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Citations de Dee Brown (40)


Je ne veux plus courir dans les montagnes; je veux conclure un grand traité (...). Je tiendrai parole jusqu'à ce que les pierres fondent (...). Dieu a créé l'homme blanc et Dieu a créé l'Apache, et l'Apache a droit à cette terre tout autant que l'homme blanc.

Delshay,
de la tribu des Apaches Tontos
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Yellow Hair prit une motte de terre et l'offrit à Valentine McGillycuddy, l'agent de Pine Ridge. « Nous avons cédé pratiquement toutes nos terres, déclara l'Indien d'un ton narquois. Autant que tu prennes le reste maintenant. Le voici, je te le donne.
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Le gouvernement les expédia donc à Nespelem sur la réserve de Colville dans l'État de Washington, où ils finirent leur vie en exil. Lorsque Joseph s'éteignit le 21 septembre 1904, le médecin de l'agence indiqua dans son rapport qu'il était mort « de chagrin ».
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Je ne suis qu'un homme. Je suis la voix des miens. Je dis tout ce que leur souffle leur cœur. Je ne veux plus de guerre. Je veux être un homme. Vous me refusez les droits des Blancs. Ma peau est rouge, mon cœur celui d'un Blanc ; seulement, je suis un Modoc. Je n'ai pas peur de mourir. Je ne tomberai pas dans les rochers. Je mourrai au-dessus de mes ennemis.
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Un jour, un Cheyenne décida d'en attraper un au lasso et de le faire sortir des rails. Or ce fut le cheval-de-fer qui le fit tomber de son mustang et le traîna sans ménagement jusqu'à ce qu'il puisse se libérer.
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...après avoir coupé les parties génitales d'une femme, les ont posées sur l'arçon de leur selle pour les étirer, puis ont défilé en les arborant sur leur chapeau.
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Wynkoop alla voir le gouverneur Evans. Or ce dernier ne tenait pas spécialement à traiter avec les Indiens. Pour lui, les Cheyennes et les Arapahos devaient être punis avant même qu'on leur accorde la paix
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Wowinapa apprit que le scalp et le crâne de son père avaient été conservés et exposés sur la place publique à St. Paul. L'État du Minnesota versa aux colons qui avaient tué Little Crow la récompense habituelle pour un scalp, à laquelle fut ajoutée une prime de cinq cents dollars.
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Allez à Bosque Redondo, ou nous vous poursuivrons et vous tuerons. Nous ne conclurons la paix avec vous qu'à cette condition-là (...). Nous continuerons à vous faire la guerre, des années s'il le faut, maintenant que nous avons commencé, et ce jusqu'à ce que vous cessiez d'exister ou de vous déplacer. C'est tout ce que nous avons à vous dire.
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Ce peuple est si paisible et si doux, écrivit le navigateur génois au roi et à la reine d'Espagne, qu'il n'y a pas de meilleure nation sur terre, j'en fais le serment à Vos Majestés. Ils aiment leur prochain comme eux-mêmes et leur conversation est toujours douce, affable, accompagnée d'un sourire, et même s'il est vrai qu'ils vont nus, leurs manières n'en sont pas moins bienséantes et dignes d'éloges.
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Bien sûr, tout cela fut considéré comme un signe de faiblesse, sinon de paganisme, et Colomb, en bon Européen moralisateur, acquit la conviction que ce peuple devait être "contraint à travailler, semer et faire tout ce qu’il est nécessaire de faire, enfin, d’adopter nos mœurs".

Ainsi, au cours des quatre siècles qui suivirent (1492-1890), des millions d’Européens et leurs descendants entreprirent de faire adopter leurs propres mœurs aux peuples du Nouveau Monde.
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Les premiers Indiens aux corps déchiquetés et sanglants furent transportés dans l’église éclairée à la bougie. Peut-être virent-ils, s’ils étaient suffisamment conscients, les décorations de Noël accrochées aux poutres.

Au niveau du chœur au-dessus du pupitre, une banderole étalait en lettres grossières les mots suivants : PAIX SUR TERRE ET AUX HOMMES DE BONNE VOLONTÉ.
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Les Blancs ont pris peur et ont appelé l’armée. Nous demandions humblement qu’on nous laisse vivre notre vie, et les soldats ont cru que nous voulions prendre la leur. Nous avons appris leur arrivée. Nous n’avions pas peur. Nous espérions pouvoir leur parler de nos problèmes et obtenir de l’aide.

Un Blanc nous a affirmé qu’ils avaient l’intention de nous tuer. Nous n’avons pas voulu le croire, mais certains ont pris peur et se sont enfuis dans les Badlands. [Red Cloud]
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Fidèle aux documents d’époque, Dee Brown fait enfin entendre la voix d’hommes qui ont dû faire face à des situations extrêmement difficiles pour leur peuple : Manuelito, Cochise, Red Cloud, Crazy Horse, Géronimo, Santanta, Ouray, Dull Knife, Little Wolf, Standing Bear, Chef Joseph ou Sitting Bull.

Des hommes dont le plus grand tort a peut-être été de faire aveuglément confiance à leurs interlocuteurs tant ils semblaient incapables d’imaginer qu’on puisse leur mentir.
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Quand on veut abattre le bétail, on le rassemble dans un corral, et alors on le tue. C'est ce qu'on a fait avec nous (...) Mes enfants ont été exterminés; mon frère a été tué.
Standing Bear, de la tribu des Poncas
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Qui se souvient aujourd'hui des Chilulas, des Chimarikos, des Urebures, des Nipewais, des Alonas, de ces centaines de tribus dont les restes sont ensevelis sous des milliers de kilomètres d'autoroutes, de parkings et de lotissements ?
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Repliés sur les collines, ils virent les soldats mettre à terre tous les tipis, entasser perches, peaux de bison, couvertures, fourrures, et trente tonnes de pemmican, et y mettre le feu. Tout ce que les Indiens possédaient -leurs abris, leurs vêtements et leur réserve de nourriture pour l'hiver- partit ainsi en fumée.
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Dans un discours fait en public à Denver peu de temps avant ce massacre [Sand Creek], le colonel Chivington avait demandé que soient tués et scalpés tous les Indiens, même les nourrissons, déclarant: "C'est de la graine de vermine!"
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"Où sont les Pequots aujourd'hui? Où sont les Narragansetts, les Mohicans, la Pokanokets, et toutes ces tribus de notre peuple autrefois si puissantes? Elles ont disparu face à l'avarice et l'oppression de l'Homme blanc, telle la neige sous le soleil d'été.
Allons-nous à notre tour nous laisser détruire sans lutter, abandonner nos maisons, cette terre que nous a léguée le Grand Esprit, les sépultures de nos morts et tout ce qui nous est cher et sacré ? "Jamais! Jamais!" crierez-vous avec moi."
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"Je ne comprenais pas, alors, que nous avions atteint la fin amère. Lorsque du sommet de ma vieillesse je fais un retour sur le passé, je vois encore les femmes et les enfants massacrés, jonchant le fond du ravin tortueux dans toute son étendue avec autant de netteté que si j'avais la scène sous les yeux, comme à l'époque de ma jeunesse. Et je m’aperçois que quelque chose d’autre est mort dans ce bain sanglant, enseveli par la tourmente de neige. Le rêve de tout un peuple... C’était un beau rêve... l'alliance de la nation est brisée, dispersée aux quatre vents. Le noyau n’est plus, et l’arbre sacré est mort."

ÉLAN-NOIR.
(p. 550)
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