosent. Tout n’est jamais ce qu’il paraît. Et, que dire de John et ses métaphores à l’emporte-pièce pour nous faire comprendre qu’en fait, on devrait prévoir un six heures pour admirer son pénis dans toute sa splendeur.



J’ai le cinq étoiles facile, mais je donne quatre pour la longueur de certains passages. C’est-à-dire, pour l’impression telle que décrite plus haut, qu’il s’agit plus d’épisodes de série que d’un film, si je peux m’exprimer ainsi. L’idée est originale, mais les péripéties limite similaires m’empêchent de la savourer pleinement. Surtout quand il s’agit d’un 600 pages et qu’on sait qu’il y a une suite. Style téléromans ou mangas qui empilent trop facilement les coupures d’intrigue. Ou les reprises manquées. Ça se comprend une fois qu’on voit que l’idée vient de contenu publié en ligne, un peu comme Seul sur Mars d’Andy Weir. N’empêche, j’ai failli arrêter une fois en cours de route, après un chapitre plutôt long. C’est mon seul bémol. Car oui, je le conseille. Chaudement même. Je vais lire la suite.



J’ai mis quelques précieuses citations sous l’onglet citations, si jamais ça vous dit. Elles mettent l’eau à la bouche. Ou le vomi.

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John meurt à la fin

Initialement, c’est le titre et la couverture qui m’ont attirée et m’ont donné envie de lire ce livre. Je m’attendais à une histoire tout aussi déjantée que le visuel et je n’ai pas été déçue !



Ici, David nous raconte sa rencontre avec le journaliste Arnie, à qui il expose sa propre histoire complètement loufoque. Dans celle-ci, David et John ont été en contact avec une ‘sauce noire’ qui semble leur avoir ouvert les portes d’un autre monde. Le lecteur va donc les accompagner dans leurs aventures pittoresques mais légèrement effrayantes.



Si j’ai eu un peu de mal à bien saisir l’histoire au début et que je n’étais même pas sûre d’aller au bout de ma lecture, j’ai finalement bien accroché à John et Dave, et j’ai fini par comprendre et même rire à un humour qui n’est habituellement pas le mien. Ces deux-là, surtout John, ont réussi à me plaire et m’ont donc incitée à continuer ma lecture, la rendant bien meilleure. J’ai personnellement trouvé John très amusant avec son côté totalement décalé et désinvolte. Son humour peut être perçu comme un peu lourd, mais je l’ai aimé.



‘John meurt à la fin’ est pour moi le genre de lecture totalement délirante qui mérite d’être lue au moins une fois. Elle réunit tellement d’éléments variés qu’on ne saurait la qualifier. On y retrouve des passages plutôt effrayants, d’importantes touches d’humour, mais aussi de vrais messages glissés assez subtilement.



Je n’ai pas eu de difficultés à lire ce livre, il est plutôt plaisant et l’auteur a un style d’écriture agréable. Ce n’est pas mon type de lecture habituel mais j’ai tout de même apprécié. C’est un livre qui a du charme et de l’originalité, c’est à n’en pas douter. Avez-vous déjà consommé de la drogue ? Non ? Vous allez malgré tout en connaître les effets grâce à ce récit !



Même si j’ai été réticente au début, j’ai finalement passé un moment vraiment sympathique avec ce livre. Alors que je ne lui aurais pas donné plus de 2/5 après avoir lu les premiers chapitres, je finis sur un beau 4 pour l’originalité, l’excentricité et le brin de folie qui m’a conquise. Je pense néanmoins qu’il faut être un brin dérangé – je le suis – pour l’apprécier, autant que l’auteur a dû l’être pour l’écrire !
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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Futuristic Violence and Fancy Suits

(version kindle - Anglais)

Un roman de candidats super héros dans une ville où la loi n'existe (presque) pas, une jeune orpheline "déchet de roulotte" se retrouvant à la tête de la fortune du big magnat de la ville, une bande d'assistants (les costumes) pas trop nets et un peux foireux, des méchants très méchants...

Un paquet de clichés qui donnent un livre qui fonctionne et qui fonctionne vraiment bien.

Chaque cliché est allègrement tordu juste ce qu'il faut pour apporter un peu de surprise.

En toile de fond, il y a un réseau social complètement pervasif, chacun filmant sa vie en vue subjective ou au moyen de drones et diffusant en direct des terabytes d'images sur un réseau style Périscope.

Le récit est principalement raconté du point de vue de Zoey, notre jeune fille pauvre devenue proie à capturer sous le regards impitoyable de millions de voyeurs anonymes. Ses candidats ravisseurs n'hésitent en effet pas à diffuser leur traque.

Rassurez-vous, la demoiselle a de la ressource, des moyens financiers et des collaborateurs...

Définitivement un bouquin qui vaut le détour pour quelques heures d'action et de rebondissements.
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John meurt à la fin

Décidément, une autre bonne lecture chez Super 8 et 10/18 !

David Wong, notre narrateur et auteur du livre, est un personnage pour le moins inhabituel. Pourtant, son histoire commence tout à fait normalement : avec John, son meilleur ami, ils travaillent dans un vidéoclub. Jusqu'au jour où, à une fête, ils rencontrent un Jamaïcain. Un homme très étrange, qui fait essayer à John une drogue : la sauce soja, aux effets pour le moins radicaux. A l'hôpital, la police leur apprend que tous ceux qui ont pris de cette drogue ce soir-là sont soit morts, soit disparus... David et John vont se lancer dans une enquête visant à comprendre ce qui leur arrive, quelle est cette drogue, et surtout à régler toutes les situations bizarres se présentant à eux !

Super 8 publie décidément de très bons titres – tout du moins ce que j'en ai lu jusqu'à présent ! – et John meurt à la fin ne déroge pas à la règle. David Wong va nous parler drogue, d'une chienne extralucide, d'un téléphone hot-dog, conférence sur la fin du monde, monstres et autres aliens...

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..
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Ce livre est plein d'araignées

Un sacré pavé que j'ai trouvé par hasard en librairie. Ce titre choc m'a tout de suite attiré !

Globalement, on prend du plaisir à le lire, c'est loin d'être une plaie. On s'attache très vite aux différents personnages. Je regrette juste la proximité des prénoms john et josh qui peut nous amener à faire des confusions...



La première partie du livre est génialissime ! Alors lancez vous voir les petites bêtes.
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