Initialement, c’est le titre et la couverture qui m’ont attirée et m’ont donné envie de lire ce livre. Je m’attendais à une histoire tout aussi déjantée que le visuel et je n’ai pas été déçue !
Ici, David nous raconte sa rencontre avec le journaliste Arnie, à qui il expose sa propre histoire complètement loufoque. Dans celle-ci, David et John ont été en contact avec une ‘sauce noire’ qui semble leur avoir ouvert les portes d’un autre monde. Le lecteur va donc les accompagner dans leurs aventures pittoresques mais légèrement effrayantes.
Si j’ai eu un peu de mal à bien saisir l’histoire au début et que je n’étais même pas sûre d’aller au bout de ma lecture, j’ai finalement bien accroché à John et Dave, et j’ai fini par comprendre et même rire à un humour qui n’est habituellement pas le mien. Ces deux-là, surtout John, ont réussi à me plaire et m’ont donc incitée à continuer ma lecture, la rendant bien meilleure. J’ai personnellement trouvé John très amusant avec son côté totalement décalé et désinvolte. Son humour peut être perçu comme un peu lourd, mais je l’ai aimé.
‘John meurt à la fin’ est pour moi le genre de lecture totalement délirante qui mérite d’être lue au moins une fois. Elle réunit tellement d’éléments variés qu’on ne saurait la qualifier. On y retrouve des passages plutôt effrayants, d’importantes touches d’humour, mais aussi de vrais messages glissés assez subtilement.
Je n’ai pas eu de difficultés à lire ce livre, il est plutôt plaisant et l’auteur a un style d’écriture agréable. Ce n’est pas mon type de lecture habituel mais j’ai tout de même apprécié. C’est un livre qui a du charme et de l’originalité, c’est à n’en pas douter. Avez-vous déjà consommé de la drogue ? Non ? Vous allez malgré tout en connaître les effets grâce à ce récit !
Même si j’ai été réticente au début, j’ai finalement passé un moment vraiment sympathique avec ce livre. Alors que je ne lui aurais pas donné plus de 2/5 après avoir lu les premiers chapitres, je finis sur un beau 4 pour l’originalité, l’excentricité et le brin de folie qui m’a conquise. Je pense néanmoins qu’il faut être un brin dérangé – je le suis – pour l’apprécier, autant que l’auteur a dû l’être pour l’écrire !
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