Après avoir lu "Le cri du kalahari" que j'avais apprécié, je me suis plongée dans cette lecture avec confiance.Le couple Owens décide de "reprendre du service": ne pouvant pas retourner dans le Kalahari, ils cherchent un nouveau terrain d'études, une zone vierge de la trace humaine, où ils pourront étudier la faune, la flore et mener leur combat de lutte pour la préservation de la nature.
On est sur un récit hyper respectueux évidemment. Sont décrits de magnifiques paysages d'Afrique. le couple Owens réussit à nous transmettre l'urgence à lutter pour le respect et la préservation des espèces sauvages. C'est une belle épopée.
J'ai trouvé que ce roman était un peu une "redite" du Cri du Kalahari, si ce n'est qu'on est sur un autre secteur. le roman est long à se mettre en place et j'ai ressenti certaines longueurs avant que les problématiques liées à la préservation des espèces sauvages soient abordées (toute la première partie du roman décrit la difficulté du couple à s'installer dans cette zone, les problèmes administratifs, la rudesse de vie à leur campement, etc... thèmes déjà abordés dans "Le cri du Kalahari")
Bref, cette lecture m'a un tantinet déçue.
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Cette lecture est une imprégnation de la beauté des paysages africains et des animaux qui y vivent. Un récit poignant qui communique l'urgence à lutter pour la préservation des espèces sauvages. Les Owens livrent un roman qui nous invite à partager leur combat, c'est une épopée qui donne envie de se battre à leurs côtés.
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Ce n'est jamais le fils du chef qui hérite du trône, mais son neveu. Lorsque je lui demande pourquoi, Simbeye m'explique qu'un homme ne peut jamais au grand jamais, être certain que le fils de sa femme est son propre enfant. En revanche, il peut être certain que le fils de sa sœur est son véritable parent de sang. C'est l'un des cas les plus clairs de sélection de la parenté - transmission des gènes d'une personne à la génération suivante par l'intermédiaire de parents autres que la descendance - dont j'aie jamais entendu parler.
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Je vole nuit et jour, repérant les braconniers, plongeant sur eux avec l’avion et transportant les éclaireurs quand ils daignent venir. Mais les massacres sont totalement incontrôlables et s’intensifient. Délia et moi ne pouvons plus continuer ainsi très longtemps, et les éléphants non plus. Nous avons au moins résolu un mystère : nous avons trouvé le légendaire cimetière des éléphants. Il s’agit de la Zambie.
En passant devant le mopane, l' arbre où niche une famille de marabouts, je sais que Mark peut entendre le 4x4, et il sait que je le sais. Le reste du voyage est comme une longue étreinte, si bien qu'au moment où j' arrive au camp, nous sommes tous deux aussi réconfortés que souriants.
- Eh bien, madame, c'est peut-être vrai. Mais pour ma part, je ne sais pas ce que devient le monde pour qu'il nous fasse des éléphants sans défenses et des zèbres dans rayures.
Là Où Chantent Les Écrevisses - Bande-annonce officielle (2022)